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Le Périlgourdin

Le Périlgourdin

Le canard hebdo satirique du Périgord. Pour une information locale en ligne rieuse et partagée, loin des tristes monopoles. (https://leperilgourdinhebdo.over-blog.com/)


HISTOIRES DE BISTROTS PÉRIGOURDINS. Et maintenant, Fred rachète la banque

Publié par leperilgourdin

 

Histoire(s) de bistrots périgourdins d'hier et d'aujourd'hui

 

Des témoignages à la suite du livre

« Une histoire de Périgueux à travers ses bars, par Michel Labussière

(Ordre chronologique) 

 

Le journaliste périgourdin retraité (Le Populaire, Dordogne libre, le Monde) Michel Labussière a écrit « Une histoire de Périgueux à travers ses bistrots » une bible qui a touché du monde et suscité de nombreuses discussions, récits, souvenirs.

En supplément au bouquin (Toujours disponible auprès de l’auteur  - Tel 06 49 39 55 22 et courriel : mlabussiere@wanadoo.fr ), le Périlgourdin vous propose de nouvelles photos et témoignages qui nous sont parvenus. Exemple :

1920

 

Un film de 28 secondes avec le serveur Mickey au Café de Paris

 

Autour du livre :

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

Editions du Perce Oreille. 500 pages, 249 photos, 29 euros.

Commandes: Michel Labussière,

Tel 06 49 39 55 22 . courriel: <mlabussiere@wanadoo.fr>

 

Séquence : Café de Paris 1920. Lien:

 

: https://www.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/films/cafe-de-paris

 

Une figure, André dit Mickey, serveur au Café de Paris.

Si des garçons de café sont devenus patrons, certains ont préféré revenir à leur premier statut. Ainsi, comme en témoigne son petit-fils François, André Saint-Christophe dit André ou Mickey est serveur au café de Paris en 1920. L’année suivante, il travaille à l’Hôtel de la Dordogne 4 rue Denis Papin, que son son beau-père Jean Magnou propriétaire lui cède la même année. En 1923, il acquiert le café-tabac-épicerie du 12 rue d’Angoulême. Passe au 12 rue Saiont-Gervais, puis en 1925, à un café tabac près des boulevards. Avec la crise 1925-1930, il redevient garçon de café, à la Taverne des Boulevards (ancienne Rotonde 9 boulevard Montaigne), avant de retrouver le Café de Paris (19 boulevard Montaigne) . Il n’aura qu’une interruption pour cause de mobilisation en 39-40, et prendra sa retraite en 1968 à l’âge de 71 ans. « De par son métier, toujours en contact avecla clientèle de couches sociales très diverses ; Toujours debout, à courir d’un coin à un autre du café ou de la terrasse, se faufiler entre les tables et les chaises pour servir rapidement le client. Ne pas répondre aux réflexionsn désobligeantes des clients parfois très exigeants, et malgré tout avoir toujours le sourire. Être prévenant envers eux, leur rendre service, tooiutes ces choses créent des liens. Être de repos lorsque les autres travaillent, travailler lorsque les aitres se remosent font que les contacts ne cessent Jamais. Il était devenu une figure périgoçurdine. Il était André pour les uns et « Mickey » pour les autres. C’est la façon de se faufiler rapidement et discrètement, entre les tables et les chaises qui lui valurent son surnom. En 1937-38, un client d’origine allemande et caricaturiste l’avait remarqué et croqué avec comme légende « service rapide ».

Le 7 février 1968, le journal Sud-Ouest consacre un article pour son départ :

« Garçon au Café de Paris depuis 40 ans, André a servi sa dernière tournée ». : on y évoque son service sous trois générations de Mora, les gérants, et ses remerciements à eux... pour lui avoir permis de continuer au-delà de l’âge de la retraite.

On peut l’apercevoir en photo à la page 271 du livre, tenant un plateau, et dans une séquence de quelques secondes sur le site mémoire filmique de nouvelle Aquitaine . Lien: https://www.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/films/cafe-de-paris

 

1930

Quand le bar Saint-Front vantait les mominettes

A Périgueux , 13 rue Denfer Rochereau, le bar Saint Front vantait autrefois chopines et mominettes « Pernot ». Cet établissement deviendra le Mimos et Chez Fred.

 

 

Le « Bar St Front » vante mominette « pernot » dans les années 1930.

 

 

Le « Bar St Front » dit que sa « chopine contient le meilleur blanc de la ville.

​​

 

 

 

1935

Quand Barnabé

louait les caleçons de bain

 

Barnabé: le bac de Pierre Trapy avant 1935.

Pierre Trapy à sa cabane, qui halait le premier bac de Barnabé, et qui affiche au début de la vogue des baignades le tarif de location des cabines... des maillots... et des serviettes. (Document Alain Trapy)

Les Foussard, en rachetant Barnabé aux Trapy en 1935, ont développé la guinguette. Mais elle existait avant eux Les Trapy avaient installé la guinguette où l'on venait essentiellement canoter et manger des goujons, l'activité de baignade suivit, et il y avait déjà un bac traversant l'Isle entre Trélissac et Boulazac, raconte un de leurs descendants, Alain Trapy.

1960

Les souvenirs de Marcel à la guinguette du Trou-Trou d’Antonne

(Voir page 100 du livre cité, , chapitre «alors on danse»)

Marcel Nordier, de Trélissac, se souvient avec émotion de «La Guinguette du Trou-Trou» qui fut créée en 1951 par son père Roger sur la rive gauche de l'Isle, à Antonne, en face du moulin de Rognac, et à laquelle succéda l'Ecluse. Roger Nordier fait partie de ces anciens garçons de café devenus patrons. Il fit à une époque double boulot, puisque serveur en semaine à Périgueux, notamment à La Bourse sur les boulevards, il ouvrait sa guinguette le dimanche. Il partait de Périgueux (rue du Plantier où il habitait) à vélo (puis à mobylette quand il fut plus riche) avec une remorque. Il s'arrêtait au moulin des Mounards à Trélissac pour prendre des pains de glace afin de rafraîchir les boissons pour lesquelles il s'approvisionnait auprès du grossiste Duguauguez près de la gare de Périgueux.

À la guinguette du Trou-Trou dans les années 1960. De gauche à droite, des clients et amis dont Jean-Paul Bruyère ,au centre, un des fils du patron Michel Nordier, et derrière lui Mme Paulettte Nordier; à droite, une amie, Liliane Pireaud.

 

 

Lors d'une course des garçons de café sur les boulevards de Périgueux . Roger Nordien est le 9ème à partir de la droite, sous la lettre E de Gauloise

 

2025

 

Bar et sports

Le Chai Bordin dans 24 Sports

Abordé dans le livre «une histoire de Périgueux à travers ses bars», le lien bars et sport, dont on a des traces depuis l’époque galloromaine et juqu’aux bistrots sièges sociaux des équipes est toujours d’actualité en 2025. Le Chai Bordin, 8 de la rue de la Sagesse à Périgueux a ainsi passé une publicité dans l’hebdo Sports 24 de juin 2025. On apprenait également par cette publuicité que cette enseigne était aussi présente 18 rue Tourny à Sarlat. Voici ce qu’en disait le blog Le Périlgourdin lors de cette parution:

 

Vinem et circenses. Le 24 Sports Magazine gratuit et donc ramasse-pub fait entre autres la promotion d’un caviste périgourdin. C’est bien connu, le plus sympa et le plus sain dans le sport, c’est la troisième mi-temps…

 

Ritchie de Saint Silain au Serment

Richard Philippon qui tenait le plus patit bar de Périgueux, le Saint-Silain, l’a cédé à son ancienne employée et ils s’ets installeé plus au large, place du Serment.

 

La Luna au tribunal. «Eric Capdeville, Le patron de l’ancienne boîte de nuit La Luna, rue des Frères Nozières, aujourd’hui fermé a été condamné à une m amen,de. Il avait été placé en garde à vue après un contrôle en 2019 pour avoir fait travailler quatre personnes illégalement. .» (Dordogne Libre, 26 mai 2025),

 

Feu le coderc. 30 Mai 2025. Le bar du Coderc, dont les gérants ont changé cette année, a étté provisoirement fermé après une incendie dans les combles de l’immaeuble du coin dela rue de la Sagesse. Il a rouvert quelques jours plus tard.

 

Un bistrot de plus devant la cathédrale. Le restaurateur, ancien expert immobilier et investisseur Frédéric Besnard à qui on doit l’enseigne « Chez Fred » de l’ancien bar Saint-Front à Périgueux est entré ces dernières années dans l’histoire de 7 établissements ; dont le Tourny, avec des associés comme l’ancienne patronne du Buffalo Grill de Boulazac, la Civette voisine, un restaurant à poissons devenu pizzeria rue de la Clarté, deux établissements La Fabrik place du Marché au Bois, et la mythique guinguette de Barnabé.

Le Périlgourdin avait alors écrit (voir nos archives plus pas ) en plaisantant qu’il avait même des vues sur la cathédrale. Et bien c’est fait, puisqu’il va s’installer à l’ancien Crédit Agricole de la place de la Clautre devenue piétonne.

 

 

 

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