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Le Périlgourdin

Le Périlgourdin

Le canard hebdo satirique du Périgord. Pour une information locale en ligne rieuse et partagée, loin des tristes monopoles. (https://leperilgourdinhebdo.over-blog.com/)


LIVRES. Retraité en ehpad, un récit de l’intérieur à parrot

Publié par leperilgourdin sur 28 Avril 2024, 17:17pm

Ma vie en Ehpad, par Yves Malaurie, chez Arka. Dans son livre « ma vie en Ehpad, pensionnaire à Parrot à Périgueux Yves Malaurie cite une letttre envoyée au président de la République sur la rigueur budgétaire qui ne frappe que les plus pauvres et enlève des moyens aux maisons de retraite. C’est la réponse des services, typique de la langue de bois politicienne qui vaut son pesant des cacahuètes. (Yves Malaurie, ma vie en Ehpad, éditions Arka 2019, 144 pages, 15 euros)

 

Les cheminots bradent leurs livres au Toulon.

SNCF, tout fout le camp.. La bibliothèque des ateliers de la SNCF ferme et liquide ses bouquins à un euro, ce qui a permis à certains de faire des affaires pendant les vacances d’hiver. Ben oui, il n’y a moins de trains et de cheminots, alors pourquoi des livres. En outre, côté voyageurs, la gare de Périgueux délivre, minimum syndical, des poèmes grands comme des tickets de carte de crédit, à une borne automatique pour patienter entre deux retards.

 

 

ECRITS VAINS.

La page bouquineuse du Périlgourdin

 

 Une encyclopédie historique des bistrots de Périgueux :

à la vôtre !

 

Le succès de cette bible sur les bistrots de Périgueux  aux approches de Noël 

avait  suscité une  réédition pour  répondre à la demande, et continue de se vendre et de faire parle de lui .

L’histoire des bistrots de Périgueux, un livre-guide aux mille adresses, par Michel Labussière

Périgueux, que sont nos bistrots devenus? Le journaliste retraité périgourdin Michel Labussière, répond à cette question dans un livre qui vient de sortir des presses de la Nouvelle Imprimerie Moderne.

 

À l’issue d’un exhaustif travail d’archives et de fourmi, il a relevé l’histoire, la succession des gérants et des anecdotes sur la bagatelle de quelque... mille adresses qui ont abrité à un moment ou un autre un bar, un comptoir, une buvette. Il a aussi en arpentant les rues de la capitale du Périgord, dont il propose aussi un circuit, traqué sur le terrain les traces de ceux qui avaient disparu, et interviewé quelques mémoires. De nombreuses photos dont certaines piochées dans les albums de famille illustrent cet ouvrage.

Au fil de ce relevé classé par quartiers et par rues, il a aussi dégagé des grandes lignes et thèmes qui font de cet ouvrage une véritable histoire des bistrots, et de Périgueux à travers ses bistrots, de l’époque gallo-romaine à nos jours. Les guerres, les migrations, la place des femmes, les faits divers, les changements de mode de vie qui ont fait disparaitre beaucoup d’établissements mais donnent une nouvelle vie à la centaine qui existe toujours, les crimes, la prostitution, comme le lien entre les bistrots dans le sport, la politique, le patrimoine. Le livre comporte également un index alphabétiques complet de toutes les adresses par rues, gérants et personnes citées.

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

Editions du Perce Oreille. 500 pages, 249 photos, 29 euros.

Il est dans les librairies de Périgueux,  mais  vous habitez la Dordogne, mais l’auteur se tient aussi à la disposition  de ses amis  Périgourdins  pour en apporter un exemplaire, le dédicacer et évoquer le sujet.

Tel 06 49 39 55 22 . Courriel: <mlabussiere@wanadoo.fr

SNCF, tout fout le camp, même les bouquins. La bibliothèque des ateliers de la SNCF ferme et liquide ses bouquins à un euro, ce qui a permis à certains de faire des affaires pendant les vacances d’hiver. Ben oui, il n’y a moins de trains et de cheminots, alors pourquoi des livres. En outre, côté voyageurs, la gare de Périgueux délivre, minimum syndical, des poèmes grands comme des tickets de carte de crédit, à une borne automatique pour patienter entre deux retards.

 

 

Derniers achats bouquins de fin d’année :

Cinq ouvrages du journaliste périgourdin Michel Labussière

 

« Une histoire de Périgueux à travers ses bars » , par Michel Labussière, suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui) . 500 pages, 249 photos, 29 euros.

En librairie et chez l’éditeur : Éditions du Perce-Oreille , le Chêne, la croix de Cazenac, 24220, Le Coux et Bigaroque. Tel 06 48 58 76 08. Courriel : contact@perceoreille.fr. Site pour commandes : https://www.perceoreille.fr/

 

« Le dictionnaire méchant – et gentil- du Périgord » par Michel Labussière. format 14x20, 316 pages, (19 euros). En librairie ou chez l’éditeur : PLB 10 rue du marché, 24260, Le Bugue. Courriel : editplb@orange.fr Tel 07 89 31 34 81. Site pour commandes: http://www.plbedit.eu

 

« Mai 68 en Périgord, que reste-il de nos amours », par Michel Labussière Format 24x21, 312 pages, 143 photos, portraits et illustrations, 25 euros. En librairie ou chez l’éditeur : Éditions du Perce-Oreille , le Chêne, la croix de Cazenac, 24220, Le Coux et Bigaroque. Tel 06 48 58 76 08. Courriel : contact@perceoreille.fr. Site pour commandes : https://www.perceoreille.fr/

 

Guide du Périgueux colonial et des communes proches. En collectif sous la direction de Jean-Marc Champeaux. Format 11x19, 130 pages illustrées, Éditions Syllepse, 10 euros. En librairie et chez l' éditeur (www.syllepse.net) . Par le collectif TTCP (Traque de traces coloniales en Périgord) Un guide de visite de Périgueux où des noms de rues, places et bâtiments, avec plaques voire statues célèbrent le colonialisme. De Bugeaud à Robert Lacoste, il devenait urgent, ce que la ville de Périgueux à commencé, d'expliciter le pourquoi de ces célébrations et sinon d'en déboulonner, d'en éclairer la part d'ombre. (Couverture José Correa)

«A quoi sert la presse» Essai pour un recyclage maximal de la pensée unique». Par michl Labussière, format 14x21 52 pages. Le recul humoristique d'un journaliste professionnel, expliquant que le journal est surtout utile non pas à le lire mais à l'utiliser en toutes circonstances (emballage, isolation, bricolage, création, habillement). Décapant, amusant, et pratique. Editiobns du périlgourdin, 5 euros, épuisé, en cours de réédition.

Les ouvrages

 

« Une histoire de Périgueux à travers ses bars ». Périgueux, que sont nos bistrots devenus? Le journaliste retraité périgourdin Michel Labussière, répond à cette question dans un livre qui vient de sortir des presses de la Nouvelle Imprimerie Moderne.

À l’issue d’un exhaustif travail d’archives et de fourmi, il a relevé l’histoire, la succession des gérants et des anecdotes sur la bagatelle de quelque... mille adresses qui ont abrité à un moment ou un autre un bar, un comptoir, une buvette. Il a aussi en arpentant les rues de la capitale du Périgord, dont il propose aussi un circuit, traqué sur le terrain les traces de ceux qui avaient disparu, et interviewé quelques mémoires. De nombreuses photos dont certaines piochées dans les albums de famille illustrent cet ouvrage.

Au fil de ce relevé classé par quartiers et par rues, il a aussi dégagé des grandes lignes et thèmes qui font de cet ouvrage une véritable histoire des bistrots, et de Périgueux à travers ses bistrots, de l’époque gallo-romaine à nos jours. Les guerres, les migrations, la place des femmes, les faits divers, les changements de mode de vie qui ont fait disparaitre beaucoup d’établissements mais donnent une nouvelle vie à la centaine qui existe toujours, les crimes, la prostitution, comme le lien entre les bistrots dans le sport, la politique, le patrimoine. Le livre comporte également un index alphabétiques complet de toutes les adresses par rues, gérants et personnes citées.

 

 

« Mai 68 en Dordogne, que reste-t-il de nos amours ? », par le journaliste Michel Labussière, est le récit de ce qui est passé sur le terrain et dans les têtes, et fait le point 50 ans après de ce qui en est resté est en allant chercher dans les archives et dans la mémoire des acteurs et témoins de cette époque et de ce qu'ils sont aujourd'hui. Ce livre est un... pavé de formidables évocations de ce qui constitua dans notre Périgord de vraies conquêtes, et de ce qui fut d'agitations parfois désordonnées, et de rêves parfois brisés, mais d'utopies jamais éteintes. Récits, souvenirs, témoignages, anecdotes, points de vue s'y succèdent, accompagnés de nombreuses photos d'époque. L'ouvrage est décliné en quatre parties : un historique de ce printemps pas comme les autres avec parallèle Dordogne -Paris au jour le jour ; des chapitres thématiques énumérant la situation et l'action des groupes en présence : syndicats, salariés, cheminots, lycéens, enseignants, femmes, partis politiques, associations, comités avec une description des grèves, occupations, manifestations, et discussions ; des témoins et acteurs de l'époque racontent ce qu'il étaient et faisaient alors et de ce qu'ils en ont retenu en « 68 portraits de mai 68 ; enfin, un abécédaire, de A comme amour à Z comme Zéro en passant par Ecologie, Police Sexe ou Religion livre des anecdotes révélatrices de ce que 68 a été et a changé dans tous les domaines de la vie quotidienne .

« Le dictionnaire méchant du Périgord » est le seul guide de ce type joyeusement anti-touristique, qu’on ait jamais osé éditer à ce jour. Les guides classiques citant 250 communes de Dordogne maximum, ce guide est le seul sysstématique à indiquer les curiosités de nos 557 communes historiques, ce qui fait que la majorité d’entre elles sont inédites. Chacune y est trairée dans l'ordre alphabétique en un trait amusé et cruel de quelques lignes.

Tout aussi décalée, une deuxième partie du livre intitulée « dictionnaire trop gentil », met ensuite du baume sur les 557 morsures en dévoilant autant de coups de cœur, et servant de guide systématiques à toutes les randonnées. Avec en prime, quelques mises au point malicieuses et documentées, comme par exemple le fait que la bataille de Castillon n'a pas eu lieu à Castillon et que l'entrée de la grotte de Rouffignac n'est pas à Rouffignac, ou que Montaigne publié ses Essais sur du papier de Nantheuil-de-Thiviers. .

 

 

Guide du Périgueux colonial et des communes proches. En collectif sous la direction de Jean-Marc Champeaux. Format 11x19, 130 pages illustrées, Éditions Syllepse, 10 euros. En librairie et chez l' éditeur (www.syllepse.net) . Par le collectif TTCP (Traque de traces coloniales en Périgord) Un guide de visite de Périgueux où des noms de rues, places et bâtiments, avec plaques voire statues célèbrent le colonialisme. De Bugeaud à Robert Lacoste, il devenait urgent, ce que la ville de Périgueux à commencé, d'expliciter le pourquoi de ces célébrations et sinon d'en déboulonner, d'en éclairer la part d'ombre. (Couverture José Correa)

 

 

 

 

 

 

 

«A quoi sert la presse» Essai pour un recyclage maximal de la pensée unique». Par michl Labussière, format 14x21 52 pages. Le recul humoristique d'un journaliste professionnel, expliquant que le journal est surtout utile non pas à le lire mais à l'utiliser en toutes circonstances (emballage, isolation, bricolage, création, habillement). Décapant, amusant, et pratique. Editions du périlgourdin, 5 euros, épuisé, en cours de réédition.

 

L'auteur

Michel Labussière est journaliste et Périgourdin. Il a notamment exercé de nombreuses années à la Dordogne Libre. Il a été membre du conseil d'institut et du conseil pédagogique de la filière journalisme de l'IUT de Bordeaux et membre du conseil d'administration de l'Institut de Journalisme de Bordeaux-Aquitaine. Aujourd'hui retraité et journaliste honoraire, il est entre autres collaborations le correspondant du journal le Monde en Dordogne. Licencié en histoire de l’art, il est également membre de la Société Historique et Archéologique du Périgord. Il est déjà l'auteur d'un essai et d' un guide décalés, «A quoi sert la presse?» (Editions du Périlgourdin), il a également illustré de ses photos le recueil de poésies ironiques «Périgueux ville de Merle» (Arka).

Périgueux, ville de Merle

Les haikus poétiques d'un périgourdin érudit

On ne présente plus André Merle, maçon, sculpteur, plasticien et passionné des arcanes du Périgord secret. Sous le titre provocateur de Périgueux ville de Merle, il livre 80 pages de poèmes illustrés par des photos sur les copins ordinaires et non touristiques sa ville préférée, avec ici une une mordante ironie, là un lyrisme débridé.

Périgueux ville de Merle, 15 euros. Commandes: emailk aquimedia@orange.fr et 06 49 39 55 22

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques autres écrivains  locaux

par ordre alphabétique


 

 


 

- Sont cités ici sans signalétique des auteurs locaux  ayant produit des ouvrages divers et variés.

 

- Suivent les noms d' écrivains ayant rapport avec le Périgord.

 

Aubarbier Jean-Luc. Histoires périgordines. Libraire sarladais à la retraite, élevé chez les jésuites. Très présent sur les les salons du livre régionaiux, il en a gardé l'amour pour les étagères bien remplies, en écrivant de très nombreux ouvrages sur fond d’histoire, ésotérisme, maçonnerie et autre templiers, avec des références locales pas toujours en accord avec les scientifiques. Blog: www.aubarbier.fr

Barbot Jonathan. Le Périgord en photos. C'est le travail aux éditions Geste aussi beau que subjectif, avec 170 photos grand format de monuments, paysages intérieurs et coups de cœur de ce photographe périgourdin. A retrouver sur : www.jonathanbarbot.com

 

Bertrand Guilaine. La volonté d'écrire. Ancienne salariée de la Caisse d Epargne, elle est en maison médicalisée à Ribérac après un AVC. Elle a lutté contre son handicap par la lecture et l’écriture. Elle est l'auteur du marathon du dictionnaire, quelque 155 histoires écrites, sous forme d'exercice de t style à partir de succession de lettres imposées par le dictionnaire. A découvrir en ligne, et peut être un jour en édition.

 

Bitard Bernard. Le livre du Marcel, 60 ans de spéléo. Depuis « le Périgord Souterrain » de Bernard Pierret et les découvertes du grand Pierre Vidal, un troisème nom de la spéléo départementale arrrive sur les étaghères. Les Bitard, fils de libraires de Périgueux sont au nombre de ces acteurs. Bernard vient d’écrire ce livre sur les explorations de son frère Marcel. A commander à Sanilhac pour 20 euros au 06 37 16 36 14 ou au courriel : crestyian@letexte.fr

 

Bonidon Brigitte. La timide écrivaine

Cette Trélissacoise a commencé d’apparaître sur les marchés du livre avec un ouvrage sur la timidité , où elle par l’elle même et des problèmes des timides. Ont suivi un recueil de poèmes et un roman chez une éditrice locale. Elle écrit aussi des chansons.

 

Brunaux Hervé. De l’or et les sardines. Passé par quelques études, et médias locaux et régionaux, ce Périgourdin né à Neuvic en 1964 qui fait aussi dans le publi-reprtage pour magazines gratuits, a préféré le statut de «poète et écrivain» qui lui vaut de participer à l’organisation événements comme le salon du livre de Champcevinel d’organiser le festival expoésie de Périgueux. Après son livre «De l’or et des sardines» qui re-raconte l’histoire bien connue de l’attaque d’un train d’or en Dordogne perndant la guerre., il en a rédigé une édition romancée pour diffusion le 29 novembre 2020 sur Radio-France . Hervé Brunaux, de l’or et les sardines. Le Rouergue 2013

 

Buisson Nelly. Suspenses de pays. Radieuse et attentive enseignante à la retraite, Nelly vit dans la région de Thiviers, un Périgord limousin qui sert souvent de cadre à ses romans: La maison au bout du village, Le jardin de ma mère, l’autre côté du chemin, Les simples de la St Jean, La Théière anglaise sont pour la plupart de gentils mystères non policiers où les héros sont face à un mystère à résoudre sur un personnage ou une situation. Editions Lucien Souny, région de Limoges.

 

Chadeuil Michel . L’auteur Périgord. Voilà un des rares seuls vrais auteurs de Dordogne. Michel Chadeuil est un des plus grands poètes et conteurs d’occitanie. Cet écrivain a fait l’objet d’un film, en occitan sous-titré en français, «Une pensée sauvage», par Patrick Lavaud. «J’ai refermé mon couteau» est parmi ses derniers ouvrages, un chef d’oeuvre d’ «ethnologie vicinale»

 

Chaygneaud-Dupuy Marion. L’alpiniste nettoyeuse. L’alpiniste Marion Chaygneaud Dupuy est née en 1980 en Dordogne, puis après un voyage en Inde y a étudié la méditation dans un monastère bouddhiste avant lancer une opération de nettoyage de l’Everest. Entrer dans le personnel de ramassage départemental pour vider les poubelles de la côte de Jor eut été trop simple . Elle explique à la télé, lors de la sortie de son livre, être issue d’une famille d’agriculteurs de Dordogne. De fait, des citadins ayant abandonné leurs emplois pour venir grossir les rangs des néo-ruraux qui mitent depuis l’après 68 les terres indigènes. Gilles Chaygneaud Dupuy fait dans les «légumes, melons, racines et tubercules» à Abjat. Hervé Chagneaud-Dupuy, consultant, écrit un blog politico -philosophant et a édité lui aussi un livre sur les... mots, illustré par... Raphaëlle Chaygneaud Dupuy. Marion Chaygneaud-Dupuy, respire, tu es vivante. Massot 2020.

 

Chevé Joëlle « L'Elysée au féminin » (Editions du rocher, 520 pages, 24 euros) A propos de son récent bouquin, cette historienne pigiste de magazines explique dans le Populaire du Centre que « Emmanuel Macron a été très habile. Face à la pétition contre le statut de Première Dame de son épouse, qui fait bopuger les lignes, il a répondu par une charte, entre le peuple Français et l'Elysée,qui n'est sanctifiée par aucune décision légale » . Bref, le Président de la République a contourné la loi. Comme ses prédécesseurs comme Chirac ou Sarkozy , des pièces jaunes gérées par l'Elysées à l'affaire des infirmières bulgares, avec des femmes qui exerçaient la politique sans mandat .

 

Dallemand Jean-Jacques. Cosmique troupier. Sa carte de visite le présente sérieusement «consul pour les cultures du royaume d’Araucanie». Ancien fourier de l’armée qui s’est mis à l’écriture à la retraite, il s’est rebaptisé d’Allemans, et s’annonce, aussi philosophe, écrivain exigeant , auteur de thèse , et critique littéraire… (sic) .

Moyennant quoi, parfois , préfacé par des voisins de bistrot, il a osé quelques écrits , où de cuistres citations parlent surtout de lui même et de ses fréquentations rêvées ou supposées. Et, carrément, des analyses de l’œuvre de Baudelaire et de Fénelon, que les bibliothèques universitaires attendaient sans doute avec impatience. Sûr de son sens critique et de son talent , doyen d’un comité Théodule intitulé en toute simplicité Académie des sciences, des beaux arts et des belles lettres du Périgord il a également créé un cercle des écrivains et un prix de la création en Dordogne.

 

Darignac Florence, la poésie publique

Ecrivaine publique autant que plume personnelle, inclassable et sensible. Elle a livré dans l' «L' Aube d'un nouveau jour» un travail initiatique, autocathartique personnel, ode à la renaissance, à l'amour et à la lumière partagés qui nous sort des monographies minérales et triviales autobiographies. On peut trouver son livre mais aussi la philosophie de ses écrits, ses services d'écrivaine publique, ses coups de cœur et son actualité

 

De Caurel Michel, le blues en Périgord Noir.

D'Eyliac, et Robert de son vrai nom, mais qui a pris le nom de son village natal (année 1949) de la région de Reims pour signer ses livres. En cours, une trilogie au Geste Noir dont le premier volume «Le Blues du Périgord Noir» est paru. Les deux autres sont Périgord Rhapsodie et Symphonie Périgord, tout un programme sonore. Il a également commis des “Fables de mon poulailler” illustré par Paulette Ténèze.

 

Delaire-Gernigon-Nans. La couleur des coquelicots . Caroline est née en Dordogne, près de Sarlat. Elle raconte dans son livre comment ses parents élevaient et gavaient des oies pour le foie gras, le confit et tout ce que l’on pouvait faire avec la viande. Le gavage était le travail des femmes dans la ferme de ses parents qui en employaient plusieurs pour la saison. Assise sur une chaise basse la gaveuse avait près d’elle un crible de maïs et un seau d’eau, elle se servait d’un petit entonnoir et d’un petit bâton rond et poli. ( Roman Edilivr(es) .

 

Delrieux Gabriel. Mémoires d’un instituteur. (Autoédition en 2021 par son petit-fils, Bernard Lavenne)

Ce livre est une retranscription par Bernard Lavenne et du service « A la marge » des éditions du

Perce Oreille, en seulement quarante exemplaires, des cahiers de son grand-père GabrielDelrieux, maire de Beaussac, franc-maçon, ancien de 14 et instituteur modèle, qui suivit également de près le procès des assassins de Hautefaye.

Ces mémoires, d'une grande sobriété, sont celles d'un honnête homme ,on dirait aujourd'hui "un mec bien". Comme beaucoup il en parle sobrement,ne se donnant pas le beau rôle.

Le témoignage maçonnique de ton grand père est émouvant car il a subi les conséquences de son engagement mais ce qui transparait surtout c'est le bonheur fraternel et spirituel qu'il ressentait. Un peu têtu le bonhomme, et pas dégonflé, car à peine réintégré dans ses fonctions d'instit et pour remercier le maréchal et la kommandantur il s'engage dans le groupe de Mareuil alors qu'il était repéré comme franc-mac.

M. Lavenne peut, à la demande de bibliothèques ou de privés, faire parvenir un exemplaire ou une copie de ces écrits. Contact : courriel bernardlavenne@orange.fr Tel 07 50 57 87 13

Deltreuil, Jean-Claude l'agriculteur et le peuple . Eleveur de vaches et producteur de blé en Dordogne, Jean-Claude Deltreuil a écrit un livre ux éditions Sydney Laurent, dans lequel il raconte sa conversion au bio au GAEC des Biobeef à Fanlac avec son épouse. Il évoque l’exode rural, avec la «déferlante des productions industrielles sans main-d’œuvre», ajoute que la cupidité va complètement dévaster la planète. Puisse-il être tre lu, et surtout entendu, avant que la Chambre d’agriculture ne lance une fatwa contre lui…

Dupuy Fernand. L’albine. Scènes de la vie en LMimousin et en Périgord vert. Fayard 1977. Fils de paysan, instituteur, Résistant, devenu député communiste du Val de Marne(Choisy) , défenseur de la culture, de la langue locale et du vivre au pays. Au travers du personnage réeel de l’Albine, au lieudit La Chabane, raconte les travaux et les jours à la campagne au XXè siècle. Témoignage intelligent de première main entre piégut, Jumilhac et saint-Yrieix: l’histoire avec la bande à Burgou le bandit «justicier», la veillée, les supersitions, les jeux d’enfants, les foires, lecuré et l’instit, le braconneur, la gastronomie, les travaux et les saisons des champs, les vieux métiers, la politique au village, la guerres, le massacre d’Oradour, et un hymne à la nature.

Dousseau Aurélie, fantastique et merveilleux. . Passionnée depuis son plus jeune âge par la littérature, la douce et diaphane Aurélie est diplômée d'une licence de Lettres… Modernes. Les univers du fantastique et du merveilleux ont toujours suscité son intérêt et enrichi son imaginaire. C'est donc tout naturellement qu'elle a commencé l'écriture d'une trilogie découlant de ces deux genres littéraires qu'elle affectionne.
Son roman
Darknageddon : Un rêve étrange et inquiétant trouble les nuits d'Angélina Khynstal, âgée de dix-sept ans, depuis sa plus tendre enfance : sous les traits de la petite fille qu'elle était autrefois, elle court dans une forêt sombre pour échapper à des poursuivants inconnus et découvre alors une galerie creusée dans un tronc d'arbre, qu'elle décide d'emprunter. Une seule personne peut l'aider à résoudre le mystère de ce rêve incessant : Kieran Aveylhan. De nombreuses rumeurs inquiétantes circulent sur cet homme marginalisé, pratiquant la sorcellerie. La rencontre avec Kieran va faire basculer Angélina dans un univers hostile et terrifiant, où de multiples révélations douloureuses ne cesseront de se succéder.
Darknageddon, Tome 1 : A l'orée des ténèbres est disponible sur http://www.amazon.fr et   http://www.booknode.com


Even Katia , Le petit derrière de l’histoire. Bande dessinée libertine. L’auteure est de Sainte Mondane, près du château de Fénelon dont elle rappelle qu’elle en serait descendante.

François Patrick. Contrepéteur de pays. Enfileur de calembours à Escoire. Autant donc lui laisser la parole: «J’ai attendu la mort de Staline pour naître doucement le 18 Juin de cette année-là, sous le signe du baiser, puisque le 18 Juin c’est aussi le jour de la pelle…
Tombé dans la marmite de la rigolade tout petit, je me suis nourri des pensées de mes maîtres que sont Alphonse Allais, Pierre Dac, Francis Blanche, Frédéric Dard, Pierre Desproges, Coluche, Raymond Devos et les amoureux des mots comme Brassens, Lapointe ou Nougaro puisqu’il est bien connu que le juste emploi des bons mots rendent les cris vains.
Bien entendu je suis un grand adepte du jeu de mollets… et j’ai toujours été, dans ma vie professionnelle ou privée, à l’école ou dans mes activités associatives et même au conseil municipal, le comique de la bande, le poil à gratter, le fou du roi.
Puis j’ai découvert le contrepet et je me suis bien marré… Champion départemental poussins de ping-pong buccal, je suis également un spécialiste du péclouilleur à manette et un grand défenseur du strombic à poil dur.
Signe particulier : je ne porte plus la cravate depuis que Pierre Dac a dit que cet accessoire servait uniquement à indiquer la direction du cerveau de l’homme…

Je vous invite sur mon blog http://www.francoilepatou.fr pour y découvrir mes écrits :
Le Palmier, La poule au mot, Une époque épique 1914-1922, Planète mère, Bienvenue sur Séléné , Terre d’écueils…

Galy Jean-Marie. Le Périgord dans la course au parlement. (Auto édidion, imprimerie
Réjou Périgueux 1987).
Who’s-who nstructif de 326 candidats de 1936 à 1986, et liste des députés et sénate!rs depuis l’existence des deux assemblées (révolution française). Lauteur, filsd’agriculteurs a fait partie de la rédaction Dordogne du Populaire du Centre de de l’hebdomadaire d’agriculteur de la Dordogne. Entre les lignes de cette liste exhaustive utile aux chercheurs, on trouve de riches figures comme, le Montignacois Félix Gorse qui ne decueillit aucune voix, même pas la sienne en Sarladais en 1978. Il faut dire qu’il était en concurrence notamment avec un Marcel Terrusse, de Sarlat, qui était en toute simplicité, avec son é^puse pour suppléante, candidat du « mouvement pour la géniocratie » (le pouvoir aux génies). Tout aussi instructif est le maire gaulliste de Périgueux Yves Guéna, qui en 1986, avant d’être réélu député, s’était déclaré favorable au rétablissement de la peine de mort « pour les auteurs des crimes les plus graves et les plus odieux ».

 

Gautron Georges . «Les pavés sont durs aux âmes grises». Ancien président des Restos du Coeur de Dordogne et accessoirement ancien chef de service confortable mais de gôche au Conseil départemental, il a mis en scène une histoire d’amitié et d’amour dans le milieu des SDF, qu’il connaît bien. D’un œil extérieur.


 

Gillot Jean-Jacques, postier historique. Retraité de la poste après avoir été refoulé à un concours d’inspecteurs de police, il pointe, après avoir pointé les facteurs, et trouvé le temps de faire des études d’histoire, les acteurs des heures troubles de la seconde guerre mondiale en Dordogne, qui le fascine. Attaché notamment à relativiser le rôle des gaullistes et des communistes dans la résistance. Ce qui lui vaut quelques inimitiés chez les anciens combattants et les historiens.

Girardy Claudine (sous la direction de). Carte archéologique de la Gaule, Périgueux 24/2. Edition : Académie des inscriptions et des Belles lettres, ministères education nationale, recherche, culture, Maison des Sciences de l’Hommre2013) . Un vrai point sur le Périgueux Gallo-Romain et ses vestiges. Bien des « auteurs » de « guides » de Périgueux aux approximations fantaisistes ne l’ont apparemment pas lu.

 

Gires Francis, les trésors oubliés de la physique. . Encyclopédie des instruments de l'enseignement de la physique du XVIIè au milieu du XXème siècle. Trois volumes, 5 kilos, mille fiches, 100 euros, il faut aimer. Mais c'est à la fois une vraie somme et une petite merveille de beautés. On y retrouve les magnifiques objets de laiton et de verre, de la cage de Faraday au disque de Newton, avec mode d'emploi, pour apprendre la physique par l'expérimentation directe, et pas en ingurgitant des vérités révélées par des profs wikipedia. En plus, l'auteur, qui fut prof à Saint Jo, a sauvé de la décharge les trésors oubliés dans les greniers de nos lycées. On peut ainsi en admirer dans une salle de B de B à Périgueux.

Commandes: Le Périlgourdin email: aquimedia@orange.fr et 06 49 39 55 22

et association aseiste: http://www.aseiste.org où l'on peut voir tout le catalogue

Guttierez Lucas, le coiffeur romancier. Né en 2000 et coiffeur de Saint-Amand de Belvès, auteur d'un premier roman style aventure, merveilleux et tragique, «L'enfant de la pénombre»

 

Jouany Virginie. Petit cœur d'opium. Roman à partir du vrai passage d'un empereur d'Asie en Périgord (Editions Cairn) et de Joséphine Baker. Après avoir fait un peu tous les métiers, et venant de région parisienne, Virginie Jouany s'est découverte épicière à Thonac, village où elle a écrit des tranches de vie de ses concitoyens, et écrivaine. On lui doit précédemment entre autres « Les secrets de Reignac ». (Editions Arka, de statut associatif, à compte d'auteur).

 

Labrousse Georges, un retraité qui parle guerre.

Georges Labrousse occupe sa retraite à écrire. On lui doit des récits et biographie sur la vie de nos aieux comme «Les yeux de Nina ou la ;vie paysanne avant 14-18» et «Justin Descombes, paysan périgourdin, poilu de 14-18». Il a aussi osé en remontant le temps un réciot «quand néanderthaml rencontre cro-magnon». Il est aussi l'auteur d'un ouvrage d'évocation historique, «Le Périgord d'une guerre à l'autre (1914-1945), les Dordognots s'avérant toujours friands de la seconde guerre mondiale sur leur territoire. Contact: pecabrier@wanadoo.fr.

 

Labussière Michel. Journaliste d’ultra terroir. Retraité du grouype Sud-Ouest (Dordogne Libre), correspondant du Monde en Dordogne. Auteur d’un dictionnaire méchant du Périgord et d’une histoire de Mai 68 en Dordogne . Mais sur la Dordogne, ce qui limite sérieusement le sujet.

Lagorce Guy. « Ne pleure pas ». Boxe entre Paris et la Bachellerie. Cet auteur né en 1937 à la Bachellerie, fils du boulanger local a filé en Sorbonne, droit et psy, avant de devenir journaliste à l’Equipe et rédac chef adjoint à France Soir. « Ne pleure pas », qui a été porté à l’écran, est l’histoire d’un boxeur et de son frère entre Paris et la Dordogne. (Grasset 1976).

 

Lahieyte, David, et le combat du combat du Nord Dordogne. David Lahieyte , de Saint-Pierre-de-Côle a dressé dans un document associatif la liste des membres ds FTPF Dordogne Nord. Avec entre autres sources le service historique de la Défense. Il livre aussi sur cette période de la résistance dans secteur, des témoignages dont celui du vétéran André Barruche. Disponible chez l’auteur.

Lahuppe Sylvie, l'écrivaine éditrice. C'est en cherchant vainement un éditeur national ou local pour construite et diffuser ses livres en France que cette pulpeuse autricea eu l'idée de sa propre maison d'édition au lieudit Calot à Saint-Cernin -de l'Herm, à la disposition des plumitifs de Dordogne, sous le nom éthéré de «Chant de l'Etoile”. Tel 06 89 47 58 46. email <leseditionsduchantdeletoile@gmail.com>

 

Lavrilleux Jérôme. « Pour une fois il n’y avait pas d’argent liquide »  (2022). Jérôme Lavrilleux décrit l’UMP et son  univers impitoyable  dans un livre. Ce que l’on ne l’a pas entendu dire quand il était du sérail. L’ancien condamné de l’affaitre Bygmalion (campagne Sarkozy) est désormais propriétaire d’ un gîte à Abjat-sur-Bandiat, en Nontronnais. On l’ espère meilleur giteur et écrivain que politicien...

 

Leconte Gérard et Bermont-Picot Evelyne. Les abbayes et prieurés du Périgord. Editions GLI 2017. Répertorie et décrit les édifices existants et disparus (76 encore debout sur 204 inventoriés). Marque pages astucieux intégré avec fenêtre pour vérifire le nombre d’or sur le terrain.

 

Linfort Jean-Michel. Le sous-préfet au pinceau. Ancien fonctionnaire émargeant à la retraite au grade de sous-préfet , il s’occupe entre une écriture alambiquement discursive et le pinceau itou , avec pour principale source d’inspiration la disparition du monde paysan dont il est issu. On lui doit notamment Le Périgord des Peintres, gros ouvrage dans lequel il donne ses impressions sur les autres barbouilleurs du cru.

 

Loiseau Michel. Délire documentaire et petits mickeys. Se dit dessinateur. Mais les Motocyclettes Farfelues de cet habitant d'Azerat sont accompagnés de textes aussi brillamment documentés que férocement décalés, un humour à retrouver sur «le blog qui nuit grave», où l'on apprend comment fabriquer un arc, se promener dans les questions philosophiques ou réparer soi même un ordinateur avec une érudition aussi impressionnante que tempérée d'un humour à froid d’un nihilisme positif. https://blog.michel-loiseau.fr/

 

Maille David. Les chroniques du Vent. L’écrivain vannier. Les visiteurs du salon du livre et des associations de montpon ont découvert en 2021 David Maille qui écrit des poèmes et des récits sur marqués par son peuple. Gitan d’origine, il propose des écrits autoédités dont la franchise et la naïveté sont touchants. Mais il travaille aussi surtout avec les mains, ayant hérité des ses ascendants l’art de l’osier, il produit ainsi des objets dans sa Vannerie de l’Isle, où l’on trouve ainsi à lire et à tresser. Tel 07 62 46 95 89.

 

Malaurie Yves. L’auteur résident qui secoue la maison de retraite Parrot.

Un résident de la maison de retraite Parrot à Périgueux raconte sa vie au quotidien. Yves Malaurie 89 ans, militant humaniste et éclairé de toujours, souligne le manque de moyens de personnels dévoués et épuisés. Que le gouvernement actuel abandonne le public pour laisser le champ libre aux groupes faiseurs d’argent ne surprendra que les naïfs. Mais ce bouquin sans acrimonie est salutaire, de la part de l’ancien postier à qui l’on doit déjà le fameux « Nous étions pauvres mais pas malheureux » qui évoque notamment l’ancien quartier du Toulon de Périgueux. Il s’exprime aussI dans le livre de Michel Labussière « Mai 68 en Périgord Extrait : « 

 

Malaurie Yves 37 ans en mai 68. Postier au centre de tri de Périgueux

 

«  J'avais été postier au tri roulant, à Austerlitz, et syndicaliste, avant de revenir au centre de Périgueux. C'est dire que je n'ai pas découvert le militantisme avec mai 68. Le vieux centre de tri, dans une impasse était peu adapté à l'époque. Certaines pratiques aussi étaient vieillotes. Exemple, quand je suis arrivé, je ne connaissais pas le député Yves Guéna, qui était aussi notre ministre, et venait souvent apporter lui même son courrier et le remettre de la main à la main à un postier, sans passer la la boîte à lettres. Un jour j'étais là et j'ai dit non, il a fait demi-tour sans rien dire et est allé aux boîtes comme tout le monde. Un collègue a assisté à la scène, effaré. Une fois Guéna parti, il me dit, «Tu sais qui tu as remis en place?»

Hors des jours de grève, je ne suis pas allé aux manifestations, d'une part parce que j'étais en train de m'installer, ayant acheté une maison «loi Loucheur» au Toulon, le quartier des cheminots de Périgueux, et surtout parce que je travaillais de nuit et que j'avais besoin de me reposer la journée.

Il y avait des revendications qui montaient , cependant Mai 68 ici a surpris tout le monde. La révolte étudiante n'a pas été soutenue au départ par les syndicats. Ce n'est que le 11 mai que l'intersyndicale décidé la grève du 13. Le 18, elle était devenue complète, et très suivie chez nous, car les bureaux gare étaient à la pointe dans les mouvements sociaux des PTT. Les acquis de mai ont été formidables et importants, Le gouvernement, à Grenelle, a lâché davantage en une nuit qu'ilsne l'aurait fait normalement en dix ans. Après 68, on a notamment eu un nouveau centre de tri, le travail y a été nettement moins pénible. Mais rien n'est jamais gagné, j'ai donc continué à militer après dans l'associatif, l'humanitaire, le syndicat et en politique. » 

 

Yves est devenu secrétaire de la section syndicale CGT du tri, de la section du parti socialiste de Périgueux. président de l'association d'initiatives et de conférences populaire CREER, et des soirées du cœur de Dordogne. A la maison de retraite où il s'est retiré, il est devenu … président du conseil de la vie sociale pour «porter la parole» des résidents.

Yves Malaurie, «Ma vie en ehpad». Arka, 2020.

 

Martegoute Jean-Claude. La science des arbres et des plantes. Spécialiste de la flore en Dordogne, Ancien professeur au lycée agricole, de copuloubnieix, Jean-Claude Martegoutte a livré deux ouvrages parmi les plus pertinents sur la nature. «L’arbre et la forêt en Périgord» (PLB 2015), mais dont la portée vaut pour tous les arbres e de nos pays et «les plantes de Causses et des truffières» (2002) mais aussi «Les plantes de Dordogne (2015) . Un travail scientifique des sommes de référence, autant qu’accessibles et attrayantes. .

 

Mespoulède Marie Françoise. Poésie et souvenirs cinéma. Marie Françoise Mespoulède, poétesse périgourdine , et auteur d'Evanescences, de fabulettes pour enfants, et de l'Absence, évoque aussi dans son œuvre le travail du cinéaste périgourdin Claude sarlat dont elle fut la scripte et la compagne. Dans «l'Envers du décor», qui évoque la vie de l'auteur de quelque huit films autoproduits. L'auteur de la porte des disparus qui fut cameraman à France 3 n'a jamais cessé, jusqu'à sa disparition en 2007 de créer des fictions qui sont autant d'odes à son Périgord. A retrouver sur sa page https://fr-fr.facebook.com/mariefrancoise.mespoulede

 

Meynard Jean-Pierre. Ecrits neuvicois. Enseignant à la retraite. Né le 29/11/1942 à Neuvic sur l'Isle ). Hier directeur d’école, aujourd’hui auteur, depuis 2012, il a écrit plusieurs poèmees et ouvrages de souvenirs de son époque: Ma plume en valsant,  Au pays d’un grand enfant, Voyage au travers du temps (Balade poétique en pays de Neuvic), Histoires racontées au vieux pigeonnier parus aux Editions du net http://www.leseditionsdunet.com
Ce qu'il en dit: «Histoires racontées au vieux château. Publié par  Esa Editions, reprend certains passages des œuvres précédentes. Il s’agit d’une série de textes indépendants les uns des autres. Il retrace des histoires d'enfance, redonne vie à des personnages truculents ou héroïques, qui bien que leurs noms furent ignorés de la grande histoire, marquèrent leur époque à un moment donné, dans un instant donné. 
Souvenirs et portraits baignent dans l'atmosphère des années qui marquèrent la fin d'une certaine façon de vivre, la disparition de traditions et valeurs. Il décrit aussi mon amour pour notre belle région, ses paysages, ses coins secrets, ses histoires d'amour.
Les problèmes du monde actuel apparaissent aussi .Violence, drogue, sont abordées à partir d'histoires vraies. Mon but n'est pas d'apporter des réponses, mais d'inviter le lecteur à réfléchir.
Confrontations de deux époques, de deux modes de vie. J'écris en fonction de mes ressentis, modestement, mais avec le souci de la vérité, de l'authenticité des histoires et des personnages.
C'est un ouvrage qui se démarque des canons essentiels de l'écriture. Textes variés et courts, dans un langage poétique simple, ou chacun peut se retrouver et tel un peintre les poser par petites touches sur la toile de sa vie.
J'ai écrit ce livre simplement, sans rien cacher, pour que toutes les générations puissent le lire et qui sait y confronter leurs modes de vie et leurs façons de penser. Le progrès ne vaut que par le dialogue, alors j'essaie modestement de l'installer. Je l'ai écrit aussi parce qu'ancien directeur d'école, j'ai vu la souffrance d'enfants maltraités… Une partie de mes droits, aussi faible soit elle, sera reversée au profit de l'enfance maltraitée.»
Vous pouvez me joindre à cette adresse :
jean-pierre_meynard@orange.fr

Morvandiau. D’Algérie. Souvenirs de famille entre Périgueux et la douloureuse histoire de la FrançAlgérie. Cette bande dessinée dont l’auteur évoque ses aieux Périgourdins, et évoque aussi bien le pont des Barris que celui de Constantine erst êut être l synthèse la plus caire qu’on ait faite sur l’histoire Franco-algérienne, ses espoirs et ses blessures, de la conquête à l’indépendance et à la situation toujours fuistrante et amère de l’orée du XXIè siècle. Et ce, simplement au travers de la mémoire subjective d’une famille, parallèlement à une documentation objective. A elle seule, cette Bd vaut tous les débats brouillons qu’on vit ici ou là. Côté formel, l’auteur a réussi le tour de force de faire entrer dans un format moyen et les paysages et un texte relativement dense, grâce à un découpage particulier qui parfois découpe les grandes images en petits modules et les barre, jusqu’à parfpis cacher un visage pour mieux garder la respiration et la dimension d’ensemble. comme dans le portrait d’aBd el Kader (Le Monte en L’air, 2020)

 

Les Barris par Morvandiau


 

OHL Jean-Pierre. Landais d’origine, né en 1959libraire et ancien formateur des métiers du livre à Bordeaux. Influencé par Dickens au travers de son frère l’écrivain Michel Ohl. Résident à Borrèze, écrit des biographies, et romans souvent à parfum policier, «Le chemin du diable, Monsisur Dick ou le dixième livre...

 

Parisis Jean-Marc. Les inoubliables. La rafle de la Bachellerie, en mémoire sensible. (Flammarion 2014). Le titre est d’une évidence aussi simple que la photo de couverture des 5 enfants juifs qui nous regardent. Et pour cause. L’auteur, qui passa ses étés d’enfance à la Bachellerie, en Dordogne, la trouva par hasard, et il fut percuté par le parallèle entre son village des jours heureux, et des horreurs qui s’y déroulèrent auparavant, et dont on parle peu. Son enquête le mena vers des maisons et des champs où passa, avant lui, cette fratrie raflée et déportée. Le 30 mars 1944, il y eut aussi 10 fusillés adultes dont 6 juifs, et le château de Rastignac fut incendié. La division das Reich avait semé la mort entre autres ici où se croyaient à l’abri 90 des 80 000 alsaciens évacués en Dordogne au début de la guerre. Dans cette mémoire sensibles des lieux à double détente, également aidé par le journal d’ un des survivants, cet écrivain Bachellier (comme Guy Lagorce, belle richesse littéraire sur cette commune), nous fait un périple contre l’oubli dont la vraie sensibilité et l’honnête recul nous change de bien des publications pleureuses ou imprécatrices sur cette période. Ce n’est plus là un récit et ouvrage de devoir mais d’évidence de mémoire qu’il nous propose là. Chapeau. Grâce à lui, plus encore que dans la pierre locale où est gravée l’événement, ils sont en effet désormais des « inoubliables », et toujours enfants.


 

Penaud Guy. Prolixe policier à la retraite. Il a qui a gardé de son métier un amour du copié-collé des archives, ce qui lui a permis de sortir plusieurs ouvrages sur la guerre, la résistance, et quelques affaires judiciaires du crime d’Escoire à l’affaire Sezneck. Sur lesquels, au grad dam des historiens et juges, il dit énoncer la vérité.

Rolli Patrice , historien de la guerre. Enfin un véritable historien sur la seconde guerre en Dordogne. Ce qui nous change des autres. Boulazacois natif de Mussidan est l'auteur de «La phalange africaine en Dordogne» aux éditions «L'histoire en partage» , sa propre maison d'édition. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Il y traite de l'alliance entre pègre et nazis. Ni politicien ou porte parole partisan, ni matateur, flic ou postier, ce chercheur qui va aux sources change de ce qui a été furieusement édité jauparavant en Dordogne par divers fans de la deuxième guerre mondiale, dont il est spécialiste. Il a aussi notamment écrit «Du sang et des larmes» sur la Résistance, «L'Ocupation allemande en Périgord», et «Le Périgord dans la deuxième guerre mondiale» qui sont enfin des références objectives.

A l'image d'un autre historien du Périgord, Jean-François Gareyte sur l'histoire du roi périgourdin d'Araucanie, ila mis fin à divers délires précédents en allant directement aux sources jusqu'au delà de nos frontières. Pour en savoir plus, voir son site https://www.histoire-en-partage.co

 

Signol Christian. La Rivière Espérance. Une littérature «briviste». Trilogie saga d’une famille de bateliers sur la Dordogne, de Spontours à Bordeaux, avec de nombreuses évocations du Périgord entre Groléjac et Bergerac. Joies et difficultés des bateliers qui descendent le bois et remontent le sel, et le vin, évocation des bûcherons et métiers du flottage et du travail bois de la haute vallée, problèmes durant l’empire, et leur effacement devant l’avènement du train. Romance et évocation historique face à lire et populaire qui a fait l’objet d’une série télé, dans le style de ce qu’on appela «l’école de Brive», composée d’autodicates de province. L’auteur né en 1956 dans le Lot et salarié dans un servid ce administratif est typique de ce style de la fin du XXè siècle. Evocation plus qu’analyse de la région, histoires sentimentales et familiales et description des travaux des divers métiers d’antan, résistance des hommes simples face au système (c’est alors les républicains contre l’empire et les anciens en bute aux méthodes modernes). Ce sous-Giono matiné d’Eugène leRoy à la sauce Limousine a connu sous diverses lumes, beaucoup de succès du vivant des auteurs. Claude Michelet en fut un autre exemple. La trilogie reste cependant une bonne évocation de la vie des anciens bateliers. (Plus sur la batellerie: la bibliographie en fin d’ouvrage dont «Un fleuve et des hommes» de l’historienne Anne-Marie Cocula, Tallandier 1981. Pour le témoignage de descendants, «la Dordogne du Temps des Bateliers de Jacques Reix, Fanlac1979)

 

Testut Michel. Odiste Périgourdin. Plumitif et people local. Salarié d'une agence publicitaire à la retraite. Notable qui écrit, ce qui est exactement le contraire d'un écrivain notable. Diverses odes au Périgord, sur la vie passée et les traditions , la gastronomie, les paysages, la vie quotidienne de l'après-guerre et le bon vieux temps. A écrit une ode à sa propre maison, laissant à une de ses relations le soin d'en écrrire une sur sa personne. Par modestie sans doute. Pour en savoir plus, taper son nom, souvent cité, sur moteur de recherche.


 

Thanillag Galiath Des seventies concernantes. Même si on n’est pas spécialement poésie, les vers libres de cette vie concernée se lisent d’un trait. L’anagramme quasi-transparent de l’auteur qui bourlingua mais demeure aujourd’hui entre Tresses (33) balade Château l’Evêque voile une pudeur sensible et autobiographique autant qu’amoureusement et poliquement universelle d’un poète engagé, dans sa tête et dans son cœur. On s’étonne notamment, dans ces poèmes datés de 1964 à 2019, de la qualité des œuvres de l’adolescence. C’est bon, çà se confirme, et on s’y retrouve dans des états et des débats intérieurs plus suggérés qu’étalés, on s’y reconnaît, avec étonnement là encore. Les légèretés-nostalgie de certains moments, la gravité de ce qui se passe en soi et autour, sans pleurer ni baisser les bras, et l’œuvre-filage d’une vie avec un trou de 30 ans, peut être imposé par la vie dite active. Foi qui doute d’un rêveur lucide, que même les crimes de l’exploitation capitaliste désespèrent à peine. Le secret de cette capacité à supporter les hommes et aimer les femmes de loin et de près à la fois, comme dans la physique quantique est sans doute dans l’exergue :

Aux questions indiscrètes/D’un lecteur inconnu/La poésie/ Parfois/suggère avec pudeur/De discrètes réponses.

Galiath Thanilag, Au travers de Septante. Poèmes 1964-2019. Autoédition CopyMedia. 200 Pages 10 euros. En vente uniquement chez Marbot à Périgueux. Contact auteur : alain.galinat@gmail.com

 

Les monographies.

Elles sont innombrables, chaque clocher ayant souvent son historien, dont les meilleurs sont primés en Dordpogne par le concours des «clochers d'or». Le plus simple est de taper sur un moteur de recherche ou d'aller dans le rayon des bibliothèques vers le nom de la commune ou du canton qui vous intéresse, et une monographie apparaîtra très souvent sur l'étagère ou dans la liste des sites proposés

Exemples : Le canton de Salignac, tomes I et II, MonographiesDr Paul Vilatte, Le Livre d'histoire, 2007; Parmi les plus intéressantes, , on peut citer celle du Change par Michel Charenton, très diverse et sympa, et Parmi les meilleures, on peut citer celle du Change et celle de Savignac-les-Eglises

et celle de Savignac-les-Eglises parue aux éditions du Perce-Oreille

 

 

 


Nos célébrités

érigord, terre de lettres

Les dinosaures du passé

 

 

 

Bloy Léon. Grognon réac et méchant comme on a en a beaucoup dans nos campagnes. En moins talentueux .

De Peyrebrune, Georges. Écrivaine féministe et républicaine du XIXe siècle née en Périgord, elle n’était pas aristocrate, mais elle est née en 1841, dans le hameau de Peyrebrune sur la commune de Sainte Orse où se trouve un gros rocher noir. Ce patronyme lui a été acheté, comme la loi le permettait alors, par son père, Georges Johnston, châtelain à Granges-d’Ans, qui était vraisemblblement son père

La Boétie.

Jeune homme prometteur mais fainéant vite envolé. Sa grande œuvre fait quelques feuillets

 

Fénelon. Personne ne l’a lu ici. Juste retour des choses puisqu’il a fui le périfgord pour les lumières parisiennes .

Montaigne (Michel de... entre deux crises de goutte et de mauvais calculs, n’a jamais produit que des essais non transformés depuis le XVIème siècle.

 

Rachilde. S’ennuyant dans sa grosse maison familale de Château l’Evêque, a fait scandale à Paris par des publications osées pour l’époque, ennuyeuses aujourd’hui.

Les "vrais" Ecrivains et Périgord

Des lieux et des citations

Ils l’ont citée sont nés en Périgord, y ont vécu un temps ou y sont passés lors d’un séjour qui les a marqués. Les écrivains et auteurs jalonnent l’histoire de notre département.


 

Intro historique: Ecrivains et sites de Dordogne

 

Ils sont nés en Périgord, y ont vécu un temps ou y sont passés lors d’un séjour qui les a marqués. Les écrivains célèbres jalonnent l’histoire de notre département, de Bertran de Born, le doyen, à Jean-Paul Sartre le révolté et l’antimémoriel Malraux en passant par Montaigne, notre indépassable icône dot la pholosophie universelle et humaniste épouse tant celle du pays

Il n’est pas question dans cette évocation, des écrivains d’occasion qui furent légion sous prétexte de terroir propice, même s’ils ont davantage rempli les médias locaux que leurs ilmlustres prédécesseurs. (voir partie 3)

Le plus ancien d’entre eux est sans nul doute le célèbre troubadour Bertran de Born, seigneur d’Hautefort qui serait né en l’an 1140 sur la commune de Salagnac. Connu pour glorifier l’amour et la guerre, il fut mêlé aux luttes opposant les fils d’Henri II Plantagenêt. Après la mort de Richard Cœur de Lion, il renonça aux intrigues politiques ainsi qu’à la guerre, et finit par se retirer à l’abbaye de Dalon, à Saint-Trie où il termina sa vie.

Mais c’est surtout la Renaissance qui fut propice à l’éclosion de la littérature en Dordogne. Ainsi, Pierre de Bourdeille (1540-1614), dit Brantôme, se fit connaître pour ses écrits « légers » relatant sa vie de courtisan et de soldat.

Plus connu, le philosophe et poète Étienne de La Boétie (1530-1563) est né à Sarlat dans une jolie bâtisse qu’il est encore possible d’admirer aujourd’hui. L’auteur du « Discours de la servitude volontaire » était un proche de Michel de Montaigne, qui reste sans doute le plus célèbre des écrivains périgordins. L’auteur des « Essais » est né en 1533 dans le château qui porte son nom, à la frontière entre la Gironde et la Dordogne, à 7 km au nord de Castillon-la-Bataille. Les amateurs pourront visiter la tour historique où Montaigne aimait se réfugier. C’est là qu’il y écrivit ses « Essais », entre 1571 et 1592, date de son décès.

Le nom d’Eugène Le Roy n’évoquera peut-être pas grand-chose au profane non Périgourdin, alors qu’il est une star ici. Sauf si on lui précise que cet écrivain, né à Hautefort en 1836, est l’auteur de « Jacquou Le Croquant », racontant la révolte d’un petit paysan contre les injustices sociales de son temps et qui fit l’objet d’un feuilleton télévisé à succès en 1969 (réalisé par Stellio Lorenzi), puis d’un film réalisé par Laurent Boutonnat.

 

D’autres sont passés par là

Pour l’anecdote, soulignons que Jules Verne fit un détour dans notre pays et que, dans ses « Notes de voyage », séduit par l’écrin de verdure qui l’entourait, il fut le premier à qualifier le nord-est du département de « Périgord vert ».

 

Évocations du Périgord

Il convient aussi de mentionner qu’un certain Thomas Edward Lawrence s’attarda en 1908 dans notre département. Ce jeune étudiant anglais, se passionnant pour l’époque médiévale, sillonna nos routes à vélo sur la piste de Richard Cœur de Lion. C’est lui qui, des années plus tard, devint le célèbre écrivain aventurier connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, auteur des « Sept piliers de la sagesse ».

Le romancier américain Henry Miller, qui vécut en France jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, fut quant à lui séduit par le Périgord - et plus particulièrement par Domme - comme il le relate dans son ouvrage « Le Colosse de Maroussi » : « Rien que le coup d’œil sur la rivière noire et mystérieuse du haut de la magnifique falaise à l’orée de Domme, suffit pour vous remplir d’un sentiment de gratitude impensable. Pour moi cette rivière… c’est la terre d’enchantement… »

Plus proche de nous, Jean-Paul Sartre conte, dans « Les Mots », les vacances de jeunesse qu’il passa à Thiviers, à l’entrée de la rue du Thon. Mais le philosophe ne s’attarde pas sur cet épisode de sa vie dont il n’a pas gardé semble-t-il un souvenir impérissable. Sotnt d’autres natifs ou de passage notables comme Fénelon, Bloy, Rachilde, Maine de Biran, Victor Hugo, Boyd, Jeury, Le Varlet, Sanders, Walker, Volkoff, Augiéras, Goudeau, et tant d’autres. À tous les suivre sur leurs chemins que j’ai parfois parcourus pour trouver le lieu précis d’une de leurs évocations, un été de balade, n’y suffirait pas...

M.L.


 

1) Auteurs sur Périgord et citations

*** Indigènes ou ayant vraiment vécu en Dordogne

** Résidents secondaires

* Auteurs de passage

- Auteurs citant la Dordogne mais dont on n’a pas trace de leur passage ici.

 

* Aragon Louis.

«Rien n’est drôle comme de penser à Lautréamont, place Francheville, à Périgueux, à six heures moins cinq...» (Blanche ou l’oubli).

 

En 1940, le journaliste communiste Léon Moussinac était emprisonné pour tteinte à la sûretéde l’Etat. Avec la débâche, il était transféré comme d’autres vers le camp de Gurs près de Pau. En attente de jugement, le tribunal militaire l’avait assigné à résidence à Périgueux. Il logeait notammment à l’hôtel Domino pla ce Francheville, en automne, et ses amis Louis Aragon et Elsa Triolet étaient descendus le visiter en novembre. Le séjour d’Aragon laissa à Moussinac, finalement acquit, le souvenir de «cinq jours inoubliables» consignés dans son journal «le radeau de la méduse»

Aragon est dans son travail littéraire :

 

«Alors, de quelle couleur c’est, Périgueux… Une ville de silence, sous une couverture d’écarlate blanc. Périgueux, l’alpha et l’oméga de Périgueux, avec la cathédrale saint-Front, les quais de l’Isle, les vieilles maisons...l’eau de l’Isle où verdoie le reflet combre des maisons le long du quai, avec sa pente d’herbe jaune mêlée de pierres, la barge qui s’apatit cul en l’air comme une lvandièresur son linge, et, derrière elle, les demeures pauvre, leurs toits rapiécés rose-orange, les unes toutes basses, deux étages ici ou là, sous le chapeau de tuiles taupées, un cordon de bâtisses où saille l’ancien moulin, torchis et poutres croisées faisant balcon, sur l’oblique appui de grandes perches, sept je les ai comptées, pour l’empêcher de tomber avec son toit brun mousse, deux volets claquemurés. Et, par-dessus le tout, les coupoles et tourelles romanes, le clocher de la cathérale. Tout cela sur le ciel et dans l’eau l’image tremblée, le gris en l’air, le beige en bas, un pléonasme tête-bêche. Un énorme gâteau d’asymétrie avec la crème des nuages . Un firmament d’étain, un vent jaune et déteint. Rien n’est plus objet de mémoire. »

(Référence: Jean-Marc Parisis, Les Inoubliables, récit, Flammarion 2014 pp 71-73)

 

* Aufray Hugues «Batelier de la Dordogne, passe-moi sur l’autre bord» (L’Épervier)

 

*** Augiéras,

 

***Bertran de Born

Le plus ancien est sans nul doute le célèbre troubadour Bertran de Born, seigneur d’Hautefort qui serait né en l’an 1140 sur la commune de Salagnac. Connu pour glorifier l’amour et la guerre, il fut mêlé aux luttes opposant les fils d’Henri II Plantagenêt. Après la mort de Richard Cœur de Lion, il renonça aux intrigues politiques ainsi qu’à la guerre, et finit par se retirer à l’abbaye de Dalon, à Saint-Trie où il termina sa vie.

 

***Bloy Léon. Grognon réac et méchant comme on a en a beaucoup dans nos campagnes. En moins talentueux .

 

 

** Boyd William

 

*** Brantôme. Pierre de Bourdeille (1540-1614), dit Brantôme, se fit connaître pour ses écrits « légers » relatant sa vie de courtisan et de soldat.

 

- Céline Louis Ferdinand

«Une fois par an, elle s’en allait toute seule, Madame de Caravals, en vacances, faire une visite à ses cousins dans le Périgord. Elle racontait à tout le monde que ses parents venaient la chercher à la gare, avec leur « break » et quatre chevaux « hors concours ». Et puis ils traversaient ensemble des domaines à l’infini... Dans l’avenue du château les paysans accouraient, pour s’agenouiller sur leur passage... comme ça qu’elle causait. » (Mort à Crédit, Folio 2015 p 71.)

 

- Deforges Régine. Dans son best-seller la bicyclette bleue, en racontant la traversée de la France par des réfugiés pendant la seconde guerre mondiale, elle les fait passer par Nontron (située en Limousin), Périgueux et Bergerac, citées dans un épisode, sans aucune description des lieux.

 

...De Peyrebrune, Georges. Écrivaine féministe et républicaine du XIXe siècle née en Périgord, elle n’était pas aristocrate, mais elle est née en 1841, dans le hameau de Peyrebrune sur la commune de Sainte Orse où se trouve un gros rocher noir. Ce patronyme lui a été acheté, comme la loi le permettait alors, par son père, Georges Johnston, châtelain à Granges-d’Ans, qui était vraisemblblement son père

- Exbrayat Charles. «Tout le monde l’aimait». Librairie des champs Elysées, 1969. Club des masques Poche: photo de la rue du plantier des Farges ou du calvaire la nuit en couverture. Action située à Périgueux, peut être à l’aide d’un annuaire et de quelques tuyaux vraisemblables: il fait habiter le procureur boulevard d de Vésone, le commissaire rue Bodin, cite un juge Bessy et un Marc x, avocat, note le fait qu’on accompagne alors les mets au Cahors plus volontiers qu’au Bergerac, et que la PJ de Périgueux n’est qu’une antenne de celle de Bordeaux ...

 

* Fénelon. Personne ne l’a lu ici. Juste retour des choses puisqu’il a fui le Périgord pour les lumières parisiennes .

 

*** Goudeau Etienne

 

*Hugo Victor. A dormi à l’hôtel de la mission, sur les boulevards de Périgueux.

«Du haut de la tour, on voit toute la ville, véritable amas de îgnons et tpurelles, un de ces labyrinthes de toits aigus oùapparaît dans toute sa fantaisie le génie fantasque et riche du XVe siècle. Le paysage est en deux parts: une ville rousse, une plaine verte: l’Isle, jolie rivière, marque la séparation; un cercle de collines borde et clôt le bassin» (Périgueux le 5 septembre 1843)

 

 

- Jakez Kelias Pierre . «Ceux qui sont trop vieux pour se déraciner vont partout racontant avec des soupirs que cette dordogne, c’est «l’île de l’Espérance» (Le cheval d’orgueil, Terre humaine, presses pocket Plon 1987 P. 360. )

 

*** Jeury Michel (1934-2015) Né à Razac d’Eymet.

«Les métayers, on est comme les bohémiens, à toujours aller,, à même pas pouvoir planter un rosier pour le voir fleurir l’an d’après» (La charette au clair de lune) (Laffont 1998).

Ce fils de journaliers puis métayers a exervé cé divers mériers dont instituteur et a publié une trentaine romans d’anticipation à succès sous pseudonyme. Il vient ensuite à sesracines et au roman paysan , avec besoucoup plus de talent que bien des plumitifs de l’école dite de Brive. La trilogie Le vrai gout de la vie est primée en 1988. La charette au clair de lune raconte avec justesse le sort d»une famille de ùémtayers le temps d’une saison, d’une Saint Michel, date ds fins de contrats, à l’autre.

 

Fil de patents journaliers agricoles puis métayers. A publié des romande de science fiction au début des années 1950 sous le pseudonyme d’Albert Higon. (Aux étoiles du destin, La machine du pouvoir, et Le Rayon Fantastique). Il cesse d’écrire pour exrcer divers métiers, puis entame avec Le temps Incertain (1972) sa carrière d’écrivain de science fiction qui dure 20 ans. À la fin des années 1980, il retourne à ses racines pour le roman paysan (Le vrai goût de la vie, une odeur d’herbe folle, L’année du certif, Nounou, la Charrette au Clair de Lune…) Il part vivre alors dans les Cévennes avec sa femme, et s’éteint à Vaison la Romaine.

Pierre Michon  (1945-)-: On peut le citer lui aussi parmi les vrais écrivains quasi de chez nous et proche de Jeury en raison d’une écriture encore plus travaillée. Il a été récompensé par l’Académie frnçaise a écrit « les Deux Beune » après la Grande Beune, dont l’action se passe en Dordogne. Ses propos sur la littérature ont été également réunis dans le livre de poche. On compare son écriture à celle de juien Gracq. On le trouve dans les vraies librairies, mais pas dans nos salons du livre de village.

 

 

*** La Boétie. Le philosophe et poète Étienne de La Boétie (1530-1563) est né à Sarlat dans une jolie bâtisse qu’il est encore possible d’admirer aujourd’hui. L’auteur du « Discours de la servitude volontaire » était un proche de Michel de Montaigne,

 

*Lawrence

Il convient aussi de mentionner qu’un certain Thomas Edward Lawrence s’attarda en 1908 dans notre département. Ce jeune étudiant anglais, se passionnant pour l’époque médiévale, sillonna nos routes à vélo sur la piste de Richard Cœur de Lion. C’est lui qui, des années plus tard, devint le célèbre écrivain aventurier connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, auteur des « Sept piliers de la sagesse ».

 

- Le Varlet, Brigitte

 

*** le Roy: Eugène Le Roy n’évoquera peut-être pas grand-chose au profane. Sauf si on lui précise que cet écrivain, né à Hautefort en 1836, est l’auteur de « Jacquou Le Croquant », racontant la révolte d’un petit paysan contre les injustices sociales de son temps et qui fit l’objet d’un feuilleton télévisé à succès en 1969 (réalisé par Stellio Lorenzi), puis d’un film réalisé par Laurent Boutonnat.

 

* Lubat, Bernard. «Il vécut riche et il périt gueux» (Café-théâtre La caverne 1980)-

*** Maine de Biran, château de Gratloup, Bergerac.

 

* Malraux (résistance et lascaux), voir antimémoires

 

 

*Miller Henry. «Il se peut qu’un jour la France cesse d’exister. Mais la Dordogne survivra, comme tous les rêves dont se nourrit l’âme humaine». (Le colosse de Maroussi)

Le romancier américain Henry Miller, qui vécut en France jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, fut quant à lui séduit par le Périgord - et plus particulièrement par Domme - comme il le relate dans son ouvrage « Le Colosse de Maroussi » : « Rien que le coup d’œil sur la rivière noire et mystérieuse du haut de la magnifique falaise à l’orée de Domme, suffit pour vous remplir d’un sentiment de gratitude impensable. Pour moi cette rivière… c’est la terre d’enchantement… »

 

*** Montaigne Michel

« M’aymerais, à l’aventure, mieux être deuxième ou troisième à Périgueux que premier à Paris. ( Essais, III,7)

, qui reste sans doute le plus célèbre des écrivains périgordins. L’auteur des « Essais » est né en 1533 dans le château qui porte son nom, à la frontière entre la Gironde et la Dordogne, à 7 km au nord de Castillon-la-Bataille. Les amateurs pourront visiter la tour historique où Montaigne aimait se réfugier. C’est là qu’il y écrivit ses « Essais », entre 1571 et 1592, date de son décès.

 

 

 

** Maurois André. Né en Seine Maritime en 1885 sous le nom d’Emile Herzog. Son pseudo est emprunté à une ville du Nord de la France. Résida au chateau d’Essendieras, à Saint Médard d’Excideuil, qui appartenait à sa seconde épouse (mariage en 1926), Simone de Caillavet. «Pzndnt trente nn&ées hors le teemps de guerre, bous avons chaque été quitté parris pour le périgord. Périgueux est notre capitale. C’est là qu’une fois par semaine au moins, tpute la famille va faire ses achats. Là sont nos libraires et notre bibliothèque municipale». Une place a été baptise à son nom près du théâtre. Au dbit qu XXIème siècle, il n’est pratiquement plus lu.

 

*** Nizan Paul. (Description aigre-douce de Périgueux au début du XXème siècle: Antoine Bloyé Grasset, 1933 les Cahiers rouges, réédition 1996, pp 178-186)

 

**Sartre jean-Paul , Jean-Paul Sartre conte, dans « Les Mots », les vacances de jeunesse qu’il passa à Thiviers, à l’entrée de la rue du Thon. Mais le philosophe ne s’attarde pas sur cet épisode de sa vie dont il n’a pas gardé semble-t-il un souvenir impérissable. «La triste grand rue de Thiviers» (Les mots)

 

 

** Pourésy. Journaliste. Rédacteur en chef de la revue «Le relèvement social» à Saint-Antoine de Breuilh. A édité «Le journaliste au service de la moralité publique», en hommage à son prédes cesseur Stéphanois, le pasteur Louis Comte (1857-1926), dont il compile les articles parus. Tous militent contre la prostitution et pour la fermeture des maisons de passe, les rapports sexuels avant le mariage, et ciontre le néo-malthusianisme (méthodes de contraception), si on prznd du recul par rapport àleur &poque, leur style où ce qu’ils étient, certains articles re comme p 224 «Les rabacheteurs», en février 1916, sur l corruption tolérée dans l’etat, l’armée et l’industrie, les lenteius bureaucratiques, ceux qui s’enrichissent souvent illégalement pendant que les ouvriers sont sous-payés et que le peuple se fait tuer au front à leur profit.

 

*** Rachilde: Château l’Evêque

* Le Routard de Compostelle:

**Sanders. Louis Pseudo, viten Nontronnais.

*Verne Jules.

Jules Verne fit un détour dans notre pays et que, dans ses « Notes de voyage », séduit par l’écrin de verdure qui l’entourait, il fut le premier à qualifier le nord-est du département de « Périgord vert ».

 

*** Volkoff. vécu près de Bourdeiulles

 

 

** Walker Martin Résidence secondaire en sarladais

 

 

Nos Echos livresques

en remontant le temps

 

2023

 

Autocélébration philosophique chez les ci-devant

 

 

Particules à la page. Au Printemps 2023, Sud-Ouest Dimanche a vanté le bouquin d’une philosophe charentaise, çà existe, laquelle répond au doux patronyme de Blanche de Richemont. L’article était signé d ’une pigiste périgourdine, çà existe aussi, dénommée … Isabelle de Montvert-Chaussy. Au cours de l’interview, les deux gentes dames ont partagé pour principales références un ancien du raid, Amaury… de Hauteclocque, et un médecin, Gaspard… d’Assignies.

 

2022

 

 

 

Inflation sur le Dictionnaire Méchant du Périgord

 

Un livre périgourdin d’occasion plus cher que le neuf. L’auteur Michel Labussière a eu la surprise de trouver, à Villefranche, un de ses bouquins, « Le dictionnaire méchant du Périgord » vendu un peu fripé et d’occasion à 30 euros, sur l’étal de Vincent Lestrat, bouquiniste basé à Molières et qui vend sur les marchés de la vallée de la Dordogne. Lequel ouvrage est toujours édité chez PLB et vendu seulement 19 euros, neuf en librairie. Le journalaste-écrivain s’est montré flatté que ses œuvres s’arrachent désormais à un tel prix, mais il rappelle à ceux qui veulent faire de bonnes affaires qu’il vaut mieux aller chez les vrais libraires...

 

 

Le Périgord éternel… remplisseur de pages.

Encore une ode à la patrie. Deux auteurs qu’on ne citera pas ont sorti « Sublime périgord », encore une ode incantatoire comme il en sort par dizaines chez les plumitifs régionaux plus ou moins people ou érudits, et dans lequel il est question de paysages, gastronomie, hauts lieux de préhistoire, châteaux, villages, bref, rien qu’on ne sache déjà…

 

Les milliards de la plumitivité locale. Les « historiens » font dans la Résistance à répétition. Dans un bouquin de plus, et une bande dessinée un historien de plus vient de ramener sa petite science sur les «  milliards » qui auraient été piqués par la Résistance dans le train de Neuvic en 1944. On ne donnera pas plus son nom que ceux de ses prédécesseurs dont les compétences principales furent selon les cas celles de poète, boutiquier en photo, flic ou postier...

Camembert gillot

 

Clairvivre inspire toujours les copistes. « On m’ a pompé » a commenté en privé Pierre Moreau lors des obsèques chez Virgo de son ami Parisis cet été. L’ancien architecte des services de la culture de la Dordogne qui avait pubié une étude fouillée sur la cité de Clairvivre. L’essai « Claivivre , une ville à la campagne» a été publié en 2002 aux editions du Linteau. Deux autres ouvrages ont été depuis publiés sur cette question devenue à la mode. Le Périlgourdin confirme, leurs auteurs sont bien des pompes.

 

Rentrée littéraire, toujours pas d’écrivain en Dordogne. . Champcevinel, les masques et la plume. Le salon du livre de Champcevinel, qui est le plus « sérieux »   du département a déployé ses trétaux, sous pass sanitaire, et décerné son prix le week-end dernier, après l’éclipse de 2020 due au Covid. Ce qui a permis enfin de de refaire le point sur la situation. A part Michel Chadeuil, qui ne court pas les bains de foule, il est confirmé que la Dordogne ne compte toujours aucun écrivain vivant…

 

Mai 68 en Périgord : même les « Moi Président » le kiffent

 

Montferrand du Périgord, 2021. François Hollande se penche sur le pavé de Michel Labussière

 

Unanimement salué comme référence historique locale « Mai 68 en Dordogne, que reste-t-il de nos amours ?

du journamiste Michel Labussière, aux éditions du Perce Oreille st toujours disponible en cette rentrée chez les libraires de Dordogne mais aussi chez l’éditeuir (site www.perceoreille.fr) et chez l’auteur.

Tel. 06 46 9 39 55 22lequel se fait un plaisir de venir sur commande le dédicacer à domicile.

 

Mai 68 en Périgord, que reste-il de nos amours, par Michel Labussière, aux éditions du

Perce-Oreille. Format 24x21, 312 pages, 143 photos, portraits et illustrations, 25 euros (ISBN 978-29553039-4-8)

 

Le livre

C’est le récit vivant de ce que fut mai 68 en Dordogne et des traces que cela a laissé, à travers historique et parallèle Périgueux-Paris, récits, souvenirs, témoignages, anecdotes, points de vue.

Cinquante ans après ces événements, , que reste-t-il de ce qui est passé en Dordogne, sur le terrain, sans les coeurs et dans les têtes? En allant chercher dans les archives et dans la mémoire des acteurs et témoins de cette époque et de ce qu'ils sont aujourd'hui, ce livre est un... pavé de formidables évocations de ce qui constitua dans notre Périgord de vraies conquêtes, et de ce qui fut d'agitations parfois désordonnées, et de rêves souvent brisés, mais d'utopies jamais éteintes.

 

Photo couv

 

L'auteur. Michel Labussière est journaliste et Périgourdin. Après ses études de lettres et journalisme sous la direction de Robert Escarpit à l'Université de Bordeaux, il a exercé à France 3 Toulouse, au Populaire du Centre avant de choisir de revenir dans son Périgord natal, à la Dordogne Libre (Groupe Sud-Ouest).

Il a été membre du conseil d'institut et du conseil pédagogique de la filière journalisme de l'IUT de Bordeaux et membre du conseil d'administration de l'Institut de Journalisme de Bordeaux-Aquitaine, notamment aux côtés d'Anne-Marie Cocula (2005-2012). Aujourd'hui retraité et journaliste honoraire, il est entre autres collaborations le correspondant du journal le Monde pour la Dordogne. Il est également membre de la Société Historique et Archéologique du Périgord.

Il est est l'auteur d'un essai et d' un guide décalés, «A quoi sert la presse?» (Editions du Périlgourdin), et du «Dictionnaire méchant du Périgord» (PLB). Il a également illustré de ses photos le recueil de poésies ironiques «Périgueux ville de Merle» (Arka).

 

Saison de dédicaces sur le marché de Saint-Astier

Jeudi 1er Juillet, de 9h à 12h30, lieu première séance de dédicaces de l’été sous la halle artisanale du marché de Saint-Astier du jeudi. Alain Galinat, avec ses contes et poèmes de Brantôme à Auberoche, et Michel Labussière, avec « Mai 68 en Périgord » ouvrent le feu.

Voici le calendrier des rendez-vous suivants :

ML+ affichebcalendrier

 

 

 

Les bonnes recettes des écoliers de Manzac. Les écoliers de la maternelle et des CM1 et CM2 de Manzac-sur-Vern ont produit un livre de 50 recettes de cuisine illustrés par eux et vendus 12 euros au profit de l’école. Et il est bien meilleur que les prétentions culinaires de divers notables dordoniais qu’on ne citera pas. Ce sympathique ouvrage est disponible à l’école et à la mairie de Manzac.Tel 05 53 54 28 73

 

 

 

 

2021

 

 

Livres encore mieux arrosés à Champcevinel. Le 12ème «Livre en fête» de Champcevinel aura bien lieu, les 11 et 12 septembre explique son nouveau président Jean-Louis Guerche qui était déjà début avril à la librairie Wilson de Périgueux pour l’acquisition des œuvres en compétition. Ce salon qui s’affiche comme passe pour le plus sérieux de Dordogne et n’accueillant que les «vrais « livres non autoédités, et de l’année, s’est décalé pour raison de pandémie du printemps à la saison des vendanges. Les apéros qui le ponctuaient déjà sérieusement n’en seront que plus riches...

 

 

Signol Christian : Périgueux où on perd son temps

«… ils arivèrent à Neuvic, un village situé entre Mussidan en Périgueux. Ils v avaient l’habitude de quitter la grand-route pour prendre à droite un chemin qui, à travers bois, par Manzac et Chalagnac, les amenait sur la route de Brive, à hauteur de Sainte-Marie-de-Chignac, et leur permettait d’éviter Périgueux où ils perdaient toujours du temps.» ( Christian Signol, Tome 3 de La Rivière Espérance, l’Âme de la Vallée, chapitre 8. Laffont 1993). Rien n’a changé depuis le XIXè siècle. À Périgueux, on perd toujours son temps.


 

La profanation et le béton de Lascaux selon Grainville

Grainville Patrick. Les yeux de Milos. (Seuil 2021). Lascaux polluée par les «rastaqupuères». Dans ce livre, le célèbre auteur évoque Lascaux IV : «L'édifice ressemblait à l'aile d'un terminal d'aéroport  (...) Le populo ira voir le grandiose simulacre. Plus instructif, plus didactique. Climatisé. On peut y pisser, s'y restaurer, y boire un coup, acheter des bouquins, des cartes postales, des vidéos. Il n'y avait pas d'autre solution pour sauver de l'haleine de tous leurs descendants les chefs-d’œuvre des chamans.» 

L'auteur sort aussi les griffes quand il voit la profanation toute sélective de la grotte originelle :  «Cette dernière est réservée à l'élite de l'humanité ! Aux princes héritiers, aux parasites huppés, aux habiles, aux politiques, aux rastaquouères incultes et puissants, certes aux savants, à des catégories finalement mal connues, rarement évoquées. Furtives visites d'initiés. Faveurs accordées aux maîtres du monde. Aux dictateurs peut-être, aux rois, aux usurpateurs, aux cyniques. Dans les cavernes sacrées de Lascaux : des stars, des satrapes. L'injustice !» Tous ceux qui ont vu le très discret livre d’or des lieux peuvent confirmer.

 

Lascaux, une visite de notable parmi d’autres,avec cirque médiatique.

 


 

 

2019

 

Un avocat qui se défend

À 83 ans, le doyen des avocats Michel Labroue a sorti un ouvrage autobiographique, «Le Lac des Merles « (Arka) . On n’est jamais si bien défendu que par soi-même, parole de pro.

 

Thenon ose une librairie associative. Dans un local prêté, (le Périlgourdin enquête sur cet acte généreux), l’association, Ahaha éditions a ouvert un librairie associative dans le bourg de Thenon. consacrée aux livres illustrés du Périgord, elle permet aux auteurs et éditeurs du département d’y vendre leurs livres de terroir parfois boudés sur les linéaires de la grande distribution, voire des libraires qui se prennent trop au sérieux. Elle est ouverre les mardi, jeudi, vendredi et samedi de 9h à 12h30.

Photo

 

Ancrages: Histoire, l’enfer des Alsaciens à Vauclaire.

Ancrage octobre 2019, n° 70 : dossier sur Vauclaire l'HP de Montpon Menestèrol à partir de l'histoire oubliée de son cimetière (conf photo en pj) qui a des airs de cimetière militaire de Normandie où furent inhumés en 41/42 des centaines d'aliénés comme on disait alors, morts de faim, et pour beaucoup des Alsaciens  repliés là comme toute la population d'Alsace Moselle; l'extermination douce comme l'écrit dans un livre le psychiatre Max Lafont. Sur l'ensemble du territoire français se sont autour de 45.000 "fous" qui sont morts de cachexie (de faim) sur cette période. Ancrage est en vente dans toutes les bonnes librairies en 33,47,24, par abonnement

Voir site ancrage.org et Jean-François MEEKEL Courriel: meekel.jean-francois@orange.fr

 

La SHAP, tout un roman

Dans la nouvelle bibliothèque de la Société Historique et archéologique du Périgord, les visiteurs ont remarqué un … roman d’un contemporain franc maçon local. Les contenants dse modernisent, mais les vieilles pratiques demeurent.

 

 

Lire à Périgueux, 1 an de galère

Pendant la réorganisation (1 an!) de la médiathèque de Périgueux, on emprunte les documents en divers autres lieux plus ou moins adaptés., comme à la Visitation, où l’accueil a du mal avec l’ordinateur. Quant à trouver la presse avec photocopie pour les articles, c’est mission impossible. Consolation, si c’est pour y lire que tout va bien, c’est pas utile….

 

Les graffitti templiers de Domme n’étaient que du roman.

 

Les soi-disant graffiti templiers de Domme, sur lesquels nombre de plumitifs locaux ont fondé leurs récits moyenâgeux viennent d’être déclarés non validés par des vrais historiens et scientifiques. A l’image des miracles du soi-disant Saint-Suaire de Cadouin, çà va en faire, des volumes pour le pilon...

 


 

2018

Echos de la littérature et des salons périlgourdins

Parmi les salons du livre aussi pléthoriques que les vide-greniers pour complaire aux plumitifs compulsifs de pays, on en passe, mais on a relevé cette saison celui de Lanouaille, qui par la volonté du député local ressemblait plutôt par ses invités à une propagande politique sauce macronienne, et celui du Buisson organisé le jour de la fête nationale… suisse, soit un jeudi de semaine et aux heures de bureau. Très commode pour permettre aux actifs périgourdins de s’y rendre.

A Sainte Alvère, où il est organisé par une habitante d’une commune lointaine et sans la participation de la bibliothèque municipale, un food truck proposait des hamburgers aux amateurs de littérature de terroir. Un coup à fuir vers le restau du village.

 

Sujets ressassés toujours

Après la 40ème version du crime d’Escoire, la 400ème de celui de Hautefaye, la 4000ème de soeur Philomène des plumitifs prroquets qui se picorent le ralage les uns aux autres, Franc Inter vantait sur Télérama cette année un documentaire conté par stéphanie duncan et partait-il issu d’un scénario périgourdin sur le vol aux allemands, pendant la guerre, d’un composant de la fission nucléaire. Las, le scoop de «la bataille de l’eau lourde» est un film déjà connu de topus les gamins de l’après querre à qui il fut projeté sans compter dans les patronages et amicales laïques de Dordogne et d’ailleurs.

 

Pour une « vraie histoire » de la seconde guerre en Dordogne

Dans la revue du Conseil Départemental, on annonce que le professeur émérite (ce qui veut dire poliment retraité) Bernard Lachaise prépare sous l'égide du CDM (Centre Départemental de la Mémoire) avec des gens qualifiés une histoire totale de la Dordogne pendant la seconde guerre mondiale. Avec « une véritable équipe apportant toutes les garanties de sérieux ». Est-ce à dire que les innombrable bouquins déjà parus sur la question, signés par divers amateurs, postiers ou autres, sont à jeter aux orties ?

 

Le Périgord tombé de Seignolle en Signol

Périgueux, où il est né voici un siècle rend un hommage en expo à Claude Seignolle formidable collecteur de contes et d'imaginaire populaire. Le grand public le confondrait à tort avec un de ses romanciers préférés, Christian Signol, représentatif de l'école dite de Brive qui rassemble, des sous-produits inspirés par le succès légitime de l'universel d'Eugène le Roy, et qui remplit désormais l'étagère régionaliste. Cette tendance au repli sur des vues folkloristes et touristiques de notre passé local comporte hélas maints suiveurs moins talentueux, et qu'on n'aura pas la cruauté de citer, dans des récits nostalgiques du Périgord d'autrefois comme dans des romans historico-géografico-mythologico magico quelque chose qui encombrent salons et étalages divers, première étape avant la solderie et la déchetterie.

 

Un prix littéraire à la serpe

Le prix Fémina vient d'être remporté par Philippe Jaenada avec « La Serpe », qui raconte pour la énième fois le triple crime d'Escoire. Il a de la chance, les auteurs précédents sur cette même histoire cent fois rebattue n'étaient que des Périgourdins...

 

2017

 

A lire à la vieillée

La Périgourdine Joëlle Chevé vient de sortir un bouquin sur les femmes de l'Elysée, en racontant la vie des couples présidentiels de Napoléon à Macron. C'étaient nos échos des maisons de retraite.

 

 

Un poète pour les dives bouteilles

Un poète court en ce moment les rues du bugue avec des papillons autocollants, avec pour but de proposer ses tecxtyes courts à des viviculteurs pour mleurs étiquettes de vin. Au cas où vous auriez le vin rimant, le té »léphone du dénommé John-Paul John-Paul est le 06 26 75 19 94

 

 

Quand auteurs et éditeurs boudent des salons périgourdins

 

Il en est des salons du livre comme des vide-greniers pléthoriques où chacun en l'occurrence les plumitifs de pays arrivent à fourguer et dédicacer une ou deux de leurs oeuvres. Ce qui leur paie le papier mais pas toujours l'essence pour les plus amateurs auto-édités, et 10% de droits d'auteur sur le prix de vente pour ceux qui veulent respecter la filière libraire-édition. Bonne raison pour que d'aucuns boudent des ces manifestations où l'on passe la journée entre spleen et confit-haricot, malgré la bonne volonté des organisateurs bénévoles. Ce fut le cas cet été par exemple à Domme, Archignac, et Lanouaille, tous trois grands ports de mer devant l'éternel.

En gros en effet, le prix d'un livre en Périgord comme n'importe où est composé d'un tiers pour la fabrication, un tiers pour l'attelage éditeur-auteur et un tiers pour le libraire. A certains salons du livre, les éditeurs ouvrent donc une table pour vendre en direct, ce qui leur économie au moins le tiers libraire. Mais voici que certains salons se sont mis à demander une marge, en demandant à ce que les bouquins des stands où l'on dédicace passent par la case libraire obligatoire. La chose est ethique et compréhensible à Champcevinel où seuls les auteurs sont présents, avec leurs ouvrages édités dans l'année. Moins quand on invite les éditeurs. Ainsi cet été à Domme, l'animation bé

névole d'autrefois a été remplacée par une organisation libraire auteur et éditeur demandant un péage. On a ainsi l'exemple ou sur une journée, un éditeur a gagné 8 euros sur ses ventes de livres à son stand, avec lequel il s'était déplacé, et à partager avec ses auteurs, pendant que l'organisation en empochait 70. A quand des salons du livre «off» en Dordogne avec des auteurs vendant en direct à la sauvette?

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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