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Le Périlgourdin

Le Périlgourdin

Le canard hebdo satirique du Périgord. Pour une information locale en ligne rieuse et partagée, loin des tristes monopoles. (https://leperilgourdinhebdo.over-blog.com/)


HISTOIRE ( S). 1956-1958. Robert Lacoste, ou l’horreur algérienne

Publié par leperilgourdin sur 29 Juin 2025, 18:29pm

Un politicien périgourdin au pilori. La revue Ancrage de juillet consacre deux pages au Périgourdin Robert Lacoste, le « ministre résident de la fracture algérienne". (1956-1958) Voici ci-dessous le titre de la publication:

 


 

L’Histoire périlgourdine

ou

mémoires courtes et droit de suite:

« C’était mieux avant » ?

 

Une chronologie de l’histoire locale

à l’occasion de l’actualité


 

 

 

 

 

 

 

 

Premier siècle

Le mot Vesuna, une invention moderne ?

Des idées reçues sur les Gaulois balayées. Dites « Wercingétorix ».

En faisant récemment le point à la société archéologique sur les Gaulois en Dordogne depuis 60 ans en Dordogne par Christian Chevillot on a bousculé quelques idées reçues. Entre autres, que ces derniers ne prononçaient pas le « V » et qu’on doit désormais dire « Wesuna » ou « Wercingéorix »

Et aussi par exemple que ce ne sont pas les romains qui ont inventé l’urbanisation et les routes, mais que ce sont les Gaulois, devenus ensuite gallo-romains avaien fondé une ville à peu pr!s de tous les 20 kilomètres, à l’exemple de La Curade et Ecorneboeuf, d’autres vestiges de grandes cités étant constatés à la Pérouse, ou à Villetoureix. Et qu’à Campniac se croisaient , avant l’A 89 de grands axes de circulation Agen-Bourges et Bordeaux-Lyon, et des liens avec le sud dont témoignent des milliers de restes d’amphores qui étaient alors, comme cela prolifèrera aussi en ce siècle, des emballages perdus. Quant au maillage rural le long des rivières ou de ces axes, il générait une ferme tous les kilomètres, sur les vestiges desquelles beaucoup d’aujourd’hui ont été bâties. Seul apport de la culture de l’empire romain, appuyée sur les élites gauloises, elle les a organisées autrement, et a fait passer les voies prioritairement dans les vallées.

Quand les Périgourdins mangeaient du chien. Si tout ce que Trump a trouvé comme fake news sur les immigrés bouffeurs de toutous, il s’est aussi trompé d’époque. Le chien, comme d’autres animaux domestiques aujourd’hui y était parfois consommé. Et ils mangeaient aussi de l’esturgeon. Autre chose amusante, les quatre familles régnantes du Périgord était sous l’influence Arverne, et certainement pas bordelaise, déjà, contrairement à ce qui est imposé aujourd’hui, vingt siècles plus tard, par la région Nouvelle Aquitaine

 VIIIème siècle

 

Non, Charlemagne n’est jamais venu à Brantôme

Les fake news des érudits Périgourdins. Les légendes ont la peau dure. Dans un ouvrage collectif intitulé « Cà s’est passé en Périgord » (Editions de l’Ilot 2023), une autoproclamée âcâdémie, s’il vous plait, des lettres et des arts du Périgord, composée de notables érudits et plumitifs amateurs propose quelques anecdotes sur la deuxième guerre mondiale et un beau temps passé parfois plus lointain. L’une d’elles narre ainsi notamment par le menu une visite de Charlemagne à Brantôme, dont le récit serait consigné dans une chronique déposée à l’abbaye locale. On lui attribue même l’arrivée de reliques et la construction de ce qu’on revendique sur les bords de la Dronne comme étant le soi-disant plus vieux clocher de France. Mais il n’y a ni nulle trace de cette dernière, et les vrais historiens comme les archivistes de la mémoire locale doutent même très fort que Charlemagne soit passé un jour par par la Dordogne, ayant à cette époque d’autres chats à fouetter. Plusieurs faits et comparaisons historiques corroborent cette thèse. Il ne faut donc pas trop suivre les savants amateurs, mais après tout, il n’est pas interdit de rêver …

1716

Le marquis d’Allemans aurait-il pu empêcher la révolution ?

 

Le marquis du Lau d’Allemans, « honnête homme » des XVIème et XVIIème siècles, qui tenait salon littéraire à Paris, où venait Bossuet notamment, et recevait l’été en ses châteaux de Champniers en Nontronnais et Montardy sur la commune de Grand Brassac,des invités intellectuels tels que Malebranche (1688) , qui y séjourna, et y échangeait des idées avec d’autres..

Son descendant Armand tout aussi cultivé et fin politique, soumit au régent enn 1716, un mémoire sur l’état de la France, « qui est un modèle d’intelligence politique et de modération » (1)

Si le Régent en avait tenu compte et fait des réformes au lieu de laisser courir les choses , la sanglante révolution aurait-elle été évitée ?

 

(1)Jean Secret, . Le Périgord à vol d’oiseau. Fontas 1957

1789

Région Aquitaine et Révolution : 

Le Périgord déjà contre l’hégémonie bordelaise

 

Le Périgord déplore son rattachement à la Guyenne. Le rattachement de la Dordogne à l’Aquitaine est une trahison des revendications de la Révolution française. Dans «les cahiers de doléances, les représentants du Périgprd affirment-ils avant tout , leur souci d’indépendance. Ce que veut le Péigord, c’est de voir rétablir ses «Etats» dont on ne parle plus depuis la Fronde; c’est aussi d’être détache de la Guyenne qui écrase ce pays, au sol pauvre, de sa prospérité et de sa puissance commerciale» (Amédée de la Crousille, Mon Périgord, Fanlac, 1950). Le duché de Guyenne, aujourd’hui couvert par la région Aquitaine avait alors -déjà- Bordeaux pour capitale...

 

 1818-2025

Après Bugeaud, Faidherbe en question . En cette fin d’année avait lieu une marche « décoloniale à Périgueux pour dénoncer la célébration, par plaques et statues du colonialisme et des ses acteurs.

Après la plaque explicative posée par la mairie sous la statue de Bugeaud, les manifestants entendent remettre en question l’honneur fait à un autre colonisateur guerrier, le dénommé Faidherbe, qui a une place à son nom.

Place Faidherbe à Périgueux...

 

 

 

 1850-2000

Périgueux-Brive, 150 ans de train, le film

L’Association l’Eveil à l’Image, basée à Périgueux, numérise vos souvenirs et met à disposition des films sur l’histoire du Périgord reportages et aussi fictions tournées en Dordogne par des Périgourdins. Il y a 150 ans était inaugurée la ligne de train Périgueux Brive. Le film tourné sur ce souvenir par l’association est sur la chaîne Youtube du Périlgourdin. Pour le voir, cliquez ici sur :

https://www.youtube.com/watch?v=gbAT7pz-bBQ&t=91s

 

 

 

1850-2000

Une histoire filmée du quartier du Toulon et des ateliers du train de Périgueux

 

L’association l’Eveil à l’Image a réalisé un film documentaire de 30 minutes sur l’histoire du quartier du Toulon de Périgueux, ses ateliers, son comité, et elle l’a numérisé. Le Périlgpourdin l’a mis en ligne sur la chaîne YouTube. Pour le voir, cliquez sur le lien :

https://www.youtube.com/watch?v=4py9G4D1VdU

 

 1853-2023

 

Le Périgord colonial dévoilé par un livre et un site

 

Le guide du Périgueux colonial dépoussière la mémpoire sur Bugeaud, Lacoste, Guéna...

 

Guide du Périgueux colonial et des communes proches. En collectif sous la direction de Jean-Marc Champeaux. Format 11x19, 130 pages illustrées, Éditions Syllepse, 10 euros. En librairie et chez l' éditeur (www.syllepse.net) .

Pour soulever la poussière des hommages coloniaux dans un Périgord dont l'innocence n'a d'égal que sa mémoire endormie, on peut se procurer ce guide des plaques de rues et statues célébrant les sanglantes conquêtes.

En savoir plus et participer à la mémoire :

 

courriel : perigord.colonial@gmail.com

https://perigord-colonial.over-blog.com/

1853-2023

La statue Bugeaud enfin expliquée

 

Bugeaud, l’histoire et son côté obscur sur un panneau au pied de la statue 170 ans après.

Depuis 1853, la statue du maréchal Bugeaud, sur la place du même nom à Périgueux glorifiait ce Dordoniais qui se rendit célèbre par la guerre et la modernisation agricole. Une plaque explicative a été apposée 170 ans plus tard (mais cette fois sans tambours ni trompettes) , rappelant que cette œuvre d’art fait référence à un homme également contestable puisqu’il fut antirépublicain et « pacificateur » sanglant de l’Algérie. Une initiative intelligente, qui n’a écouté ni les wokistes déboulonneurs ni les conservateurs voulant garder la statue qui fut édifiée à sa gloire sans explications. Il ne manque plus qu’Excideuil, son pays natal, en fasse autant...

1878-2023

Tourtoirac

Malgré leur roi Périgourdin,

les indiens du Chili toujours spoliés

Tourtoirac, 17 septembre 2023. Une délégation de la « maison royale » d’Araucanie pour se souvenir devant sa tombe qu’un Périgourdin écrivit une constitution pour les Mapuches, toujours spoliés et pillés 145 ans plus tard. Le folklore ne suffit apparemment pas.

 

L’incroyable histoire d’Antoine de Tounens, devenu roi des indiens d’Araucanie et de Patagonie au XIXème siècle avant de se faire expulser en deux ans, est un folklore souvent moquée, notamment à l’endroit des héritiers français, parfois atypiques, qui se revendiquent d’une maison royale en exil et organisent diverses manifestations.

C’est oublier que ce natif du pays d’Ans, ancien avoué à Périgueux avait bel et bien produit ue constitution de monarchie parlementaire qui entendait protéger les droits des indigènes, les indiens Mapuches du Chili, plus que jamais spoliés par les intérêts privés qui les chassent de leurs terres du sud grignotées pour exploiter les minerais, notamment utilisé dans la fabrication des batteries. Les chinois sont évidemment eux aussi entrés dans la danse de ces droits toujours bafoués.

Il n’y avait pourtant que dix personnes en 2023 à Tourtoirac, pour célébrer les 145 ans de la mort de cet aventurier, sur une tombe et un fléchage de la célébrité locales quelque peu négligés malgré la présence d’un musée dans le bourg. Et pour l’essentiel, des membres de la « maison royale » avec leur cérémonial désuet et peu couru par les foules, alors que le fond du problème est celui du sort des indiens dont un Périgourdin fut le roi.

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 1920

 

Un film de 28 secondes avec le serveur Mickey au Café de Paris

 

Autour du livre :

Une histoire de Périgueux à travers ses bars (suivie d’un guide histoire par quartiers des mille et un bistrots d’hier et d’aujourd’hui)

Editions du Perce Oreille. 500 pages, 249 photos, 29 euros.

Commandes: Michel Labussière,

Tel 06 49 39 55 22 . courriel: <mlabussiere@wanadoo.fr>

 

Séquence : Café de Paris 1920. Lien:

 

: https://www.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/films/cafe-de-paris

 

Une figure, André dit Mickey, serveur au Café de Paris.

Si des garçons de café sont devenus patrons, certains ont préféré revenir à leur premier statut. Ainsi, comme en témoigne son petit-fils François, André Saint-Christophe dit André ou Mickey est serveur au café de Paris en 1920. L’année suivante, il travaille à l’Hôtel de la Dordogne 4 rue Denis Papin, que son son beau-père Jean Magnou propriétaire lui cède la même année. En 1923, il acquiert le café-tabac-épicerie du 12 rue d’Angoulême. Passe au 12 rue Saiont-Gervais, puis en 1925, à un café tabac près des boulevards. Avec la crise 1925-1930, il redevient garçon de café, à la Taverne des Boulevards (ancienne Rotonde 9 boulevard Montaigne), avant de retrouver le Café de Paris (19 boulevard Montaigne) . Il n’aura qu’une interruption pour cause de mobilisation en 39-40, et prendra sa retraite en 1968 à l’âge de 71 ans. « De par son métier, toujours en contact avecla clientèle de couches sociales très diverses ; Toujours debout, à courir d’un coin à un autre du café ou de la terrasse, se faufiler entre les tables et les chaises pour servir rapidement le client. Ne pas répondre aux réflexionsn désobligeantes des clients parfois très exigeants, et malgré tout avoir toujours le sourire. Être prévenant envers eux, leur rendre service, tooiutes ces choses créent des liens. Être de repos lorsque les autres travaillent, travailler lorsque les aitres se remosent font que les contacts ne cessent Jamais. Il était devenu une figure périgoçurdine. Il était André pour les uns et « Mickey » pour les autres. C’est la façon de se faufiler rapidement et discrètement, entre les tables et les chaises qui lui valurent son surnom. En 1937-38, un client d’origine allemande et caricaturiste l’avait remarqué et croqué avec comme légende « service rapide ».

Le 7 février 1968, le journal Sud-Ouest consacre un article pour son départ :

« Garçon au Café de Paris depuis 40 ans, André a servi sa dernière tournée ». : on y évoque son service sous trois générations de Mora, les gérants, et ses remerciements à eux... pour lui avoir permis de continuer au-delà de l’âge de la retraite.

On peut l’apercevoir en photo à la page 271 du livre, tenant un plateau, et dans une séquence de quelques secondes sur le site mémoire filmique de nouvelle Aquitaine . Lien: https://www.memoirefilmiquenouvelleaquitaine.fr/films/cafe-de-paris

 

Histoire(s) de bistrots périgourdins

 

Des témoignages à la suite du livre

« Une histoire de Périgueux à travers ses bars, par Michel Labussière

En savoir plus sur les bars et anciens bars ?

Cliquez ici:

Histoire(s de bistrots périgourdins d'hier et d'aujourd'hui

 

1920-2020

 

2020 : Fermeture des ateliers SNCF cette année du centenaire des grèves ?  Dans nos archives: « Le secrétaire d’état aux transports assuré au député Pascal Deguilhem que l’avenir des ateliers SNCF de Périgueux et Chamiers sera assuré jusqu’en 2020 » (Echo Dordogne 20/6/2016). Jolie formule. La fin 100 ans après les grèves de 1920 ?

  

AVANT-GUERRE

Trélissac au temps de l'épicerie-bar de la gare et de la poste

Nos photos:

Le restaurant bar épicerie de la gare et de la poste avec les Chaussou, puis Alexandre Trapy. De gauche à droite, le bar, l'épicerie, le restaurant (Collection Alain Trapy)

 

En savoir plus sur les bars et anciens bars de Trélissac ?

 

Histoire(s) de bistrots périgourdins

 

Des témoignages à la suite du livre

« Une histoire de Périgueux à travers ses bars, par Michel Labussière

 

Cliquez ici pour notre notre page "Histoires de bistrots périgourdins "

1939-2025

Les Alsaciens réfugiés en Dordogne, le film

 

L’association l’Eveil à l’Image a réalisé un documentaire sur la vie des réfugués Alsaciens en Dordogne durant la dernière guerre. Il est désormais accessible gratuitement en ligne.

 

L'évacuation des Alsaciens en Périgord, 1939-1940. (Histoire locale, film documentaire, 21 minutes) En 1929, les Alsaciens touchés par la guerre et voulant fuir l'invasion allemande sont évacués en Dordogne. Par des images et des témoignages, cefilm retrace l'histoire de cette évacuation et installation dans c des conditions parfois très dures en Dordogne , où certains Alsaciens feront souche. Cliquez ici sur :

https://www.youtube.com/watch?v=wvmIgAvd2og

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1940

Jean Zay, rassuré par le préfet de la Dordogne, marche vers la mort

Jean Zay, député de gauche et ancien ministre su front Populaire, à qui on doit des choses aussi diverses que l’ENA et le festival d’Avignon, s’engagea, contrairement à d’autres au front pour lutter contre l’Allemagne nazie. A l’armistice signée par Pétain , son régiment est dissous et on l’appelle à l’Assemblée, qui doit se tenir désormais à Bordeaux. Il passe par Périgueux où le préfet lui confirme qu’il : est officiellement démobilisé et qu’il peut y aller. Là, un projet se met en place pour un bateau emportant depuis le Verdon l’assemblée en Afrique du Nord, avec un gouvernement de la France combattante, contre le régime de Vichy soumis à Hitler. La frange nationaliste proche de Pétain intimide la plupart des députés contre cette dissidence, une minorité dont Zay embarque, la majorité restante vote les pleins pouvoirs et la dictature, et tous les élus expatriés sont déclarés déserteurs. Comme par hasard, c’étaient les partisans de la poursuite de la lutte. Jean Zay revient pour clarifier sa situation, il est arrêté, et sera assassiné sommairement par des miliciens lors d’un transfert.

 

 1940-1948

Promo Lascaux façon Far West

Après sa découverte pendant la guerre, la grotte de Lascaux fut aussitôt à après livrée aux transformations pour l’accès au tourisme de masse, en devenant l’exemple de ce qui’il ne faut pas faire en matière de préhistoire. Et aujourd’hui, les visiteurs en sont réduits à une copie béton. On en voit ici les débuts où les découvreurs, leur instit et le gestionnaire se déguisent en gauchos de far west pour amuser les foules. Leurs successeurs s’appellent des médiateurs culturels...

1940-2022

Députés de Dordogne : Pétain oui, Zemmour non

Les députés dordoniais moins sympas avec Zemmour qu’avec Pétain . Aucun député de Dordogne n’a osé donnéer en 2022 son parrainage à la candidature d’Eric Zemmour pour sa candidature aux élections présidentielles de 2022. Ce qui étonne, puisqu’un seul d’entre eux, Camille Bedin avait refusé les pleins pouvois à Pétain en 1940

 

1941

Quand Périgueux interdisait le Jazz

Cette circulaire gouvernementale relayée par le préfet de la Dordogne à toutes les communes et brasseries du département notamment celles des boulevards en 1941 demande à ce que les cafés ne diffusent que de la «bonne (?) musique» et interdit formellement la diffusion de «toute musique de jazz». Cette excellente idée fut reprise par la Tchécoslovaquie soviétique dans les années 1960 avec l’arrestation de Karel Srp, président de la section de jazz de Prague, pour «activités commerciales illégales».

 

 

1942-2020

 

Les traces vichystes qui font frémir les Périgourdins

Périgueux rue Paul-Louis Courier 2020 (photo T.S.) Traces vychistes. Avec la pluie, des tags vichystes réaparaissent dans le quartier Gamenson de Périgueux que des riverains déboulonneurs voudraient voir nettoyer. C’est ainsi qu’on a détruit plutôt que restauré l’essentiel des fresques du stade du Val d’Atur. Leur visiblité est pourtant fort instructive sur ce qui fut et reste la pensée de bien des dordoniais. Cachez ce fascisme que je ne saurais voir aurait dit Tartuffe.

 

 

 

 

Maurice Albe, toute une école.

Cette année 2019 est celle de la rénovation de l’école de la république Maurice Albe dans le quartier Saint-Georges à Périgueux. Pour mémoire un des travaux d’illustration de l’artiste signé Maurice Albe...

In Mémoriam: Faudrait-il donc :

Débaptiser l’école Mauric Albe pour cause d’oeuvre vichyste?

Faire sauter le pan de mur de Berlin neuvicois?

Fallait-il

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Détruire la fresque du val d’Atur?

Quand la Socra de Patrick Palem voulait sauver une fresque vichyste pour 2100 euros.

 

 

 

 

 

 

 

1942-2022

 

Ukrainiens réfugiés : déjà en 1942

Dobrinsky, peintre ukrainien en Dordogne. Entre les deux guerres s’était développée une école de peinture renommée à Périgueux. P’est ainsi que le peintre Isaac Dobrinsky, né à Makaroff en 1891 est arrivé à Paris après ses études à Kiev en 1912, et participe alors à plueirs académies, et aussi notamment l’atelier d’André Lhote. En 1942, menacé par le nazisme occupant et le régime, il se réfugie en Dordogne. Il y peindra des natures mortes, des paysages et des portraits. Source : Limore Yagil, Les juifs en Périgord, dans Le Périgord d’une guerre mondiale à l’autre, Geste editions, 2015)

 

Les dessins desseins de Maurice Albe

Maurice Albe, toute une école.

Cette année 2019 est celle de la rénovation de l’école de la république Maurice Albe dans le quartier Saint-Georges à Périgueux. Pour mémoire un des travaux d’illustration de l’artiste signé Maurice Albe...

 

 

Seconde guerre, l’enfer des Alsaciens de Vauclaire

 

 

 

1943-2022

Une SHAP de plomb sur les Maubourguet

 

La mémoire Maubourguet qui gêne la société Historique. Jean Maubourguet 1895-1978) fut docteur es lettres, professeur, historien du Périgord et secrétaire de la Société Historique et Archéologique du Périgord. Ce sympathique personnage qui militait pour la vraie France prit la place universitaire d’un juif chassé avant d’entrer aux éditions Bordas. I bien que malgré son érudition, la SHAP 24 l’évoque rarement. Et moins encore de son fils qui fut lui aussi membre de la savante assemblée. Les éditions Persée rappellent qu’il fut rédacteur à la sympathique revue Je suis partout, en 1943. Dans le livre « Le Périgord d’une guerre à l’autre », sous la direction de l’historien amateur jean-Jacques Gillot (Geste éditions,, p 253) , il est fait allusion à Jean-Claude, ournaliste, fils du précédent président du PPF périgourdin, milicien de Dordogne, et chasseur de Résistants sous le régime de Vichy.

1944-2024 

Les débris du bombardier toujours utiles

à Saint-Germain-des-Prés.

Il y a 80 ans, un bombardier de la RAF s’est  écrasé dans un champ à Saint-Germain-des-Prés. Pas celui de Paris, hélas, mais en Dordogne. En récupérant les débris, les agriculteurs du lieudit La Morenchie et des environs, ont récupéré pour leurs maisons de la tôle pour abriter leur bois et un poulailler, ont fait d’un réservoir un abreuvoir à vaches...

(Notre photo: plus récemment, pas un bombardement mais un dégât des eaux )

 

 

1945-2010

Dordogne Libre: 75 ans et après ?. Cartouche légale publiée quotidiennement dans la Dordogne libre, quotidien local de l’agglomération de Périgueux : « SARL au capital de 7650 euros, créée pour une durée de 75 ans à partir du 14/08/1945» . Elle succède alors à L’Avenir de la Dordogne, qui a continué de paraître sous le régime de Vichy, et que les Résistants investissent à la Libération.

 

 1954-2024

 

André Boissière retrouvailles sauvages. Ils iront tous au Paradis En préambule, les anciens dees années cinquante de l’école André Boissière de Périgueux étaient d'ailleurs récemment à... l'Eden. Une école en pleine rénovation, et qui ne porte pas un nom de Résistant pour rien

 

Années Cinquante -2023:

Le capiste Meyer avait aussi été footeux

Le capiste Meyer au foot en 1950 . Bernard Lavenne, ancien de Claveille, nous fait passer cette photo transmise à la presse locale (S.O.) par un Ribéracois. Y sont identifiés le père de Bernard Lavenne, sélectionneur, et le capitaine Gilbert Meyer à ses côtés, lequel fera une brillante carrière en… rugby au CAPérigueux et à l’international.

 

Les joyeuses fifities communistes en Dordogne

 

 1953. Tracts du Parti communiste Dordogne. Un bilan globalement positif ?

 

 

 

 

 

Montaigne vivant, c’était avant

 Périgueux, cours Montaigne, années 1950-60. Mais çà c’était avant. Les Périgourdins faisaient boulevard le long notamment des bassins à carpes. Aucune société de conseil en urbanisme n’étaient encore passée par là, et aucun imbécile ne parlait de ramblas ou de centre commercial... (Photo FG)

 

 Années 1960

Anciennes « Rues Neuves » de Périgueux :

Un film de 35 minutes pour ne pas oublier un quartier rasé

L’association l’Eveil à L’image a tourné à la fin du siècle dernier un documentaire historique de 35 minutes sur l’histoire des Rues Neuves de Périgueux, quartier rasé aujourd’hui disparu et cher au cœur de beaucoup de Périgourdins. Il vient d’être par cette même association, mis au format pour mise en ligne, le voici donc avec ses différents chapitres : les origines du Périgueux gaulois et gallo-romain, du bas de la cathédrale et des quais, les origines des Rues Neuves, leur vie et anecdotes ; une interview de l’enquêteur Claude Roucheyroux avant leur destruction et une évocation des souvenirs par le récitant Michel Serre, natif du quartier, lui aussi disparu.

 Vous pouvez retrouver ce film sur la chaîne Youtube du Périlgourdin en cliquant ici sur ce lien https://www.youtube.com/watch?v=5KsbY6hAlhw&t=49s

mais aussi:

 

https://www.youtube.com/watch?v=5KsbY6hAlhw

Ce film sur les rues Neuves de Périgueux

a été numérisé grâce à l’association l’Eveil à l’Image.

Association périgourdine créée en 1997, elle permet aux amateurs et passionnés de vidéo ou autre de s’initier au montage de films (voyages, événement familiaux, manifestations pubiques , etc), et peut donner des conseils pour les prises de vue à des amateurs pour des films agréables à visionner.

Animée par des bénévoles elle propose notamment lors de ses permanences du mercredi mais aussi sur rendez-vous, de multiples traitements de la chaîne de l’image (transfert et numérisation d’anciens supports super 8, sonorisation de films, réalisations de films sur DVD, diaporamas à partir de photos…

Parmi ses trésors, archives et réalisations figurent par exemple un film sur l’histoire des Rues Neuves de Périgueux, un autre sur les félibrées, un autre encore sur l’histoire et la vie du quartier du Toulon, etc.

Contact : atelier vidéo et film Eveil à l’image, tous les mercredis de 14 à 17h, 20 rue Forquenot, Maison de quartier du Toulon à Périgueux. Contact courriel : assoeveilalimage86@gmail.com Tel Jean-Jacques Ricard, président, 07 68 15 46 33

1960-2000

 

Mais çà c’était avant

L’escalier qui allait à la rivière

 Au pied des maisons des Consuls et du petit peuple réunis de Périgueux, cet escalier allait à la rivière. Les lavandières l’utilisaient. Les cendres d’une militante syndicale y ont même été dispersées un premier mai. Les autorités pont fermé l’accès. Les Périgourdins surprotégés d’aujourd’hui sont en effet infoutus de s’approcher de la rivière sans s’y noyer

 

 

 

 

 

 

 

1969

Quand la Chambre de commerce bétonna une ferme.

L’ancien parc des expos de Marsac aujourd’hui rebétonné pour d’autres activités de consommation a été auparavant le domaine agricole de Saltgourde, avec ferme école et dépendances, d’où des maraîchers distribuaient encore leur production en circuit court dans les épiceries de Périgueux. Ce jusqu’àprès 1968, quand la Chambre de Commerce y transféra la foire expo de la ville. Une étude de la Société Historique et Archéologique du Périgord vient opportunément de sortir sur son histoire, à l’heure où les candidats écolos à la présidentielle dénoncent la poursuite de la bétonnisation des terres agricoles…

 

1970-2023 à Boulazac

Inflation sur le timbre, récession sur les effectifs

 

Sous l’influence d’un député dordoniais ministre des PTT, l’imprimerie du timbre de Paris-Brune fut déménagée à Boulazac. Avec déplacement des agents et création de nouveaux emplois. Le premier timbre sorti le 13 juin coûtait 40 centimes de francs soit 6 centimes d’euros. Depuis, tous ceux qui envoient du courrier ont ressenti comme une douloureuse inflation. Au contraire des effectifs qui ont parallèlement fondu comme neige au soleil...

 

 

 

1978-2018

 

Antoine Audi, ou l’enfance d’un futur ex-chef

Le petit Audi (à gauche) , qui deviendra un temps maire de Périgueux, dans les troupes du père Guéna (à droite). Les autres figures de cette brochette de 1978 sont d’autres disparus comme Philippe Daniel, Marie-Annick Galland, Alain Bournazel et Pierre Bourland.

 

1981-2021

 

 

10 mai 1981. C’était il y a 40 ans. A nos illusions perdues

Champagne à Périgueux au soir du 10 Mai. Entre le pharmacien Soustre et Roudier, maire de Razac, Francis Ardouin militant parents d’élèves et enseignant à l’IUT. Il finira adjoint du maire ministre de Sarkozy Xavier Darcos...

 

1982-2022

Commémorations : Xavier Darcos in memoriam

 

De l’’année du bac... 16 septembre 1982. Ci-dessous, extraits de la Dordogne libre et date de Sud-Ouest de ce jour-là) Yves Guéna, maire de Périgueux, pas regardant sur les soupçons et après non-lieu en justice, en avait fait son dauphin, qui sera désavoué plus tard par les électeurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

à l’année de l’académie Xavier Darcosa depuis quitté la Dordogne, a été nommé par le président par Macron, chancelier à l’ « institut de France» responsable du comité des commémorations nationales, proposant les anniversaires à célébrer. (Indemnité annuelle avec le titre de l’académicien, 20 000 euros et autres avantages selon la Cour des Comptes ) où le Canard Enchaîné l’ a épinglé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 1985-2023

 

L’ascenseur social déjà en panne rue des Mobiles

 

 Rue des Mobiles, Périgueux1985 . Ce panneau a disparu lors de travaux de l'immeuble Vervialle dans les années quatre-vingt. Seule la pratique des discriminations reste. L'ascenseur social est plus en panne que jamais, et des portes à code ont remplacé cet affichage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1987-2022

Années quatre-vingt :

Au temps des Benlalas périgourdins


Ils ont fait leurs premières armes en Dordogne. Du temps où Aquilino Morelle se parachutait en vain avec ses belles chaussures sur le nontronnais, un autre élyséeen devenu célèbre, Patrick Strodzda, officiait à la préfecture de la Dordogne. Et ici aussi, on avait des civils qui faisaient du zèle dans le maintien de l’ordre, comme le populaire Kiki.

 

Patrick Strzoda, directeur de cabinet du préfet de la Dordogne en 1987 (arch M.L.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Kiki» au commissariat (photo M.L.)

 

Guéna aussi était pour. En se déclarant philosophiquement en 2022 pour la peine de mort Zemmour a choqué bien des bonnes âmes périgourdines. Lesquelles avaient triomphalement réélu le député et maire de Périgueux Yves Guéna, qui avait déclaré souhaiter son rétablissement. Références dans le livre de Jean-Marie. Galy Le Périgord dans la course au parlement. (Auto édidion, imprimerie Réjou Périgueux 1987).

 

 

 1988

Le ministre préfère le billard à l’éducation populaire

En 1988, le ministre et maire gaulliste de Périgueux Yves Guéna posait sur tapis vert avec le très convenable billard club dans son nouveau local. Pour le trouver, cela avait été très simple, on avait fermé définitivement le Foyer des Jeunes et d’Éducation Populaire de la ville pour y installer les maîtres... queue.

Boulazac au début de l’irrésistible ascension

 

 Le maire de BIM et président de l’agglomération périgourdine à ses débuts marxistes tendance Groucho (Photo archives 1988)  

 

 

 

 

 

 

 

 

1988-2019

 

-La gare de marchandises n’était pas menacée

 

DL du 22/3/88 :«Mais non mais non, la gare de marchandise n’est pas menacée.» affirmait la direction.

C’était il y a 31 ans. En 2019 sur le même site, l’ancienne gare est est rasée, les arrêts de bus etparkings voiture sont en place, le centre d’ « affaires» affûte ses canines.

Entretemps sont passés quatre maires de Périgueux, trois président de l’agglomération et quatre députés. Mais ils n’ont entendu ni lu la Dordogne Libre ni entendu la CGT. L’affaire est dans le sac.

 

Saint Georges, centre de con... Mais çà c’était avant. En ce temps là, le centre de congrès était une idée géniale de la ville de Périgueux , pas encore désert, avec un système de fauteuils rentrants pas encore rouillé qui a été depuis cédé, cadeau empoisonné, au Département qui y loge des médias reconnaissants, France Bleu Périgord et France 3 Aquitaine Périgords. L’ancien centre de con… est devenu centre de com. Nuance.

 

 

 

1996-2022

 Périgueux n’a pas attendu la gauche pour être bornée.

Les râleurs de 2022 ont la mémoire courte. Ce n’est pas l’actuelle municipalité de Périgueux qui a inventé les bornes imposant un secteur piéton, mais un certain Darcos, qui était aussi un élu fort urbain et quelque peu hors sol. Mais de droite…

 

2000-2023

L’immobilier ne nous mènera plus en bateau

Périgueux. Rue des Mobiles. 2000. Cette fresque qui avait inspiré le poème fou de Dédé Merle a été effacée pour une nouvelle étanchéité de la façade qui passait par sa destruction, mais on n’a pas investi pour la refaire. Une minorité de deux ou trois copropriétaires seulement en voulait. Pour mémoire ci-dessous, le poème de Dédé Merle et la photo de Michel Labussière dans « Périgueux ville de Merle », aux éditions Arka.

 

Je suis un vrai marin

 

Citadin de merde,

Je connais les étoiles par leur prénom,

Je suis un vrai marin

à deux fleuves et une rivière de la mer

navigant à vue par les sinistres banlieues

et peu soucieux des méchants cargos

qui encombrent la rade.

Seule me reste l'estime pour la barque

qui tremble sous les averses.

Je loue mon navire mile neuf cent douze francs

à des Grecs qui en assurent une flotille, et vogue...

 

Tous les soirs, embossés la pirogue

pendant que ma femme entretient la voilure,

je me fais raconter

l'histoire des plus beaux naufrages.

Un mien voisin me dit à sa manière

celui du Titanic. Il s'appelle Léon Bloy

et c'est un merveilleux conteur.

Plait à lui, tout cet or

Par le fond de la mer,

Et tous ces beaux chants

Que la liquide cathédrale ensevelit.

 

Depuis, rien de neuf sou s le soleil catalan des pétrocores.

 

 2001 à Périgueux

La première félibrée du XXIème siècle, le film

 

L’association l’Eveil à l’Image de Périgueux (Contact courriel, assoeveilalimage86@gmail.com Tel Jean-Jacques Ricard, président, 07 68 15 46 33) a filmé la félibrée, fête annuelle de la culture occitane périgourdine, qui se déroule chaque année dans une commune différente et s’est tenue en 2001 à Périgueux. Ce film de 42mn a été numérisé et il est accessible par notre page Ciné Périgord sur la chaîne YouTube du Périlgourdin. Cliquez sur le lien suivant:

https://www.youtube.com/watch?v=eaUvoKUYvM8

 

 

2012-2022

 

2012, l’année où le Gour de l’Arche est passé du gaz au bois avec des factures plus chères

La bonne ville de Périgueux, capitale de la Dordogne, troisième département de France en superficie forestière, a décidé de céder aux vertueuses sirènes de l'énergie renouvelable en installant une chaufferie centrale au bois. Pour sa construction et sa gestion, la délégation de service public a été confiée à la tout aussi vertueuse GDF Suez via sa filiale Cofely Services et son agence «Périgord Atlantique » sise en Charente. Prix de l'installation, 5millions 700 000 hors taxe pour une production de 3,9 mégawatts/heure au bois, couplés, on ne sait jamais, avec deux chaudières gaz de... 3,8MW... chacune. Et cela pour distribuer 87% de chaleur bois pour 13% de chaleur gaz.

L'agence promet alors une mise en service en avril 2017 auprès des 26 sous-stations ou abonnés actuellement au gaz, qu'elle a convaincus: ville, office HLM, théâtre, clinique, etablissements scolaires, résidences. D'aucuns, lourdement démarchés, ont tenté de décliner l'offre. Avec le succès qu’on imagine. Une minorité dénonçant également une invalidité de la décision (deux assemblées générales après beaucoup de protestataires gênants présents à la première...

 

La ville n’en est pas à son coup d’essai: Dès l’automne 2022, convertissait au bois le chauffage de sa cité HLM la plus populaire, le Gour de l’Arche. Les locataires, aux revenus modestes, voyaient ainsi, au nom de l’économie et de l’écologie… augmenter leur facture. Une habitante a soigneusement gardé ses échéances mensuelles , passée de 47,45 euros, jusque-là stables, en septembre à 51,25 euros en octobre (4 «petits» euros qui font du +8%!). Et l’eau chaude de 3,69 à 4,91 (+33%) . Les années suivantes, étape par étape, la note de chauffage arrive à 77,99 euro mensuels en 2019 (augmentation totale 64%)

 

En 2016, la même ville, passée de droite à gauche puis de gauche à droite sans pour autant changement de politique énergétique persiste et signe et met en place, laissant ce juteux marché en délégation à une filiale de GDF Suez, le système de chaufferie au bois en centre ville dont il est question , en remplacement du gaz, à destination de divers équipements publics et logements .

A raison de 3000 mgw annuels, une résidence de 220 appartements se voit estimer par les opérateurs, à la louche demander 257 0000 euros soit une moyenne de 1168 euros par an et par appartement sans garanties sur les suites.

 

Après mise en fonctionnement, les habitants ont reçu cette année après un premier fonctionnement des factures qui sont pour l’heure en légère baisse. Laquelle selon les protestataires, ne compense pas les dépenses induites, et non détaillées, rendant impossible le contrôle du non dépassement de 13% de consommation par les chaudières gaz prévu au contrat. Des pénalités sont prévus en cas de non respect de cette norme mais le concessionnaire n’a pas partagé ses mesures avec la collectivité et les consommateurs, soulignent certains.

 

Ils précisent que le gaz est taxé à 30% et le bois à 5,5%, cequi nrelatici viose encore la différence brute entre les deux: à programmation égale, on devrait donc économiset au moins 25%, ce qui n’est pas le cas. L’avantage est perdu aussi parce que le montant de l’abonnement au réseau de chaleur annule l’intérêt de l’installation

 

Sur le principe, ils estiment sur le fond que si l'équilibre CO2 est globalement assuré (à condition de replanter les forêts prélevées: mais l'agence assure que la question ne se pose pas car elle ne travaillera qu' avec des déchets de bois mort ou de scieries...) , il se traduit sur la ville par des émissions doubles de celles de ‘ énergie gaz, avec dyoxyde d'azote et de soufre à la clef. C'est ce qui s'est passé pour le complexe Léo Lagrange de Nantes-Rezé, où à la suite de plaintes, il a fallu procéder à de coûteuses modifications avec l'aide des deniers publics.

«Les estimations lors du démarchage étaient déjà inquiétantes, assure l’un d’eux:

coût du bois, 35,24 euros le mégawatt/heure, prix de la facture 76,39 ht, la différence étant ce que GDF Suez se met dans la poche?»

 

 

 

Sur les moyens, ils ressortent les conditions, dans lesquelles le marché a été attribué.

Pour faire avaler une fourchette estimative floue, les opérateurs ont joué sur la fibre écologique et la peur de l'augmentation des énergies fossiles. Lourdement, dient certains, le habitants, souvent âgés ayant été démarchés avant assemblée par un syndic très motivé (par qui? )

Dûment cornaqué, le vieux syndic de la résidence en question, un ancien élu de l'agglomération, avait rassemblé les braves résidents pour un vote le 21 mai 2016.109 présentes, 69 pour, (38, 14%), 37 contre (17,80%).

On bavarde, la soirée s'éternise, on vote, le plus grand nombre des papis et mamies s'en va. Le président explique alors qu'il faut revoter: présents 51.voute pour , 31; vote contre, 20.

Pourquoi ce deuxième vote? Parce que la majorité des 2/3 est requise pour ce genre d'opération, le compte n'y était pas. Comme on le voit, le deuxième tour n'a pas eu plus de succès. Néanmoins, le syndic signe le contrat.

Après avoir été saisi, le service juridique de l'association des responsables de copropriétés du Sud-Ouest a confirmé à la minorité contestatrice que ce nouveau vote n'avait aucune valeur juridique. Une «erreur de majorité» contestable dans les deux mois selon la loi qui régit les syndics. Mais pour ce faire, les quelques réticents devaient débourser 3000 euros d'avocat, ce qui les fait renoncer. Fermez le ban.

 

2015-2020

 

Michel Moyrand dit abandonner la politique

Mais çà, c’était avant. 2020, il est candidat (ex PS) aux municipales de Périgueux. Sans étiquette donc mais pas sans cette casserole.

 

 

2016

L’année de la re-chute de l’hôpital. En 2016: après travaux, la capacité de lits de l’hôpital de Périgueux passe de 600 à 550 lits. Idéal pour faire face à la pandémie qui arrivera quatre ans plus tard...

 

 

 

 

 

2017-2022

Les bancs publics font de la politique

 

Périgueux. Square Bertran-de-Born 2017. (Municipalité de droite) Banc anti sommeil desriné à chasser les SDF . A l’arrière plan, le drapeau tricolore de la république dont la devise est liberté égalité fraternité.

 

Périgueux. Square Bertran-de-Born 2023. (Municipalité de gauche) Banc pouvant accueillir chacun. A l’arrière plan, le drapeau tricolore de la république dont la devise est liberté égalité fraternité.

 

 

 

 

2018-2019

ou les toujours ex futures ramblas de Périgueux

Boulevards de Périgueux 2019. Un maire qui prenait périgueux pour Barcelone y rêvait de ramblas .

 

 

 

 

2021

Aliénor 2021, le bétonnage assisté sous un ancien préfet

 

Préfet sur le départ et président du Grand Périgueux, bétonnage à quatre mains. Boulazac pôle Alienor 2021 (Photo Dordogne Libre )

 

 

 

 

 

 

La ville de Périgueux ose l’étoile jaune contre le covid

Lutte anti-covid : dispositif trois étoiles à la médiathèque. Des anti- vaccin de France ont été… épinglés pour avoir osé porter l’étoile jaune et comparer ainsi l’autorité républicaine sanitaire avec l’holocauste nazi. Dans l’autre camp aussi, on aime ce symbole. A Périgueux, préfecture de la Dordogne, afin que soit respecté le nombre de lecteurs pouvant en même temps rentrer dans sa bibliothèque municipale, a été mis en place cet été un système de jetons en nombre limité que l’on prend dans une boîte en entrant et que l’on redépose en sortant. Au vu du modèle de jeton proposé, l’éditeur résistant à qui cette « médiathèque Pierre Fanlac » est dédié », en frémirait sans doute. Même si l’intention louable est d’éviter une… concentration de risques.

 

Commémorations

Périgueux va-t-elle tomber dans la plaque de son plus douteux journaliste ?

La mairie de Périgueux a, selon sa secte de soutien, répondu favorablement sans enquêter plus que nécessaire à la demande d’un groupe people de poser une plaque à la mémoire d’un journaliste récemment décédé. S’il fallait pour les quotas un représentant de cette profession, elle aurait pu, estiment les plus sérieux de la profession, choisir parmi les plus talentueux de nos disparus, comme Auguste Dupont, créateur de l’Echo de la Dordogne et de Vésone, premier vrai journal de Périgueux, Léopold Chaumont, créateur du Journal du Périgord, les Laugère ou Cherruau (Sud-Ouest ), Alberte Sadouillet Perrin popur l’édition périgourdine du Courrier Français Maurice Desbarrats le créateur de monsieur Echo (Dordogne libre) le vrai reporter Maurice Duprat (Le Populaire, radio-France et France 3), le vrai cultivé Robert Delfour Le Populaire) ou le solide Léon Lichtenberg (l’Echo du Centre).

Pour décrocher la posthume timbale , ces derniers ont été sans doute empêchés par quelques handicaps. Aucun d’eux n’était un narcissique pervers, aucun d’eux n’allait tous les jours en famille piquer dans les assiettes des vernissages, aucun d’eux ne cirait servilement les bottes de chacun pour être aimé, aucun d’eux n’était un bidonneur ou plagiaire . Nobody is perfect.

 

2022

Préhistoire, des « experts « qui croient connaître la musique

En préhistoire, la radio préfère ses  experts autoproclamés aux préhistoriens. Des « experts » en préhistoire, ont fait entendre en 2022 sur France Bleu Périgord les sons d’un lithophone, instrument de musique en pierres au détail près que les préhistoriens, les vrais scientifiques eux, n’en ont jamais trouvé aucune trace.

 

 

 

 

 

 

Quand les futurs, ex, et futurs ex-Présidents

venaient en  Périgord 

 

Emmanuel Macron en 2018

 

Le président Emmanuel Macron en 2018 avec ses soutiens locaux dîne sur la Péniche. Des marris niais , comme dans la chanson de Bobby Lapointe ?

 

En 2018, Emmanuel Macron vint en Dordogne notamment inaugurer un bureau de poste tout neuf à la place d’un vieux, pendant que ses services en faisaient fermer quelques autres.

 

Un bouquin sortait alors à son sujet , disponible dans les librairies survivantes du Périgord, aux Editions de la Découverte:

  1. « Le président des ultra-riches  
    Chronique du mépris de classe dans la politique d'Emmanuel Macron
    1. Michel PINÇONMonique PINÇON-CHARLOT

« Macron, c’est moi en mieux », confiait Nicolas Sarkozy en juin 2017. En pire, rectifient Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Huit ans après Le Président des riches, les sociologues de la grande bourgeoisie poursuivent leur travail d’enquête sur la dérive oligarchique du pouvoir en France.
Au-delà du mépris social évident dont témoignent les petites phrases du président sur « ceux qui ne sont rien », les auteurs documentent la réalité d’un projet politique profondément inégalitaire. Loin d’avoir été un candidat hors système, Emmanuel Macron est un enfant du sérail, adoubé par les puissants, financé par de généreux donateurs, conseillé par des économistes libéraux. Depuis son arrivée au palais, ce président mal élu a multiplié les cadeaux aux plus riches : suppression de l’ISF, 
flat tax sur les revenus du capital, suppression de l’exit tax, pérennisation du crédit d’impôt pour les entreprises… Autant de mesures en faveur des privilégiés qui coûtent un « pognon de dingue » alors même que les classes populaires paient la facture sur fond de privatisation plus ou moins rampante des services publics et de faux-semblant en matière de politique écologique.
Mettant en série les faits, arpentant les lieux du pouvoir, brossant le portrait de l’entourage, ce livre fait la chronique édifiante d’une guerre de classe menée depuis le cœur de ce qui s’apparente de plus en plus à une monarchie présidentielle.»

 

Hollande révisait Mai 68 à Montferrand

 

François Hollande à Montferrand du Périgord, 2021. Le « moi président » normal kiffe le pavé « Mai 68 en Périgord »  de Michel Labussière au salon du livre.

 

Années Mitterrand, quand même Cazeau était de gauche

François Mitterrand en 1980 en Dordogne. Alors, même Cazeau (ici au fond au centre), futur président du conseil Général, devenu macroniste, était de gauche... On reconnait aussi entre autres Luvi cien Delmas, sénateur PS, aet Alain Bonnet conseiller général radical.

 

Chirac chez les ravis.

Jacques Chirac, 1988. Képis débordés, bain de foule chez les ravis périgourdins.

 

 

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