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Le Périlgourdin

Le Périlgourdin

Le canard hebdo satirique du Périgord. Pour une information locale en ligne rieuse et partagée, loin des tristes monopoles. (https://leperilgourdinhebdo.over-blog.com/)


CACAPIPITALISME. La Dordogne, c’ est de la petite bière

Publié par leperilgourdin sur 28 Avril 2024, 17:00pm

Les pressions de l’actualité éphémère. Selon une étude de leur syndicat, 10 % des brasseries indépendantes vont fermer en 2024. En Dordogne, où la mode a fait s’improviser n’importe qui en pseudo brasseur artisanal à la une des médias locaux, on a déjà noté bien des difficultés et mise en bière de néo-éphémères…

 

Les affaires sont les affaires,

la Page économicumoristique

du Périlgourdin

La musique en Dordogne, çà eut payé. Les comités des feêes n’ont plus d’argent depuis la fin des impôts locaux qui permettaieent aux communes de les aider, et les bistrots de Dordogne répugnent à déclarer leurs concerts. Les musiciens sont à la peine. c’est ainsi qu’un bassiste et compositeur de Périgueux s’est lancé depuis quelques mois dans la réparation et la fabrication de guitares et électriques. Un autre en guitares au Toulon. La musique ne paie plus son homme. Mieux vaut faire l’artisan pour les amateurs.

Les syndicats au milieu des clients de Marsac. Des employés d’Auchan mal traités selon eux, et qui étaienr en grève intersyndicale nationale on défilé  en Dordogne dans la galerie marchande au milieu des clients, et à deux pas du Casino racheté par leurs riches patrons. La presse locale n’a pas eu de réponse d’Auchan à ses questions mais a rapporté les paroles d’un employé qui était contre ce type de mouvement. Un dénommé Devaux...

Evocati, des geeks dans  la campagne d'Hautefort. La société Evocati, qui traduit des jeux vidéos aussi périgourdins que League of legends, Killzone ou Warcraft3 a déménagé de Paris à Hautefort. Où les loyers sont sans doute moins élevés. On verra combien de temps les geeks tiendront le coup dans la pampa dordoniaise.

Double peine chez les licenciés de la papeterie. Des licenciés des papeteries de Condat ont reçu un courrier leur indiquant t que le montant de leur indemnité de licenciement était erroné. C’est la cerise sur le gâteau. L’espoir français, c’est qu’on ne leur demande pas encore, comme en chine, de payer le timbre annonçant leur condamnation.

Coup de pied au cul sur la pelouse de Bergerac. Le football club de Bergerac, sanctionné pas sa mauvaise gestion par le gendarme financier du foot a changé de président. On espère que chez les investisseurs possibles en Périgord, personne ne sait que celui qui l’a géré précédemment pendant 19 ans était aussi le président de la Chanbre de commerce et d’Industrie de la Dordogne...

Du blé, de radis et d’oseille dans les manifs agricoles. Les écolos péquenots de Dordogne, qui ont récemment déversé leurs pneus et plastics à fraise sur les rond-points afon de ne pas payer la déchetterie sont fachés avec l’Etat y compris de droit mais pas avec la finance. Dans leur hebdo local, dont un des actionnaires est une banque autoproclamée verte, on apprend que la nouvelle attachée de direction de la chambre d’Agriculture vient d’une banque des Alpes Maritimes, et on y admire le talent d’une néo fabricante de confiture qui était précédemment banquière en région parisienne. Ntre département est décidément en pleine polyculture, des radis, du blé et de l’oseille…

Grandes surfaces, la pollution c’est la barbe. L’Ukraine ayant bon dos, les inflations et pénuries s’accélèrent. Exemple, de tout l’été dernier, on n’a pas trouvé une seule recharge de savon à barbe sur les linéaires dordoniais. Pas assez cher, mon fils. Par contre, étaient à disposition des bombes de mousse dix fois plus cher et polluantes. A côté des pancartes proclamant biio et green washing, on est en fait sur le fil du rasoir…

La police périgourdine aux champs. Une patrouille pour la galerie marchande. Au début de l’année, les consommateurs citoyens ont remarqué qu’une patrouille de police arpentait la galerie marchande de Péri-Ouest. Apparemment, les forces de l’ordre ne sont plus payées par nos impôts mais par les supermarchés…

 

... et pauvres services publics.

Aux urgences, même la machine à laver le sol est en panne : «Vous êtes en Dordogne, il n’y a pas de service». Un papy isolé affolé par une hémorragie nasale nocturne carabinée a reçu jeudi dernier au petit matin par téléphone des conseils du Samu pour se soigner tout seul. Comme c’était sans effet au bout d’une heure, il a rappelé pour avoir du secours . On lui a dit pas possible, « vous êtes en Dordogne,il n’y a pas de service de garde », il faut qu’il aille lui même aux urgences. Incapable de conduire il a fort heureusement trouvé un voisin pourle transporter. Le voisinage se porte mieux que les services de santé. Il n’a pas de mal… Même le ménage des urgences se faisait ce soir là, à la main, avec un personnel épuisé, la machine étant en panne depuis trois semaines.

Quant au fait de ne plus arriver dans un service en sous-effectif et débordé, on se demande en vertu de quoi les cabinets médicaux collectifs, aidés par nos impôts, ne sont pas obligés en échange à assurer, avec la rotation des deux à cinq médecins, un service continu. Dans d’autres PME, c’est pourtant ce qui se passe...

Le personnel des urgences de l’hôpital de Périgueux est formidable. Mais il est confronté à un manque de moyens humains et matériels dont la régulation par le 15 évite parfois la bousculade à l’entrée, mais ne résoud pas les questions de fond.

Dévoué à la cause du service public et non des dirigeants en candidats nationaux qui ne savent que promettre des baisses d’impôts aux plus riches pour priver les plus modestes de services, Le Périlgourdin a pu le vérifier concrètement à travers la soirée d’un de ses vieux collaborateurs à la fin de l’année. Voici le témoignage de son aventure. 15 décembre au petit matin, importyante hémorragie nasale, , il appelle, on lui dit de se calmer et de s’auto appliquer les gestes qui sauvent. Il se débrouille. Le soir, nouvelle hémorragie,il prévient le 15 qu’il monte aux urgences, en conduisant sant d’une main en en slalomant entre les bornes nocture nes, jolie nouveauté, barrant les rues de Périgueux. On stoppe l’héomorragie, il attend toute la nuit, et au matin du 16, on le prend enn charge, avec mesures, tests et pose d’une mèche censée tenir 15 jours, avant consultation ORL dont le rendez-vous est pris . Le soir du 15 décembre, pas tranquille, il se fait héberger chez des coâins près de l’hôpital. Troisième hémorragie. Le sans bloqué par la mèche à gauche passe dans la narine droite et par la gorge. Il remonte aux urgences. Une personne du Samu le voyant saigner le fait entrer en soins sans passer par la salle d’attente. Là, on le fait moucher et expulser la mèche, et il repart au matin, sans autre équipement . Il resaigne au soir, remonte dans les services, l’hémorragie est à nouveau stoppé . Le 18 il est chez l’ORL qui explore, décèle un polype au sinus, mui pose un autre type de mèche remplaçable par lui-même, en attendant un scanner prévu le 9 janvier. Qui dira quels soins il faudra envisager…

De ses virées aux urgences, il aura vu des gens attendant sur les chariots dans les couloirs, une patiente tordue de douleur par les coliques néphrétiques attendre u quart d’heure avant de recevoir une piqûre, vu le personnel ramer pour nettoyer le sol parce que la machine à nettoyer est en panne, et le personnel courir, éûisé, dans tous les sens. Service public de santé, où es tu ?

Les chaises anti-clodo ne permettent de s’allonger que ttrès inconfortablement dans la salle d’attente où certains, dont les cas sont les moins graves, peuvent rester plusieurs heures voire la moitié de la nuit.

Nostalgie boulevardière à Périgueux. Des vieux Périgourdins se sont engpuffrés dans les murs de l’ancien bar Ma Rotonde, qui fut remplacée par une banque et dont on annonçait qu’elle redevenait en cette fin d’année brasserie avec l’installation d’une franchise. Après avoir testé ce comptoir de bouffe rapide, ils sont ressortis en disant qu’ils regrettaient presque la banque. C’est çà les vieux, si on les écoute, c’était mieux avant. Et ils sont parfois raison…

La dernière papeterie de Périgueux arrêteQui veut noyer son chien... La dernière papeterie pure de Périgueux, rue Gambetta, ferme ses portes. Lr gropupe limousin qui, avait tepris à la SPP avait bien pris soin de séparer travaux d’imprimerie à plu-value et vente de papier et de crayons, pour pouvoier s’en débarrasser un jour. Le groupe sud-Oest avait fait de même en séparant DL et imprimerie Joucla pour se défaire d’elle Les pros prendront le bus pour aller se founir dans les enseignes de la périphérie commerciale…

De l’eau dans le gaz en zone blanche.: Lettre d’un client Antargaz de Dordogne à une relance de facture.

Bonjour.

Je viens de recevoir par email une relance de facture à ma demande.

En effet, ous avez en effet décidé de ne plus envoyer de facture par la poste à vos clients, comme moi, et sans les prévenir. Dans ces zones rurales et souvent isolées (sinon nous n’aurions pas besoin de vos cuves de gaz) u certain nombre d’entre nous sont sans équipement de bureau et informatique ou avec des couvertures faibles en la matière.

Ainsi, après avoir attendu en vain votre facture par la poste, et alerté par SMS, j’ai téléchargé votre nouvelle facture (certains de mes voisins qu’ in n’ont pas internet ont du aller le faire en mairie).

J’’ai ensuite copiée sur une clef USB. Maintenant, il faut que je me rende en ville pour trouver une photocopieuse et faire un tirage du bon-reçu à envoyer avec mon chèque. Vous aurez donc ce règlement dès que possible, dans la semaine en principe.

 

Au delà de cette facture, ne vous étonnez pas si vos pratiques déconnectées de la réalité du terrain amènent certains de vos clients à changer de fournisseur

Respectueusement

 

 

La banque paysanne surfe sur le foncier. Saison de pénalités en Périgord. Intelligemment, et en fin de mois d’octobre, quand le foncier est prélevé (obligatoirement depuis que les chèques sont découragés), la banque des péquenots de Dordogne prélève sans prévenir sa cotisation carte. Des centaines de Périgourdins ric-rac se retrouvent ainsi à découvert, avec pénalités qu’encaisse la banque. Malin...

 

 

 

 

Sarlat, capitale touristique du non soin. Du 21 juillet au 7 août, une partie du services de l’hôpital de Sarlat a été fermée pour cause de congés du personnel non remplacé. Nos Anglais sont ils enfin revenus se faire soigner à Londres ?

Le panier qui cache les hausses

Zones commerciales Dordogne, toujours plus cher. La revue Que Choisir, qui dénonce mes gros bénéfices de la grande distribution, où continuent de se fournir, par fausse simplicité, bon nombre de clients, vient de publier ue étude selon laquelle les « paniers anti-inflation » qu’on savait déjà bidon sont un « art d’occulter les hausses ». Avec à la clef le schéma ci-dessus qui montre que quelle que soit la zone dordoniaise où l’on se fournir, l’augmentation des prix continue de frapper les plus faibles.

Langage de ...bois pour le … papier de Condat . Plan, de «sauvegarde», sans rire. La multinationale qui gère Condat pour le plus grand bien de ses actionnaires a décidé à l’orée de l’été, peu propice aux manifs de 147 suppressions de poste et de la ligne de fabrication du papier couché qui était justement la fierté d’ici. Qui veut tuer son chien… Dernier détail, la chose s’appelle PSE à savoir Plan de...  « Sauvegarde » de l’Emploi ! (* voir aussi notre rubrique médias)

Artisanat peu affuté à Thenon. Un néo-artisan qui se présentait sur les marchés comme aiguiseur de couteaux a fermé son atelier de Thenon après un an et demi de fonctionnement. Les ruraux aiguisent eux-mêmes ou sont resté ,, pour les plus importants, avec leurs entreprises d’affutage et quicaillers spécialisés. Le capitalisme sauvage des niches à la mode n’est plus ce qu’il était.. On propose aux néo-rémouleurs improvisés d’essayer le céleri rémoulade...

Les super profits immobiles de la rue Taillefer. À Périgueux, les commerces de la rue Taillefer ferment entre autres pour cause de loyers trop élevés. Le Département prévoit d’aider à une « agence »qui ferait l’intermédiaire entre boutiquiers et propriétaires. Une loi fixant des loyers maxi, ce serait sans doute trop facile...

Pôle emploi 24, çà fait quoi? Çà déménage!. On investit en Dordogne. Pour aider les chômeurs après la dernière réforme qui les pénalise encore ? Que nenni. Pour... déménager le siège de Pôle emploi avenue du Maréchal Juin à Périgueux. Ne serait-ce pas justement vers le site de l’ancienne Sernam qu’ on a fermée et où on a supprimé des emplois ? C’est un gag! Les Périgourdins privés de boulot apprécieront…

Plomberie sans vendeur pour du Hammel sans Hammel. On s’esbaudit en ce moment sur une exception dordoniaise, un conteneur ouvert 24x24 connecté et sans employés pour la fourniture des plombiers. Une déshumanisation cohérente, puisque le « Hammel go Store»   fonctionne également sans les Hammel historiquesLa boîte, tournant le dos à l’omniprésence de terrain de papy Rolph, puis de son fils ayant été rebaptisée groupe Ayor.

Peris non dégourdis, Veni, Vinci, profits. Trajet Périgueux-Bordeaux : comment les prolos perdent du temps et de l’argent au profit de Vinci . La multinationale Vinci a réalisé en cette année de crise pour le commun des morteos un bénéfice net de 61 milliards, soit 25 % de plus que l’année précédente. Ces superprofits très peu reversés à l’impôt pour les services publics (et qui saideraient largement à équilibrer les retraites) proviennent pour moitié des autoroutes que le gouvernement leur a abandonnées. Et d’imbéciles qui y perdent de l’argent. Un smicard qui passe une heure à gagner 11,27 euros brut les reverse au péage entre Périgueux et Bordeaux pour gagner entre... un quart d’heure et une demi-heure de trajet. Cherchez l’arnaque…

Parie bas. . La Dordogne va-t-elle banquer ? Quelques heurs après avoir annoncé un bénéfice net record de plus de 10 milliards d’euros, BNP Paribas prévoit la disparition de 921 postes en France. Dont combien en Dordogne ? Mystère pour l’heure.

Début d’année ... manifeste sur le Périgord. Il aurait été trop simple de proposer à tous une retraite pleine au bout de 40 ans de boulot, ce qui en toute équité faisait partir plus jeunes ceux aux courtes études et aux carrières précoces dans des métiers pénibles. Le coup des 64 ans pour tous a au contraire jeté dans les rues de Dordogne des milliers de manifestants de tous âges et toutes conditions, malgré le froid et les embruns de janvier et février…

Bilan de la manifs pour sa retraite: un verre à moitié plein

Généalogie lucrative aux archives départementale. . Un généalogiste de Saint-André d’Allas a cru utile de déposer sur le présentoir des archives départementales, rue littré à Périgueux, ses offres de reherche privée sur 5 générations pour la modique somme de 450 euros. Il n’est pas précisé s’il en reversera une part à ce service qui travaille gratuitement pour lui. d’Allas, ton univers impitoya-a-ble…

Les briconautes expédiés au chômage. A la manif de Périgueux sur les retraites, le Périlgourdin a croisé parmi 8000 autres, une ex de chez Obry à la retraite par force. En effet, les briconautes de Boulazac, abandonnés, regrettent en effet le vieux Sourzat, «qui travaillait, lui», et dont les héritiers préfèrent vivre de leurs rentes, en cédant le terrain à l’immobilier commercial.

 

 

 

Ci-dessous,

Nos échos du cacapipitalisme en remontant le temps

 

La grève à l’envers des labos de Dordogne. Les laboratoires pharmaeutiques se sont mis en grève (de l’accueil simplement, et sur ordre des actionnaires, puisque les salariés biologistes étaient sommés eux, derrière la porte de continuer le travail…) Parmi eux, Novabo en situation de quasi monopole, avec plusirurs adresses à Périgueux, et qui pratique aussi des analyses de prélèvements effectués dans nos campagnes par les infirmières.

But de la grève, empêcher la sécu, qui les nourrit,,. d’établir des règles et des limitations de leurs profits sur des analyses coûteuses à répétition plus ou moins utiles. C’est vrai, quoi, si on ne peut plus s’enrichir sur le dos del collectivité; c’est pas la;peine d’investir…

Novabio-CGT même combat. Les labos pharmaceutiques qui sont en situation de quasi monopole en Périgord ont décidé de fermer une semaine de plus pour protester contre la sécu qui entend rembourser moins de leurs dépenses et profits. Prendre le patient en otage, comme disent les anti-grèves, n’est pas l’apanage de la seule CGT...

 

 

2022

Alerte aérienne sur les polos des boulevards. Huit jours avant le passage du Père Noël des tiroirs caisses, la soudaine alarme stridente de la frigante boutique Lothaire a saisi la foule consommatrice qui se pressait sur les boulevards de Périgueux. Fonctionnement intempestif, fort heureusement. Pendant une minute, en effet, les passants craignirent un possible coup de force des pauvres, dont le mauvais goût n’a d’égal que celui des nouveaux riches, et qui aiment tant, on le sait, s’habiller en Lacoste...

Les parkings mal voyants du groupe Indigo; Une filiale de l’entreprise de stationnement Indigo, bien connue à Périgueux pour ses chers souterrains aurait tendance (Canard enchaîné du 26/10/2022) à coller des PV abusifs aux handicapés, dont la carte leur assure pourtant le stationnement gratuit. Sans doute de simples fautes d’inattention...

 

Le représentant mal rasé des patrons de Dordogne, et lui et lui et lui. Parmi les 500 manifestants d’octobre en Dordogne pour les salaires, un employé expliquait à la télé locale qu’il n’aurait pas les moyens d’envoyer son fils faire des études. Dans la séquence suivante, le représentant des patrons de Dordogne, aussi mal rasé qu’un SDF, demandait des aides pour les entreprises de la part de l’état. C’est à dire l’impôt prélevé sur ce qui reste d’argent aux salariés sous-payés?

 

Fonctionnaires : la misère des camarades syndiqués: numéro 1 de peanuts. Le 22 septembre, les cédétistes de la section publique Dordagne éta!ent en visio-conférence avec Laurent Berger en vue des élections fonction publique et l’objectif de devenir numéro 1 dans ce secteur aussi, devant la CGT. Mais vue la fonte des services publics en Dordogne, ce serait numéro 1 de peanuts.

 

22 septembre, le jour du grand dépassement. On connaissait le jour du dépassement climatique, voici celui du dépassement capitaliste. Depuis le 22 septembre, les salariés et travailleurs indépendants ne travaillent plus que pour les actionnaires selon le calcul de la rémunération du travail et du capital dans les entreprises du CAC 40. (Qui ont des unités botamment en Dordogne comme BNP Paribas, Bouygues, Carrefour, Crédit Agricole, Orange, Société Générale, Vinci…) .

Il y a 10 ans, c’était le 6 novembre, ce qui atteste d’une augmentation certaine des dividendes par rapport aux salaires. Lesquels salariés ne peuvent guère se plaindre puisqu’ils sont, les pauvres, majoritairement non syndiqués…

 

Hyper ballon à Trélissac. Les consommateurs de ceci et de cela ont reçu cette année dans leur boîte à lettres, un numéro du magazine du Trélissac football Club en même temps que celui des promos Leclerc. Allez savoir pourquoi.

 

Le Buisson prône la médecine expéditive. Le centre de santé du Buisson (canton de droite) s’est séparé d’un médecin « pas assez rentable ». 400 patients se sont retrouvés cet été sans généraliste. La doctoresse Angélique Roby qui y avait été embauché à mi-temps en 2021 a été licenciée. On lui demandait 4 ou 5 patients par heure au lieu de deux ou trois. La vallée de la Dordogne milite pour les soins à grande vitesse ? Côté patients, Véronique Beaudequin a lancé une pétition contre la décision de ce cabinet associatif privé dont la laïcité démocratique ne fait aucon doute puisqu’il répond au doux nom de Saint-Vincent-de Paul…

 

La Chantéracoise a craqué. La biscotterie artisanale la Chantéracoise a ouvert son capital. L’investisseur étant une banque agricole, lm’avenir dira si c’était un bon ou un mauvais signe…

 

La pollution financière se féminise.

Une ch’ti à la banque. Une fille arrive le 22 juin à la tête de notre banque verte locale préférée. Elle était auparavant dans le Nord de la France. On ne sait cependant pas à ce jour si les prêts pour le financement du glyphozate à fraises sera remplacé par ceux pour le produit tueur d’insectes des betteraves à sucre.

 

Capgemini, Périgueux, oh dis donc. En ce chaud mois de mai même les salariés dde Capgemini sont dedscendus dans la rue pour protester contre la faiblesse de leurs salaires au renard des profits des actionnaires. Ce n’est pas nouveau. L’un d’eux, il y a quelques temps était même devenu maire de Périgueux pour arrondir ses fins de mois. Avec le succès que l’on sait.

 

La Chambre de Commerce ne jure plus que par Bergerac.

Une foire expo Fauvell

isée. Pour la foire expo du 6-8 mai à Bergerac, la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Dordogne est allée faire de la retape dans le public, jusqu’à leur téléphone en rappelant l’événement par SMS. Dans le même temps, le parc des expos de Périgueux, qui n’avait ja mais eu droit à une telle propagande, a étévendu. Mais tout ceci n’a évidemment rien à voir avec le fait que le président de l’organisme consulaire et du patronat soit un Bergeracois...

 

Trélissac et ses travailleurs du 8 mai.

Trélissac zone communiste mais commerciale. Un ticket de réductiona été offert aux clients de l’Intermarché de Trélissac, valable seulement pour la date du 8mai, jour férié, histoire d’aller embêter un peu plus les empoyés obligés de travailler. Cà fait bien, pour une commune communiste…

 

La diversité reste à la baisse dans les postes de Dordogne

Rachida reste à la Banque Postale 24, mais... Le Mouvement Nazional n’a pas pris le pouvoir. Ouf. Rachida est donc restée conseillère clients à la Banque Postale de Dordogne. Mais le pouvoir macronien, casseur de service publics, a gardé le pouvoir. Rachida reste donc donc un pis aller puisque pendant ce temps le jeune agent des banques privées qui nous gouverne continue de laisser fermer ou réduire les horaires des agences postales de Dordogne où chacun pouvait autrefois se faire conseiller. De fait, la diversité des postes continue de diminuer. CQFD.

 

Mon chien, et le sophrologue sur la voie verte. Notre assurance santé proposait le 14 avril à 14 heures, sans rire, une « balade bien être » sur la voie verte de la ville préfecture en compagnie d’un sophrologue (activité toujours non reconnue dans le code de la santé) . Ayant d’ordinaire l’habitude de faire çà plutôt en compagnie de leur chien, et le groupe auquel appartient cette assurance ayant gagné 350 millions d’euros en 2019, la plupart des clients n’ont pas donné suite. Car pour paraphraser l’autre, plus ils connaissent les actionnaires et plus ils aiment leur chien..

 

La loi Macron contre les vieux terrassonnais ? En raison de la loi sur le secret des affaires, les médias n’ont plus accès aux informations sur la gestion du groupe d’Ehpad Orpea, dont font partie notamment des établissements de Terrasson et Sigoulès en Dordogne. Cette loi-cadeau a été mise en place par le gouvernement Macron. Il n’y a donc pas que Poutine qui résiste à la transparence démocratique ?

 

Le charity business du Département. Une Périlgourdine nous a fait passer les subventions 2019 par montant décroissant des subventions, et qu’on peut retrouver en ligne sur le site départemental.

Il n'apparaît pas dans ce tableau les subventions votées lors du budget 2019 pour le Pôle internatiôôônal de la préhistoire aux Eyzies, et le syndicat mixte Périgord numérique, l'Agence culturelle départementale Dordogne Périgord, l'Agence technique départementale, rajoutées en fin de tableau.

De même pour l'AGRAD, (restaurant administratif) suite au détournement de fonds découvert en 2016, le département a versé 220 000 € de subvention exceptionnelle, le traiteur Elior a fait abandon de créance pour 82 827.87 €Le Crédit Agricole également mais le montant n'est pas indiqué mais il a obtenu un moratoire de 58 832.91  payable en 5 ans. Le département a porté plainte, et a demandé que l'auteur des faits rembourse l'avance de 220 000 €. On attend...

En fin de tableau figurent des associations asso qui percevaient de gros montants de subventions et qui n'ont plus rien aujourd'hui et d'autres des montants en grande baisse. A lire, passionnément, sur le site du Conseil départemental à la page subventions.

 

 

Sarlat, de la silicone valley à la simili conne vallée. « Dominique Einhorn, président du club de rugby de Sarlat mis en examen dans le cadre d’abus de biens sociaux, fraude fiscale et escroquerie aggravée  ». (Sud-Ouest 3/2/2022) . Le club avait fait confiance, malgré des supporters duvitatifs, à ce « startuper » franco américain aux grandes ambitions, qui disait avoir fait fortune à Los Angeles et avait déclaré vouloir créer une Silicon Valley en Dordogne. . Des qualités sur lesquelles seul le Périlgourdin avait eu quelque recul dans la rubrique « People » suivante déjà l’an dernier : «Le très ambitieux président du gazon sarladais. Dominique Einhorn, président du club de rugby de Sarlat veut faire monter l’équipe locale en pro D2, ambition jugée démesurée par certains. On espère que le projet de ce dirigent sera moins virtuel que ses entreprises internautiques.

 

Des Thénardier pour les vieux, combien en Périgord?

Le juteux groupe Orpea, récemment épinglé pour ne pas traiter génialement nos vieux dispose de bonnes adresses en Dordogne dont Lamonzie et Terrasson, pour la modique somme d’environ deux smics par personne. Dans un département de vieux où furent tournés le Misérables, il n’est pas illogique qu’on trouve des « Thénardier pour vieux  », comme les qualifie l’éditorialiste Bouguereau, Si on en croit le bouquin du père Malaurie (voir notre page livres) résident de Parrot, les exigences de gestion et les économies de personnel passent avant le bien être dans le secteur public aussi. A quoi sert donc l’agence régionale de santé ? Ah oui, c’est vrai, au mille feuilles bureaucratique...

 

Centre de Lanmary, qu’ei pas Segur. Les fameux accords dits de « Ségur » ont « oublié » nombre de secteurs du médico social parmi lesquels la CFDT (http://www.cfdt-dordogne.fr/) cite le centre de Lanmary en Dordogne, où passent tous nos vieux convalescents. Attention quand même, ils votent, et ils ont pas tous Alzheimer…

 

Le privé aux ateliers SNCF. Une affaire d’amour... filiales ! Géodis, enseigne SNCF et deux entreprises privées sont sur le coup et en concurrence pour une partie de la gestion du matériel des ateliers SNCF de Périgueux dont la filialisation se prépare en toute discrétion. Cette ville qui compta à son âge d’or quelque 3000 ouvriers du train en est à 450 aujourd’hui, et les anciens qui y sont encore se souviennent émus de l’époque où ils étaient le double. Le grignotage des services publics poursuit son petit bonhomme de chemin de fer.

 

  

2021

 

Avec Fauvel, la Chambre de commerce reprend un coup de vieux. Le bergeracois et toujours pas maire Christophe Fauvel, 63 ans, a été reconduit à la tête de la dynamique Chambre de Commerce de la Dordogne. Bis repetita sed non ter. Voilà au moins une occasion où les autres vieux patrons d’ici ne pourront pas dire « c’était mieux avant »...

 

 

Grève à 25 centimes dans les bus dordoniais. Les employés des bus de la CFTA qui sillonnent le département ont remporté une gra,nde victoire après une grève emmenée par la CGT. Ils ont en effet obtenu une augmentation de... 25 centimes brut de l’heure. Ils ot nt donc repris, contents, le travail. C’est beau, une entreprise qui ne se fout pas (complètement) des pauvres syndicats…

Photo arrêt supprimé chanzy.

 

À Excideuil, Repetto, ma non troppo. Les chaussures Repetto à Saint Médard d’d’Excideuil qui ont déjà supprimé des emplois expliquent à leurs 110 salariés qu’il va falloir désormais travailler à temps partiel. Enfin une différence entre eux et les travailleurs du Bangladesh...

 

CA24, la banque qui tourne à 8 à l’heure. Le 6 août dernier, un quidam revoit une alerte urgente du Crédit Agricole par SMS lui disant qu’il court les pires ennuis s’il ne bouche pas tout de suite un énorme découvert de... 27, 41 euros. Il fonce à Thenon, l’agence la plus proche de chez lui, et verse ce capital à la caissière hilare Ouf ! Mais le 29 septembre, il reçoit une note de frais pour incident de 8 euros. Ce qui représente un taux de 29 euros pour un emprunt d’une durée d’une heure. Il en a conclu que s’il voulait un jour emprunter, il ferait mieux de s’adresser ailleurs …

 

Colères rouges chez Orange en Périgord Blanc. En cette rentrée tendue, les employés d’Orange des zones commerciales de Dordogne ont posé des pnonceaux pour dénoncer les agressions verbales dont ils sont victimes de la part de clients agacés. Il n’est par contre fait aucune mention du management qui poussa nombre d’agents de France Telecom au suicide…

 

L’hôpital de Bergerac se fout-il de la charité? En cette rentrée, la secrétaire d’un service de l’hôpital de Bergerac qui avait oublié de noter le rendez-vous d’une cliente a engueulé cette dernière, venue aux nouvelles, de n’avoir pas signalé l’anomalie plus tôt. Et la prochaine fois, on lui reprochera de n’avoir pas tenu les plannings? On comprend mieux qu’à Bergerac, ce soit Leclerc qui se charge des vaccinations…

 

Rentrée sanglante à Popol emploi Stalingrad. La semaine dernière, une opératrice de pôle emploi a demandé à une paysanne du Grand Périgueux sans ordinateur de se mettre à jour sur site internet. La malheureuse a répondu qu’elle devrait se rendre en ville pour aller surfer en se faisant aider sur un ordi de l’agence. Réponse, « on ne reçoit plus le public». C’est confirmé, le gouvernement continue sa chasse aux pauvres. Et il a des serviteurs zélés boulevard Stalingrad.

 

Vinci étincelle à Périgueux. Entre les deux tours des élections départementales les chalands du marché de Périgueux ont vu passer une voiture jaune pétant de Vinci autoroutes proclamant « je roule à l’électricité ». Venant de la multinationale qui a, entre autres opérations planéraires, fendu la Dordogne en deux par du bitume à tiroir caise, les passants ont douté que l’annonce ne soit que vertueuse. Encore des incroyants...

 

Condat le Lardin, le fonds de pension forcené toujours pas arrêté. Une chasse à l’homme par les gendarmes a stoppé les activités de Condat en début de semaine dernière, à commencer par celle des Papeteries. Après son l’arrestation du forcené, le travail a repris et les employés sont revenus à l’usine. Sauf les 200 qui ont été sortis des effectifs depuis 2013 par les actionnaires forcenés qui gèrent l’usine.

 

Covid-Cofidur ou Boulazac dans le mou. Le boulazacois Cofidur et ses 140 salariés , pourtant régulièrement vanté dans des médias dits économiques dits s’est retrouvé pandémiquement face à une chute des commandes aéronautiques et à une pénurie de puces électroniques. On remet les pieds sur terre quand, déjà, en matière de sous-traitance?

 

Collectif feignant à Cubas . Une épicerie collective de clients «consommacteurs» a remplacé le dernier comerce de Cherveix-Cubas grâce à un local prêté. 70 adhérents et 17 actifs réussissent ainsi à ouvrir deux demi -journées par semaine, avec internet pour tout contact le reste du temps. Pendant ce temps, l’épicière de Thonac à elle toute seule, et qui l’emprunt de son local, accueille tous les jours y compris le dimanche. Moralité, lépcerie qui appartient à ses clients, c’est comme la banque nous fait le même coup, on s’y prend à regretter le capitalisme d’avant.

 

M’enfin, qui c’est le patron… des patrons? Exercice mathématique: Sachant que selon le président du grand Périgueux, la politique du versement transport est approuvée par le Medef; sachant que le président du Medef se déclare contre; sachant que c’est celui là qui l’a dit qui l’est: le vrai patron des patrons de Dordogne est-il vraiment Christophe Fauvel, ou Jacques Auzou?

Les supérettes, on s’en fout. La supérette de la place de l’ancien hôtel de ville de Périgueux aurait aimé s’agrandir sur l’ancien espace Thiery, ex Pier import, Geneste, mais le loyer demandé est de 8000 euros minimum. Les propriétaires fonciers n’ont que faire du commerce de proximité. La nomination d’un «manager» du commerce de centre ville par la gauche va sans doute fire rendre gorge à ces capitalistes…

 

Conforama et le coup de la remise... différée

 

Sur la foi d’ une publicité istribuée dans sa boîte à lettres, un péquenot naïf de Dordogne s’est retrouvé Gros Jean comme devant en allant s’acheter un hachoir électrique çà viande chez Conforama Boulazac, dopnt le gropupe appartient à un groupe sud africain . L’affaire commence en septembre 2020 avec le polluant prospectus livré à domicile. Bonne affaire, affichée en gros à 79,26 euros, en en petit 119 au départ euros mais payés 99 avec une remise e 39,74euros et en encore plus petit, que e sera une remise «différée». S’en tenant aux gros caractères, il passe en caisse, et paie… 99 euros. Ppiur avoir sa remise, lui dis le magsin, il lui faut aller sur un «site» du fabricant Bosch. Internet bien entendu. Et notre paysan n’a pas d’ordinateur. Il court chez un sien voisin plus familiarisé avec le virtuel. Impossible de trouver sur le site la parttie remboursements. Impossible même d’y trouver la référence ou photo du fameux hachoir. Il écrit le 13novembre, on lui dit de s’adresser à l’adresse email «serviceconsommateur.fr@bosch-home.com. Re-galère sur le réseau, et cette fois on le renvoie sur un https://conso.hi quelque chose ou à un 09 75 09 79 79 qui ne répond guère. Relance en décembre de sa part, malgré l’aide d’un internaute, pas moyen de trouver le bon robot interlocuteur. Nouveau message envoyé en janvier. Et puis un courrier daté du 23 février arrivant chez lui le 9 mars. Elle est cette fois signée d’un autrez machin, «3highco Data» service consommateur basé à Aix en Provence. Et on lui dit que la date limite d’envoi de sa demande de remboursement différée est passée. Il n’a toujours rien compris. Mais se jure que désormais, il n’achètera aucun produit vanté par un prospectus. S’ils ne sont pas publicité mensongère il sont au moins publicité futée...

 

 

Des banquiers ... plus vieux contre la sécheresse. L’assemblée générale 2021 du Crédit Agricole Charente Périgord a voté pour la modification de l’âge limite des administrateurs au delà de 65 ans. En effet, contre le réchauffement climatique et la sécheresse, des décideurs pluvieux s’imposaient …

 

 

Les sociétaire bancaires de Dordogne vont-ils bouder Boudou? Pour nos vieux paysans qui auraient peur du virus, l’assemblée générale Dordogne du 4 mars est disponible en ligne, comme le vote. Les administrateurs, avant de déposer leur voix virtuelle doivent passer par la case discours parmi lesquels celui de icolas Boudou, qu’ils se tapent déjà quasiment tous les jours à la télé. Cet économiste fait notammenrt partie du cercle libéral Turgot et défend tout ce qui peut alléger l’impôt répartition de richesse. Nul doute que les petits producteurs de lait aux portes de la faillite apprécieront cet opéra de défense des riches...

 

Sapiens, des Eyzies au lobbying sur les télés. «Institut Sapiens», ce n’est pas le nom d’un groupe de recherche du musée des Eyzies, mais une fondation privée dont les «éditorialistes « autoproclamés sont omniprésents dans les débats télévisés. Son président Olivier Babeau fut conseiller de François Fillon et d’autres membres sont infiltrés de Neuilly jusqu’au «consulting» en l’éducation nationale, qui veut tant de bien de bien à la fermeture des classes en Périgord . Ils ont surtout de Cro-Magnon la vieillerie de leurs recettes cacapipitalistes…

 

Quand les robinets marsacois causent anglais. Une ministresse dont a déjà publié le nom visitait la semaine passée une robinetterie de Marsac du nom d’ Ayor qui ne dit rien non plus à personne. C’est le nouveau nom des anciens établissements Hammel, initié par la troisième génération. Après le développement de cette société par les formidables Rolph et Raymond, espérons cet que cet abandon du nom de famille par Mickael, désormais directeur général de «Ayor Water and Heating» s’il vous plait, restera dans les ligne de qualité et d’humanisme que les Périgourdins, et pas seulement les ministres, appréciaient...

 

  

2021

 

Avec Fauvel, la Chambre de commerce reprend un coup de vieux. Le bergeracois et toujours pas maire Christophe Fauvel, 63 ans, a été reconduit à la tête de la dynamique Chambre de Commerce de la Dordogne. Bis repetita sed non ter. Voilà au moins une occasion où les autres vieux patrons d’ici ne pourront pas dire « c’était mieux avant »...

 

 

Grève à 25 centimes dans les bus dordoniais. Les employés des bus de la CFTA qui sillonnent le département ont remporté une gra,nde victoire après une grève emmenée par la CGT. Ils ont en effet obtenu une augmentation de... 25 centimes brut de l’heure. Ils ot nt donc repris, contents, le travail. C’est beau, une entreprise qui ne se fout pas (complètement) des pauvres syndicats…

 

 

À Excideuil, Repetto, ma non troppo. Les chaussures Repetto à Saint Médard d’d’Excideuil qui ont déjà supprimé des emplois expliquent à leurs 110 salariés qu’il va falloir désormais travailler à temps partiel. Enfin une différence entre eux et les travailleurs du Bangladesh...

 

CA24, la banque qui tourne à 8 à l’heure. Le 6 août dernier, un quidam revoit une alerte urgente du Crédit Agricole par SMS lui disant qu’il court les pires ennuis s’il ne bouche pas tout de suite un énorme découvert de... 27, 41 euros. Il fonce à Thenon, l’agence la plus proche de chez lui, et verse ce capital à la caissière hilare Ouf ! Mais le 29 septembre, il reçoit une note de frais pour incident de 8 euros. Ce qui représente un taux de 29 euros pour un emprunt d’une durée d’une heure. Il en a conclu que s’il voulait un jour emprunter, il ferait mieux de s’adresser ailleurs …

 

Colères rouges chez Orange en Périgord Blanc. En cette rentrée tendue, les employés d’Orange des zones commerciales de Dordogne ont posé des pnonceaux pour dénoncer les agressions verbales dont ils sont victimes de la part de clients agacés. Il n’est par contre fait aucune mention du management qui poussa nombre d’agents de France Telecom au suicide…

 

L’hôpital de Bergerac se fout-il de la charité? En cette rentrée, la secrétaire d’un service de l’hôpital de Bergerac qui avait oublié de noter le rendez-vous d’une cliente a engueulé cette dernière, venue aux nouvelles, de n’avoir pas signalé l’anomalie plus tôt. Et la prochaine fois, on lui reprochera de n’avoir pas tenu les plannings? On comprend mieux qu’à Bergerac, ce soit Leclerc qui se charge des vaccinations…

 

Rentrée sanglante à Popol emploi Stalingrad. La semaine dernière, une opératrice de pôle emploi a demandé à une paysanne du Grand Périgueux sans ordinateur de se mettre à jour sur site internet. La malheureuse a répondu qu’elle devrait se rendre en ville pour aller surfer en se faisant aider sur un ordi de l’agence. Réponse, « on ne reçoit plus le public». C’est confirmé, le gouvernement continue sa chasse aux pauvres. Et il a des serviteurs zélés boulevard Stalingrad.

 

Vinci étincelle à Périgueux. Entre les deux tours des élections départementales les chalands du marché de Périgueux ont vu passer une voiture jaune pétant de Vinci autoroutes proclamant « je roule à l’électricité ». Venant de la multinationale qui a, entre autres opérations planéraires, fendu la Dordogne en deux par du bitume à tiroir caise, les passants ont douté que l’annonce ne soit que vertueuse. Encore des incroyants...

 

Condat le Lardin, le fonds de pension forcené toujours pas arrêté. Une chasse à l’homme par les gendarmes a stoppé les activités de Condat en début de semaine dernière, à commencer par celle des Papeteries. Après son l’arrestation du forcené, le travail a repris et les employés sont revenus à l’usine. Sauf les 200 qui ont été sortis des effectifs depuis 2013 par les actionnaires forcenés qui gèrent l’usine.

 

Covid-Cofidur ou Boulazac dans le mou. Le boulazacois Cofidur et ses 140 salariés , pourtant régulièrement vanté dans des médias dits économiques dits s’est retrouvé pandémiquement face à une chute des commandes aéronautiques et à une pénurie de puces électroniques. On remet les pieds sur terre quand, déjà, en matière de sous-traitance?

 

Collectif feignant à Cubas . Une épicerie collective de clients «consommacteurs» a remplacé le dernier comerce de Cherveix-Cubas grâce à un local prêté. 70 adhérents et 17 actifs réussissent ainsi à ouvrir deux demi -journées par semaine, avec internet pour tout contact le reste du temps. Pendant ce temps, l’épicière de Thonac à elle toute seule, et qui l’emprunt de son local, accueille tous les jours y compris le dimanche. Moralité, lépcerie qui appartient à ses clients, c’est comme la banque nous fait le même coup, on s’y prend à regretter le capitalisme d’avant.

 

M’enfin, qui c’est le patron… des patrons? Exercice mathématique: Sachant que selon le président du grand Périgueux, la politique du versement transport est approuvée par le Medef; sachant que le président du Medef se déclare contre; sachant que c’est celui là qui l’a dit qui l’est: le vrai patron des patrons de Dordogne est-il vraiment Christophe Fauvel, ou Jacques Auzou?

Les supérettes, on s’en fout. La supérette de la place de l’ancien hôtel de ville de Périgueux aurait aimé s’agrandir sur l’ancien espace Thiery, ex Pier import, Geneste, mais le loyer demandé est de 8000 euros minimum. Les propriétaires fonciers n’ont que faire du commerce de proximité. La nomination d’un «manager» du commerce de centre ville par la gauche va sans doute fire rendre gorge à ces capitalistes…

 

Conforama et le coup de la remise... différée

Sur la foi d’ une publicité istribuée dans sa boîte à lettres, un péquenot naïf de Dordogne s’est retrouvé Gros Jean comme devant en allant s’acheter un hachoir électrique çà viande chez Conforama Boulazac, dopnt le gropupe appartient à un groupe sud africain . L’affaire commence en septembre 2020 avec le polluant prospectus livré à domicile. Bonne affaire, affichée en gros à 79,26 euros, en en petit 119 au départ euros mais payés 99 avec une remise e 39,74euros et en encore plus petit, que e sera une remise «différée». S’en tenant aux gros caractères, il passe en caisse, et paie… 99 euros. Ppiur avoir sa remise, lui dis le magsin, il lui faut aller sur un «site» du fabricant Bosch. Internet bien entendu. Et notre paysan n’a pas d’ordinateur. Il court chez un sien voisin plus familiarisé avec le virtuel. Impossible de trouver sur le site la parttie remboursements. Impossible même d’y trouver la référence ou photo du fameux hachoir. Il écrit le 13novembre, on lui dit de s’adresser à l’adresse email «serviceconsommateur.fr@bosch-home.com. Re-galère sur le réseau, et cette fois on le renvoie sur un https://conso.hi quelque chose ou à un 09 75 09 79 79 qui ne répond guère. Relance en décembre de sa part, malgré l’aide d’un internaute, pas moyen de trouver le bon robot interlocuteur. Nouveau message envoyé en janvier. Et puis un courrier daté du 23 février arrivant chez lui le 9 mars. Elle est cette fois signée d’un autrez machin, «3highco Data» service consommateur basé à Aix en Provence. Et on lui dit que la date limite d’envoi de sa demande de remboursement différée est passée. Il n’a toujours rien compris. Mais se jure que désormais, il n’achètera aucun produit vanté par un prospectus. S’ils ne sont pas publicité mensongère il sont au moins publicité futée...

 

Des banquiers ... plus vieux contre la sécheresse. L’assemblée générale 2021 du Crédit Agricole Charente Périgord a voté pour la modification de l’âge limite des administrateurs au delà de 65 ans. En effet, contre le réchauffement climatique et la sécheresse, des décideurs pluvieux s’imposaient …

Les sociétaire bancaires de Dordogne vont-ils bouder Boudou? Pour nos vieux paysans qui auraient peur du virus, l’assemblée générale Dordogne du 4 mars est disponible en ligne, comme le vote. Les administrateurs, avant de déposer leur voix virtuelle doivent passer par la case discours parmi lesquels celui de icolas Boudou, qu’ils se tapent déjà quasiment tous les jours à la télé. Cet économiste fait notammenrt partie du cercle libéral Turgot et défend tout ce qui peut alléger l’impôt répartition de richesse. Nul doute que les petits producteurs de lait aux portes de la faillite apprécieront cet opéra de défense des riches...

Sapiens, des Eyzies au lobbying sur les télés. «Institut Sapiens», ce n’est pas le nom d’un groupe de recherche du musée des Eyzies, mais une fondation privée dont les «éditorialistes « autoproclamés sont omniprésents dans les débats télévisés. Son président Olivier Babeau fut conseiller de François Fillon et d’autres membres sont infiltrés de Neuilly jusqu’au «consulting» en l’éducation nationale, qui veut tant de bien de bien à la fermeture des classes en Périgord . Ils ont surtout de Cro-Magnon la vieillerie de leurs recettes cacapipitalistes…

Quand les robinets marsacois causent anglais. Une ministresse dont a déjà publié le nom visitait la semaine passée une robinetterie de Marsac du nom d’ Ayor qui ne dit rien non plus à personne. C’est le nouveau nom des anciens établissements Hammel, initié par la troisième génération. Après le développement de cette société par les formidables Rolph et Raymond, espérons cet que cet abandon du nom de famille par Mickael, désormais directeur général de «Ayor Water and Heating» s’il vous plait, restera dans les ligne de qualité et d’humanisme que les Périgourdins, et pas seulement les ministres, appréciaient...

 

2020

 

Hôpital de Périgueux, deux premiers lits libérés. En ce début d’année, deux décès supplémentaires ont été enregistrés à l’hôpital de Périgueux. Si çà continue, le nombre de morts va dépasser celui des suppressions de postes...

Danseuse en vrac à Boulazac. «Il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l’obtint» fait remarque Figaro dans son célèbre monologue. Suivant ce précepte, une ancienne danseuse vient d’installer sa calculette dans une boutique de vrac à Boulazac.

Philippe Georges, un parfum de «massacre». Philippe Georges, patron du groupe Beauty Success se plaint dans la presse locale du carnage, que pourrait provoquer la fermeture de commerces aussi essentiels que ses parfumeries des boulevards de Périgueux et d’ailleurs pour cause de confinement. Et pas seulement sur les visages privés de lifting. Et cet héritier des chaussures Aster, qui avaient fermé ses sites de Périgueux en 1988 et de Saint-Germain du Salembre en 2009 est un connaisseur en la matière…

À Trélissac, Bridgestone est gonflé. La boutique Roady de Trélissac nous propose cet automne des pneus Bridgetsone à «prix coûtant». Mais sachant que la fermeture par les Chinois de l’usine française et ses charges induites va nous coûter collectivement beaucoup plus qu’un train de pneus par citoyen, c’est toujours trop cher.

Rideau rue Taillefer. Rue Taillefer, la boutique Sergent Major a déposé le bilan. Que sa blonde patronne ait été une ancienne adjointe au commerce de la ville sous Darcos censée dynamiser les boutiques, et élue dans l’excellent équipe Audi n’y a rien changé. Qui a dit «au contraire»?

 

Cannibalisme aux abattoirs de Thiviers. Les abattoirs de Thiviers ont été repris, avec leurs 150 employés par le groupe de Toulon ...Carnivor. Mais rassurons les végans : il parait que ce sont de grosse légumes dans leur partie.

Les boutiquiers, vrais maires de Périgueux? L’ancien maire de Périgueux Yves Guéna avait institué le stationnement payant à la demande des commerçants qui se plaignaient des voiturs ventouses. Répondant aux voeux des mêmes commerçants, cinquante ans plus tard, la maire de Périgueux Delphine Labails a rétabli la gratuité. D’où l’actualité de ce toujours vrai proverbe du Sentier: «les commerçants sont comme les enfants. Ils pleurent mais ils grandissent..»

Delpeyrat dégraisse. Les foies gras Delpeyrat, qui n’ont plus de Périgourdin que,l’étiquette, puisque le siège de l’entreprise est dans les Landes, a annoncé de nouveaux dégraissages…

d’effectifs. Comme on dit dans la boîte, les truffes, comptez-vous.

 

 

 

 

 

 

 

Photo: Agence à Trélissac

  

 

 

 

 La foire de Périgueux 2020, conso version masques

 

 

 

 

 


 

 

 

 

2018

 

Dégraissage dans le foie gras sarladais . Le site Rougié de Sarlat dégraisse avec suppression de 95 emplois. Et sans que personne en Dordogne n'y puisse rien. En effet, Rougié n'est plus qu'une marque avec boîte à lettres locale pour l'étiquette Périgord, du groupe Euralis, dont les dirigeants ne sont pas ici et n'ont que faire des petites mains pétrocores. Ainsi, les actionnaires du foie gras ne se font pas de bile...

 

Mederic veut enterrer ses clients périgourdins. Les retraités de Dordogne chichement rétribués via le juteux groupe privé Mederic ont reçu de ce dernier une proposition pour un contrat obsèques, signé de Christophe Scherrer, directeur général adjoint, développement et marketing. Ce qui a laissé certains rêveurs. Mais le capital détention du fichier des pétrocores et autres gaulois plus près du tombeau que de la maternité ne pouvait rester mort au profit bien longtemps...

 

Pour la Sémitour, Lascaux est une marque. La Sémitour, jalouse des casquettes qu’elle vend dans ses boutiques et espère vendre encore davantage par centaines dans la boutique du nouveau Lascaux 4 avait pris la précaution de déposer à L‘ INPI, comme un céréalier américain pourrait déposer ses OGM, la marque Lascaux, et Grottes de Lascaux. L’an dernier s’est même ajouté le titre « Grand Lascaux ». Sans doute la contagion grosse tête de Périgueux .

 

Commerçants “non prioritaires” sur les boulevards. « les Trois Ilots », c’est le projet d’implantation de surfaces commerciales sur les boulevards qui a été présenté par le maire de Périgueux lors d’un petit déjeuner à la mairie avec les commerçants. L’opticien François Lachal, interrogateur, s’ y est entendu dire que les commerçants de Périgueux n’y auraient pas priorité. Du coup, il est sorti de la pièce avant la fin de la réunion par l’issue de secours.

 

A Périgueux, même les clodos sont rentables. Non contente d’avoir fait cadeau de la cuisine centrale et donné à une boîte privée de bouffe indus le marché des cantines de nos enfants, dont le prix a illico augmenté, cette dernière sert aussi les vieux et les hébergés du centre d’action sociale. Rien ne se perd dans les affaires, même les clodos rapportent...

 

L’empire de tous les sens des boulevards. Dans la dernière revue du football club de Trélissac figure une belle publicité pour la nouvelle grande boutique de déco de la rue Gambetta à Périgueux, non loin de la librairie Leclerc-Marbot des boulevards. Un espace est occupé par Madame Faure. L’empire népotique s’étend...

 

La Poste lâche le tout Périgueux. Enrichissant notre récent écho, que la fermeture du bureau de poste du marché de Périgueux, un Périlgourdin nous précise que ne lâche pas que le marché ! Elle lâche Périgueux : levée du courrier à 16h30 (vers midi le samedi), retrait des Colissimo et autre produits "spécial coup de bambou" au Carré Pro avant 16h30, facteur qui mettent systématiquement un avis de passage dans votre boîte alors que vous êtes là, et hall de la poste transformé en banque et musée des robots du Futuroscope...

 

Faut-il dire Marbot ou Leclerc? En expliquant à un éditeur venu aux renseignements sur le salon du livre de Champcevinel, l’hôtesse de la librairie « Marbot » des boulevards de Périgueux désormais propriété Leclerc  , a répondu «  c’est plus nous, ça c’était Marbot ». Avant, interrompue par le téléphone de répondre « Marbot j’écoute ». On espère que les consignes du sponsor-patron sont plus clairs sur la pelouse de Treélissac. A par çà, l’ancienne patronne de Marbot s’appelait Géraud, et elle dirige à Bergerac la librairie... Montaigne. On n’y comprend décidément plus rien.

 

Mal aux dents à Boulazac. Une perquisition a eu lieu au Conseil de l’ordre des chirurgiens dentistes, à Boulazac, a la suite de la plainte d’une mutuelle. Aqui les accuse de mentir comme des arracheurs de dents ou de la plomber?

 

La Chambre rabiotait sur les taxes. Jean-Chrsitophe Granger, président de la Chambre d’Agriculture est furax. Il va déposer un recours après que le méchant préfet Christophe Bay ait remis en cause son budge t prévisionnel. Dans lequel les gros agriciulteurs de la FDSEA qui dirigent la chambre, aient oublié de rabaisser comme le veut la loi le taux de taxe foncière qui est alloué à leur organisme. Ah bon, on ne rabiote plus comme avant?

 

 

 

2015

 

 

Jacquou paie pour Cro Magnon. Après Maïsadour et EDF, le conseil général applaudit le mécénat d’un chèque de 700 000 euros du Crédit Agricole pour Lascaux 4. Au cas où les paysans auraient des doutes sur le fait qu’on leur préfère le tourisme, ils ont la réponse.

 

Boutiquiers versus SDF. Les commerçants de Périgueux se sont auto offert, avec l’aide des services techniques de la ville, dont le maire s’est vanté d’avoir accéléré le rythme de travail, un pot avec toast et musique d’où un SDF a été gentiment mais fermement éconduit. Il a jusqu’à l’été et au prochain arrêté anti-mendicité pour retenter sa chance sur le trottoir.

 

Le temps roule pour eux. Le tribunal de la sécurité sociale de Périgueux a jugé sur l’exposition à l’amiante le cas de deux cheminots dont l’un est décédé en février 2013. La preuve que les patrons ont raison de faire traîner les dossiers. La SNCF vient ainsi de se gagner un ticket à 50%.

 

Des sièges bancaires en bois du Périgord? . Sud-Ouest a annoncé (28/2/2015) qu’ex Imberty, le groupe Gascogne Wood supprime 77 emplois dont 34 en Dordogne, à Belvès et doit fermer son unité du Bugue. Les scieries exploitant lnos forêts avaient été reprises l’an passé par un consortium de la Banque Publique d’investissement et le Crédit Agricole. Le même jour, le même journal mais dans une autre page indique que le Crédit agricole va engager 20 millions d’euros dans la ré novation de ses sièges sociaux. Des sièges en bois du Périgord?

 

Ceci est une élection version assurance santé. Une « mutuelle » santé périgourdine, qui vient d’intégrer un groupe d’assurances privé vient d’envoyer à ses ouailles du matériel de vote, composé d’une seule liste de délégué, et avec aucun nom à rayer sous peine de nullité. D’aucuns, adhérents -ou clients?- se sont demandés ce qu’il y avait d’électoral là dedans, sinon pour la façade. Ceux qui y croient encore ont mis leur bulletin dans l’enveloppe. Laquelle n’était pas au format, obligent à des pliures bizarroïdes. C’est ce qu’on appelle la couverture santé à géométrie variable.

 

 

 

Dynasties d'avocats sur la ville

Closer ironise cette semaine sur le fait que que Sarkozy aurait trouvé du travail pour son fils dans son cabinet d'avocats. Le Périlgourdin s'est aussitôt jeté surt les pages jaunes de l'annuaire pour constater qu'à Périgueux, les fils de, gendre de ou femme de qui ont posé une plaque de cuivre devant leur porte sont en fait légion. Mais comme il s'agit d'une activité libérale, on ne peut pas parler de népotisme. Le barreau n'est pas le Conseil général.

 

2014

 

La fin des pantoufles. « Fin des chaussons à Piégiut-Pluviers. Le tribunal de commere a prononcé la liquidation de Jean-petit Proiuction Wapiti, qui emploie 36 personnes à Nontron.(100 en 2005) . Ni banderole ni révolte l'entreprise était dirigée par Alexandre Laffont, le petit fils du fondateur » (Sud-Ouest 14/1/2015). Calme sur la ville, les Dordoniais ont toujours été très respectueux des dynasties

 

Le vocable «mutuelle» des chers assureurs périgordins. Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le fait que la Sécu est la seule vraie mutuelle, que les choix politiques grignotent hélas de toutes parts, la fin d'année, avec la révision des contrats d' assurance maladie complémentaires sont édifiants. Exemple, celle d'une société qui s'appela autrefois «périgourdine» et se dit encore «mutuelle» qui avec le petity Noël apprernd à ses adhérents qu'elle fusionne avec 8 autres mutuelles daau sein d'une grosse société d'assurances. Pour un contrat moyen, la hausse de cotisation au premier janvier est de 6,4% Le lendemain de l'envoi de leur échéancier, toutes les lignes étaient occupées. Tu parles...

 

Salariés irresponsables à Condat. « Grève aux papeteries de Condat, la direction en appelle à la responsabilité des salariés » Sud-Ouest 19/32014). Venant d’un fonds de pension américain dont les actionnaires se sucrent à chaque licenciement, la demande de ne manque pas de sel.

 

Agriculture, chère Chambre . Jean-Philippe Granger, président de la chambre d'agriculture de la Dordogne est inquiète pour la clôture de son budget 2015 (SO 29//11/2014) Ah, cher Pont du Cerf. Pas facile de jouer les gentleman farmers.

 

«Non à Innovelec»

L'entrepise innovelec, de Jean-Philippe Guglielmi, de Boulazac, sur laquelle les élus et les médias locaux ne tarissent pas d'éloges a vu les employés d'une de ses filiales de Toulouse, rachetée l'a dernier et déjà liquidée venir manifester à Périgueux, pour ne pas être fusionnés dans Innovelec, mais repris par un autre, situé dans leur département. Le tribunal leur a donné satisfaction, les faisant ainsi échapper au pire. Selon eux en tout cas.

 

Camembert touristique. Qui dit que l’argent n’a pas d’odeur ? Périgueux Ville d’Art et d’histoire a proposé une visite de la fromagerie la plus chère de Périgueux rue Limogeanne : 2 euros rien que pour voir.

 

Un centime le lait. « Les producteurs de lait protestent contre la décision de groupe Bongrain de baisser le prix d’achat du lait en cours de contrat. (Sud ouest 7/10/2014) Etre agriculteur et n’avoir qu’un gros monopole seul client, c’est le retour à l’esclavage médiéval.Personne ne leur avait encore expliqué ça à nos croquants ? Le prix passe endessous des 13,87 euros les 1000 litres. Ce qui fait 1 centime le litre. Et on vous le revend combien déjà ?

 

Une aide pour le Medef. « Le Conseil régional a voté une aide à l’entreprise Fauvel Formation pour un développement du unité de télétravail « (France Bleu Périgord 6/10/2014). L’aide du contribuable au patron du Medef, il fallait y penser, une région PS l’a fait. Encourager la formation à distance par ordinateur, itou, il fallait oser. Seul le président des présidents de région pouvait… pour le patron des patrons. .

 

Entreprise explosive. Bergerac NC était devant les juges cette semaine pour une explosion qui avait fait des blessés en aout 2011.Reprocher des explosions à une Poudrerie, autant reprocher des couleurs à un peintre.

 

Le Medef se délocalise. Le Medef veut investir à Creavallée. Histoire de prouver qu’il est aussi éloigné de ses patrrons cotisants que la Chambre de commerce l’est des commercants, la Chambre de métiers des artisans, et la chambre d’agriculture des paysans ?

 

Maïsadour préfère Lascaux pour son blé. Le groupe Maïsadour, qui a repris les abatoirs Gaye de Terrasson a décidé de mettre 300 000 euros dans le sponsoring à Lascaux 4. Par contre, les ouvriers attendent toujours le nouvel abattoir de Terrasson, dont la construction est repoussée, le PDG expliquant que ce site perd de l’argent. Lequel va donc rester préhistorique ?

 

Vigier perd des emplois et gagne un prêt; Le groupe thibérien de BTP Vigier, à qui le Conseil général -toujours socialiste ?- a apporté son aide malgré des suppressions d’emploi, vient de céder sa partie BTP à Vidal, de Trélissac, ne gardant que le plus rentable, les métiers de l’eau. S’il licencie des plombiers, il aura une prime du syndicat de l’énergie ?

 

Polyrey, un pédégé pour trois boîtes. Le PDG des stratifiés Polirey a quitté ses fonctions au bout de 6 ans de l’entreprise qui est en « belle croissance ». Si on oublie évidemment le plan social de 2006 et les affaires d’amiante...

La raison est que l’entreprise appartient, à travers deux sociétés américaines, au fonds de pension Wilsonart. Et il a été décidé d’avoir désormais un seul PDG pour les trois entreprises de stratifiés qui lui appartiennent en Europe. L’important, n’est-ce pas, c’est que les dividendes des actionnaires continuent de monter.

 

Impressions de délocalisation. Jerome Gabuteau qui a repris l’imprimerie Fanlac se plaint dans la presse locale que les collectivités de Dordogne fassent faire leurs impressions à l’extérieur du département. Y compris leurs discours sur la nécessité du développement local ?

 

Bergerac, aéroport de haut vol. La chambre régionale des comptes vient de juger jugé illégales et ruineuses les aides accordées par la chambre de commerce et les collectivités à l’aéroport de Bergerac. Christophe Fauvel, patron des patrons des pétrocores a réagi dans la presse locale en soulignant « la place capitale de l’aéroport dans l’économie de la Dordogne ». Capitale surtout dans l’économie des petits chefs volants dont les sièges sont subventionnées par les impôts des smicards.

 

 

 

2013

 

A Mussidan, repreneur exigeant. L’entreprise Mussidan Sièges, spécialisée dans les fauteuils de spectacles est en difficulté et attend une décision du tribunal. Le repreneur est intérréessé par l’activité, mais annonce qu’il diminuera les effectifs de moitié et demande à ce que la collectivité mette 840 000 euros dans la mise aux normes des bâtiments. personne n’a à ce jour protesté. Le chantage à l’emploi est une escroquerie qui marche toujours...


Mauvais (e) foi (e) entre  Delpeyrat et Labeyrie ? . On apprend par la presse économique que  Labeyrie a attaqué attaque Delpeyrat en référé.  Dans une pub télé pour le saumon du second, la marque du premier apparaît fugitivement avec d’autres marques jugées comparativement moins bonnes. Quand  Delpeyrat était un Sarladais  qui faisait du foie gras périgourdin, et pas une marque anonyme d’agro-alimentaire, on était loin de ces affaires peu amènes. De quoi  -presque- regretter le capitalisme de grand papa. 

 

Eau régime. Les eaux de Velines, taries depuis des années après la faillite de leur patron,un élu UMP,  sont rachetées par une multinationale qui y promet 15 emplois. Dans l’analyse de l’eau, on va encore trouver des traces de salaires de merde.

 

Livre gourmand sans bling  et bling. Les jours  où se tiendra le salon du livre gourmand de Périgueux, Bordeaux  lance celui de l’hotellererie-restauration, concurrent. On risque donc fort être privé d’ Etchebest, ancien chef des Reynats aujourd’hui à Saint Emilion. bling.  Et Darcos, ancien chef de  Périgueux,  retiré  à Arcachon.  Rebling. C’est déjà çà.

Cher Serious game 

« Le futur « Serious Game » du Thot coûte 400 000 euros, financ » pour moitié par la région Aquitaine et par la Semitour pour l’autre partie » (Sud-Ouest 23/8/2013). Le contribuable va adorer. 

Sourire effacé. La boutique de blanchiment des dents de la rue Limogeanne à Périgueux, que l’association des commerçants et son président Jean-François Cros avaient promotionnée à répétition, sous prétexte de mode,  dans leur newsletter a déjà mis la clef sous la porte. Preuve qu’au final, les clients ne sont pas si bêtes et tiennent à leur santé. 

 

Passerelle capitaliste à Boulazac. Avec les beaux jours, on revoit les homme casqués sur les chantiers, notamment du groupe Eiffage a qui on doit la passerelle de Boulazac et où un ouvrier est mort. ils sertont heureux d’apprendre, alors que la réorganisation du groupe a amené à revoir de acquis sociaux et à maintenir de plus en plus de samlaires au plus bas, que l’an dernier, l’action a gagné 22,04% à ses détenteurs. il vaut mieux être un pro de l’attaché case que le la pioche, ça on le savait déjà, mais c’est confirmé.  Et que Jacques Auzou, élu communiste qui avait confié son chantier à cette vertueuse entreprise serait tout a fait crédible comme président de la CAP  et ami des capitalistes

 

Robinets Hammel, de Marsac à Angoulême. « Hammel prend le contrôle de LT Aqua + » (lettre d’Objectif Aquitaine 8/1/2013). Et annonce d’autres acquisitions prévues cette année. ajoute à ses sanitaires, plomberie chauffage les meubles de salle de bain. Idée, croissance externe par diversification. Bain voilà. 

 

2012

 

Poudrerie  aux yeux. « C’est une chance pour Bergerac de posséder sur son territoire un site classé Seveso 2, mais encore faut-il savoir s’en servir pour attirer les entreprises »  estime (Sud Ouest 27/11/2012) Philippe Besse de « Périgord développement » chargé du dossier de reconversion de la SNPE de Bergerac. Hébé au boulot. Et on saura au résultat si cette agence installée comme d’autres gros machins à Cre@vallée est aussi virtuelle que le reste ou pas. 

Poudrerie  aux yeux. « C’est une chance pour Bergerac de posséder sur son territoire un site classé Seveso 2, mais encore faut-il savoir s’en servir pour attirer les entreprises »  estime (Sud Ouest 27/11/2012) Philippe Besse de « Périgord développement » chargé du dossier de reconversion de la SNPE de Bergerac. Hébé au boulot. Et on saura au résultat si cette agence installée comme d’autres gros machins à Cre@vallée est aussi virtuelle que le reste ou pas. 

2011

Mauvaise impression. A l’entreprise Euroflash de Brantôme, sur  laquelle la Dordogne Libre ne tarit pas d’éloges,  le patron Arnaud Lefébure a repris une entreprise d’Angoulême et entend balader certains des 30 employés vers les douces prairies charentaises, qui s’en sont inquiétés du côté  de la bourse du travail. Là, un  syndicat a surtout fait le constat qu’il n’existait pas de délégué du personnel au pays des Dames Galantes.

 

Patron en Dordogne par nécessité. « Si nous quittions Paris, nous choisirions Bordeaux » (Thierry Faure, directeur de l’entreprise Lucas-Milhaupt à  Ribérac dans Objectif Aquitaine du mois de décembre. Il explique que femme et enfants , qu’il rejoint chaque semaine est restée à Paris, pour avoir de bonnes écoles et de bons réseaux professionnels. La Dordogne, c’est juste bon pour faire suer le burnous... 

Le tourisme, c’est le commerce. On s’en doutait un peu. Mais il aura fallu attendre que Périgueux soit une ville de gauche pour créer un « office du commerce et du tourisme ». Dans ce machin à présidence duquel pédale le cycliste Jean-Michel Bouillerot, figurent les habituels people incontournables, de l’improbable bouquinnniste Millescamps à l’inénarrable  patron de bistrot automédiatisé Jean-François Cros 

Les fonds de pension prennent le yacht à Terrasson. Après redressement, la reprise en 2007 de l’entreprise Conti, de Terrasson devenue Conty par le groupe Couach, installé au bassin d’Arcachon, avait soulevé un concert de louanges et d’éloges sur l’adaptabilité, les menuisiers, sous la direction de Stéphane Raux,  s’étant reconverti dans l’aménagement des yachts de luxe.  La revue du Conseil général de la Dordogne y voyait même la première application positive des liaisons Est-Ouest facilitées par l’A 89. Mais le feu de paille s’est calmé deux ans plus tard avec la d éfection  du premier actionnaire, et cet été  un plius qu’inquiétant  épilogue qui a vu le patron de Couach, Patrick Vial,  exécuté  d’une balle d’un 22 long rifle sur son yacht à Porto Vecchio. dans le même temps, l’usine Conty de Terrasson est tombée de 18 à 11 employés, et  le fait divers digne d’une série américaine vient de se transformer en banale histoire de crise, avec le rachat du Chantier naval Couach, à Gujan-Mestras (33),  à la société Nepteam, à Paris, un fonds d’investissement, ce qui n’est habituellement pas bon signe pour l’emploi.  si l’entreprise Conty se refuse à communiquer sur la question, renvoyant à la direction du groupe en Gironde, on sait  Nepteam est présidé par Christian Chevalier, associé à Florent Battistella, ex-directeur général du groupe Converteam, à Massy (Essonne), spécialiste de la conversion électrique cédé en début d’année à l’américain General Electric.

ISOA azimuthée . « On en sait un peu plus sur les modalités d'application de la cession et du plan social chez ISOA après le rachat par la société Azimuth.  Et comme prévu, une centaine aine de postes vont être supprimés, précisément 108 sur les 303, dont 80 dans le Périgord. » France Bleu 2/9/12011). Ce monde ne pardonne ni les mauvais investissements ni la crise:  le fondateur historique Salvatore di Leone, qui fut longtemps le choucou des élites locales reste dans le groupe mais comme simple directeur commercial.

Condat , les indigènes ignorés. « 30 000 heures chômées sont annoncées aux Papeteries de condat. La CGT dénonce un chantage » (SO 30/8/2011). 400 des 630 employés qui restent d’une entreprise qui en comptait encore 1200 en 1992 sont touchés. La productivité, elle, est au top : en 1992 1200 salariés produisaient  200 000 tonnes de papier par an, et l’an dernier, de 650 salariés pour  540 000 tonnes. Comme d’habitude, si le journal ne donne que le point de vue de la CGT, c’est que le groupe Lecta, qui dépend de fonds de pension américains propriétaire n’a cure de s’expliquer pour des indigènes. 


 

Les dix actus rigolotes de l’été 2011

 

 

1) Le robinet des anges

Créée en 2009, l’association Périgords Angels veut faire plus parler d’elle sur terre.  François Gaumet, ex CCI, participe à l’animation d’une vingtaine d’adhérents ou « businness angels » qui ont...vocation de donneer  le coups de pouce à des projets, entre aide publique et capital privé. Le philosophe  Pascal mettait pourtant en garde contre les miracles en  soulignant que l’homme, n’est ni ange ni bête et qu’à  l’occasion, qui veut faire l’ange fait la bête. 

Mais ces troupes généreuses, qui cherchent des volontaires plus nombreux, sont pragmatiques. Elles se sotn choisies pour président Raymond Hammel, spécialiste, s’il en est, en matière de robinets y compris donc à finances, son dernier né étant orientable,  « simple et pratique » .  Moyennant quoi six projets ont déjà ainsi été portés sur les fonts baptismaux.  


 

2) Parking Success

Oser le luxe en distributeur « plaisir d’offrir » du Genre fêtes de Saint-Georges, il fallait oser. Prudemment, Beauty Success a tenté le coup en face de son magasin des boulevards de Périgueux, centre névralgique de cette entreprise nationale. S’il n’y a pas encore de Chanel N°5 dans des casiers qui pourraient tout aussi bien délivrer du Coca,  le parfumeur qui sait décliner produits de ville, de grande surface et en ligne fait un essai... sur Montaigne  cette nouvelle approche de la distribution parfumée. L’agglomération,  où une cliente  a trouvé  du Petrus dans les rayons de Leclerc et tenté en vain de le faire passer en caisse pour du mousseux, s’avère en tout cas un terrain d’expérimentation idéal. Le lieu de vente est même sécurisé par les  SDF tout proches qui demandent leur obole à la sortie du Parking.

 

3) La Dordogne veut embaucher... pas seulement l’été

12800 entreprises auraient 10370 projets de recrutement en Dordogne pour cette année 2011 a travers Pôle emploi, assure, triomphal, le service com  de .l’ancienne ANPE. Le  directeur Abdelhak Machit, qui  les comparant aux 12 000 intentions de recrutement de l’an passé doit pourtant bien  avouer la conjoncture qui ne  s’améliore que l’été en hotellerie.  Les employeurs  cherchent  en vain infirmiers, cadres infirmiers et puéricultrices aides à domicile et aides ménagères, aides soignants et auxiliaires médicaux divers, conducteurs et livreurs de courte distance, et employés de libre-service. Parce que la Dordogne aimerait aussi travailler hors saison

 

4) Distribution «propre» au pays de Lascaux

Un premier quad électrique appelé « Quadéo »  équipe désormais un  bureau de poste, à Montignac en Dordogne remplace un véhicule thermique. Utilisé dans des zones urbaines, « Quadéo » peut transporter jusqu'à 150 kilos de courrier et son autonomie est de 25 km. Les batteries se rechargent en cinq heures et l'économie estimée est de 2 à 3 tonnes d'émission de CO2 par an par véhicule. L’effet mode   attirera l'attention sans nul doute, par effet de choc culturel,  les visiteurs de la grotte de Lascaux, patrimoine mondial de l’humanité. Mais à la Poste, l’innovation est toujours prudente :  quatre facteurs ont été, à ce jour, formés à l'utilisation du Quadeo.


 

5) Ethique sociale obligée

 

Unidor a été désignée comme entreprise pilote en Aquitaine en matière de charte sociale. Cette coopérative des coopératives du vignoble bergeracois,  vient de signer une « charte éthique et sociale », dotée de neuf commandements pour une meilleure «qualité de vie au travail ». Elle a été signée  par la direction et  les représentants du personnel, après avoir été rédigée par un groupe de travail réunissant tout le monde et avec l'aide du collectif d'entreprises 3D ainsi que de l'Association  régionale pour l'amélioration des conditions de travail (Aract) Une charte  obligatoire dans les grands groupes, mais trop rarement adoptée dans les PME. Quand on travaille en famille, point besoin d’usines à gaz, les respect mutuel est naturel.

6) Bergerac

Comment vivre sans explosifs

SNPE, aéroport, polémiques municipales, Bergerac est un  bon client des médias cette année.  Les employés  ont pris le 31 mai leur dernier déjeuner à  la cantine historique des employés de la SNPE (Société Nationale des Poudres et Explosifs) qui  a fermé ses portes par décision réaliste, ça arrive,  des comités d'entreprise d'Eurenco et de Bergerac NC. Leurs représentants ont estimé que maintenir le restaurant d'entreprise ouvert sans couler financièrement serait mission quasi-impossible, dès lors que le départ des salariés de Bergerac NC, annoncé, serait effectif. Reste la boisson . Le Conseil interprofessionnel des vins de la région de Bergerac (CIVRB) vient donc d'ouvrir un nouveau mini-site Internet, bergeracgourmet.com, avec vingt nouvelles recettes estivales et des suggestions d'accords. On y retrouve le personnage de Roxane, l'icône « jeune » des campagnes du CIVRB et des idées de cuisine “tendance “. Reste aussi Dieu : le PDG de Sobeca est descendu du siège de Villefranche-sur-Saône pour  la réception des travaux de l’église Notre Dame, une « mise en lumière et de valorisation du patrimoine ».  De quoi réjouir les anglaius qui descendent de l’avion : Christophe Fauvel, président de la CCI,  avance que si l'aéroport coûte cependant 1,5 million d’euros de déficit épongé par les collectivités, il  rapporte presque 200 millions de retombées. Alors que les dépenses des passagers, sont à la baisse, on  vise à terme 400 000 passagers annuels. C’est donc confirmé, on peut vivre sans explosifs si on a la foi

 

 

7) Un gouffre pour tous

Il n’y a pas pire malheur que d’être aveugle à Grenade, dit un  proverbe espagnol affiché devant les jardins de l’Alhambra.  Mais un entrepreneur volontaire vient de lever la malédiction pour ce qui est du Périgord.  En obtenant la 4e fenêtre du label Tourisme et handicap, Alain Francès fait du gouffre de Proumeyssac devient la première cavité souterraine en France à ouvrir ses visites à tous les handicaps : moteur, mental, auditif et désormais visuel. Une nouvelle étape que vient de franchir Proumeyssac, après un travail mené en collaboration avec les associations de handicapés, le Comité départemental  du tourisme et Alain Duverneuil, non-voyant, et  président départemental de l'association Valentin-Haüy.  Ajoutant à l’ambiance  et le fait d’être « dedans », un guide de visite avec des dessins en relief permet  de se faire une idée concrète, des sculptures minérales de la cavité. joli paradoxe que cespectacle  à voir les yeux fermés

8) Repetto fait école

La marque de ballerines et chaussures de luxe Repetto, dont l'usine de fabrication est installée à Saint-Médard-d'Excideuil en Dordogne s’étend de  de 3 500 m2 supplémentaires.  Un investissement estimé à 2 millions d'euros va permettre de doubler la surface de production. A l’horizon avril 2012 et entend créer  150 postes d’ici 2015.  Reste le manque cruel de savoir faire aujourd’hui dans les métiers manuels. Est  programmée pour  octobre l’ouverture d'une école de formation avec des  retraités du secteur qui transmettront aux jeunes.  On n’est jamais si bien servi que par soi-même. De même,  le groupe Hammel dispose d’une école de vente. Question impertinente,  à quoi servent donc les lycées professionnels ? 


 

9) La  taxe qui inquiète  les Anglais

Le projet de création d’une taxe supplémentaire sur les résidences secondaires occupées moins de six mois par an inquiète en Dordogne  où notamment les 6300 Anglais résidents constituent désormais un  véritable poids économique.  

Le projet de loi de finances rectificatif entend compenser le manque à gagner induit part la réforme de l’impôt sur la fortune. La taxe représenterait environ 20% de la valeur locative des biens concernés.   Charles Gillooley, président de la FNAIM, fédération d’agents immobiliers  dénonce une mesure selon lui « contreproductive », les agents étant d’autant plus inquiets que le marché anglais a déjà subi des revers depuis deux ans en raison de la perte de pouvoir d’achat de la livre par rapport à l’euro.  Faut il préciser que le patron de la FNAIM Dordogne est Anglais ?  

 

10) Périgueux et son centre

 

Par dessus le marché, les plaintes s’égrènent sur la ville passée à gauche, comme Bergerac, lors des dernières consulatations.  L’opposition au maire  fait son travail d’opposition. elle est contre. Tout contre. Avec une pétition des commerçants contre le projet de centre commercial sur l’actuel parking Montaigne, par exemple. Il va s’effondrer sur les sous sols, ruiner les boutiques, provoquer un tsunami (tremblement de terre en Français non télévisuel)...... Comme ci ce n’était pas déjà fait par la grande distribution. Par contre, il peut  mettre en péril pour longtemps un projet il est vrai plus séduisant, même si darcosien, qui prévoyait le retour à la promenade des « boulus », de Gamenson à Francheville, en un parcours piéton, et une traversée du Palais de justice à la vieille ville, à la place des actuelles automobiles, et qui aurait relié et agréablement ouvert secteur sauvegardé et secteur XIXème. Le patron de Benetton, ex nouvelles Galeries, lance à qui qui veut l’entendre une idée qui pourrait réconcilier les deux : mettre le futur centre commercial aux Jets d’eau, là où Périgueux avait son ancien théâtre. Super, la polémique va changer de place.

 


 

 

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